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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Août 2019, 10:44

Aux Mesnuls...

La petite Abarth de maman à droit à sa séance photo...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Août 2019, 10:57

Aux Mesnuls...

"Mercedes 190 E."

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"Accessible étoile."

Certains modèles sont plus importants que d'autres dans l'histoire des constructeurs. Chez Mercedes il y a les icônes comme l'extraordinaire 540K, la fantastique 300SL "Papillon" où la colossale 600. Puis il y a celles plus discrètes, moins nobles mais qui seront des jalons fondamentaux de l''histoire, ces oubliées que pourtant tout le monde connaît.
Tout se passe bien à Stuttgart dans les années 70, la marque étoilée ne cesse de prospérer et continue à écouler une grande partie des ses voitures chez elle et surtout hors de ses frontières. Le succès est toujours aussi vif aux Etats-Unis et tout aurait pu continuer sans que rien ne fasse vaciller la prestigieuse marque Allemande. La crise pétrolière des années 70 ne remettra pas en cause la production qui s'adaptera légèrement à ce monde qui change. Pourtant le monde accélère, la demande en automobiles est toujours croissante et c'est par le bas qu'elle est la plus forte. Mercedes constate que les généralistes se partagent un gâteau immense et qu'il serait intéressant d'en croquer une petite part. Mais attention, danger, une marque élitiste ne peut pas proposer une auto aux accents roturiers. On va pourtant beaucoup y réfléchir et c'est peut être Audi et BMW qui vont provoquer un déclic car eux proposent des voitures plus accessibles qui se vendent très bien sans jamais vulgariser leur image. L'Audi 80 et la BMW croisent le fer avec des marques "décalées" comme Volvo où Saab et offrent une alternative haut de gamme bienvenue aux marques populaires. Et nombreux sont les clients à préférer un modèle plus petit, moins équipé mais qui porte une racine "noble", comme une particule. Certains privilégieront un deux pièces à Vincennes qu'un 5 pièces à Aubervilliers!
Ils ont du sérieusement y réfléchir avant de se lancer mais en 1983 c'est fait, la "petite" "190" est enfin dévoilée au public. Et ça marche, la preuve, je l'ai! Mon père à longuement réfléchi à sacrifier en confort, équipement et habitabilité tout en rajoutant de l'argent pour s'offrir à l'époque une 190. Il était prêt à renoncer aux vitres électrique, à la fermeture centralisée où bien à la direction assisté pour voir en permanence devant lui l'étoile au bout du capot et au centre du volant. Ah, il argumentait autrement "l'ancien", trop fier de lui et disait que Mercedes c'était du solide, de l'increvable, qu'à la fin il s'y retrouverait...il signera pour une BX! Mais bien d'autres franchiront le pas.
La 190 c'est un modèle de la taille d'une classique berline familiale, le créneau qui vends le plus en Europe. Elle mesure 4.42 mètres et c'est le styliste d'origine Italienne Bruno sacco qui va en signer la ligne. Le nouveau designer maison succède quelques années plus tard à Paul Bracq et va lui aussi marquer de son emprunte le style Mercedes. La "190", c'est une "Classe S" en réduction. Elle en reprends les codes mais en plus compact. On retrouve à l'avant l'incontournable calandre surmontée de son étoile et ses grands phares horizontaux rectangulaires supplées par des boîtiers de clignotants orange et striés débordants sur les ailes. Le pare-choc est en matériaux composites noir et le capot suit les galbes imposés par la calandre. Rien d'inédit mais une valeur sûre, c'est cette vue qu'il ne fallait pas louper.
En faisant le tour on découvre une berline assez ramassée qui conserve les taris traits épurés de la grande "Classe S "comme ses vitrages, sa ligne tricorps avec son panneau de custode incliné, son porte à faux avant très court, et ce pli dessiné sous les poignées de portes qui esquisse un trait parfaitement horizontal sur toute la caisse. En revanche les passages de roues sont anguleux et le couvercle de coffre est plus "comprimé". Détail amusant, le rétroviseur droit, en option au départ, était de taille et forme différente, plus court mais aussi plus haut, en gros il était rectangulaire à gauche et carré à droite! Certainement pour des raisons d'aérodynamisme où pour avoir une meilleure vision lors des manœuvres de stationnement.
A l'arrière les larges feux anti-salissures striés sont encore de la partie avec entre eux deux l'emplacement de la plaque d'immatriculation. La malle perpétue son éternel dessin avec son étoile au centre et le chiffre chromé marqué à l'arrière gauche. Le seuil est toujours haut mais à l'époque c'était la norme. On note en revanche un bouclier très différent, un petit ensemble de plastique sombre qui ne déborde pas sur les flancs, c'est vraiment vue sous cet angle que la "190" appose sa différence avec le reste de la gamme.
Le plastique à entièrement remplacé le chrome, il ne subsiste plus que sur la calandre et les monogramme, même les poignées de portes n'en n'ont plus. En tirant sur celle du conducteur on retrouve un univers très Mercedes avec désormais une ambiance plus sombre que jadis, adieu l'abondance d'harmonies multicolores et de teintes parfois improbables et délicieusement kitsch. Rassurez-vous, il restait encore quelques coloris exotiques mais bien moins que par le passé. La planche de bord est d'une grande sobriété et impose des traits anguleux mais très classiques. C'est net, parfaitement agencé et franchement ça à parfaitement su passer les années, dur de croire en le regardant aujourd'hui qu'il a été dessiné il y a plus de 35 ans! Un soupçon de bois était offert à la base du levier de vitesses te les garnitures de sièges en solide tissu n'étaient pas d'une immense gaieté. Sur la version à prix d'appel, l'équipement était indigent, aucune fonction de confort électrique et pas d'assistances, on comprenais mieux qu'une grande part de clients songeaient à opter pour une Opel moins chère, aussi fiable et surtout bien plus fournie en terme de dotation.
Les parties cachées en revanche ont fait l'objet d'une étonnante part de sophistication. On aurait pu craindre que Mercedes réutilise ses pièces d'époque avec une grande part de rusticité, ce n'est pas le cas. L'essieu arrière multibras en est une preuve et elle poursuit ses efforts en terme de sécurité passive pour devenir un des modèles les plus surs de son époque. Certes elle conserve sa transmission aux roues arrières et ses moteurs de base ne sont pas franchement excitants comme celui qui ouvre le catalogue, un bloc 2.0 litres à carburateur de 105 chevaux et à boite 4 vitesses. Pour 125.000 francs en 1983, vous aviez en France une BX haut de gamme tout équipée et bien motorisée...et il vous restait encore des sous pour offrir une belle mobylette neuve au fiston!
La "190 E" à injection affichait 122 chevaux et coté choix moteur essence...rien d'autre! Il restait un brave diesel, la "190D" dont le 4 cylindres de 72 chevaux n'était qu'une bonne bête à rouler pour chauffeurs de taxi où représentants de commerce. Le choix était encore plus limité pour les variantes de carrosseries...il n'y en avait tout simplement aucune! La gamme 190, c'est la version 4 portes à coffre et rien d'autre.
Il faudra attendre 1985 pour voir arriver la tonitruante 2.3 16 Soupapes, voilà enfin une "190" qui pimente la gamme et attire vers elle de nouveaux clients potentiels. La gamme va ensuite s'offrir un moteur essence plus performant en 1987, un 2.5 litres de 136 chevaux qui donnera enfin un peu d'âme à le "petite" Mercedes. Un diesel plus musclé est lui aussi proposé, un 2.5 litres à moteur 5 cylindres de 90 chevaux.
C'est en 1988 qu'un six cylindres en ligne scelle le prestige du modèle. Cet ensemble 2.6 litres de 166 chevaux est la version la plus désirable qui en plus s'offre un équipement haut de gamme avec même un freinage ABS de série. On s'en doute, son prix l'éloigne des modèles généralistes. C'est aussi une alternative pertinente à une Classe E plus grande mais plus plus pingre et sous équipée. Cette nouvelle version inaugure le restyling de la gamme qui en avait besoin. Ainsi les boucliers adoptent la teinte de la carrosserie mais conservent un épais bourrelet de protection gris foncé, le bas des flancs est recouvert d'une garniture plastifiée elle aussi dans la teinte de la caisse et se substitue aux minces baguettes latérales. Cet accessoire la rends visuellement plus large, plus "solide" et contribue à renforcer son aspect haut de gamme.
A partir des années 90 Mercedes succombe aux séries spéciales et limitées pour en écouler les stocks car en 1993 la nouvelle Classe C lui succède. Avec près de 1.9 millions d'exemplaires vendus, la "Baby Benz" sera le modèle le plus vendu par la marque de Stuttgart, un carton commercial inespéré! La version exposée date de 1988 et présentait un état rare pour ces petites Mercedes hélas négligées et rincées jusqu'à la dernière goutte d'huile.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 29 Août 2019, 09:35

A l'Autostadt...

"Volkswagen Golf V GTi W12 Concept."

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"Masse musculaire."

La martingale de Wolfsburg porte chance au constructeur depuis sa sortie en 1974. Référence des compactes Européennes, la Golf à séduit la planète entière, c'est déjà une voiture à l'échelle mondiale. Mais la version GTi lancée en 1975 sera phénoménale, un succès retentissant qui va lancer un phénomène et "tuer" la catégorie des coupés populaires.
La Golf est toujours disponible aujourd'hui, elle en est à sa septième génération et la huitième est sur le point d'être mise en vente. La GTi n'a quand à elle jamais quittée la gamme. Au cours des années 90, elle va passer au second plan avec la troisième et quatrième génération. La marque Allemande va privilégier l’embourgeoisement de ses versions VR6 et V5 et V6. La GTi n'est plus qu'un modèle huppé et bien motorisé dont l'esprit sportif fait partit du passé, une bonne routière mais rien d'autre.
Elle rebondira ensuite avec l'arrivée de la cinquième génération en 2003. Forte de 200 chevaux, la GTI cinquième du nom redevient celle qu'elle était jadis mais avec des kilos en plus et une présentation chic et richement équipée. C'est connu, avec l'age on change ses habitudes. Au sommet de la hiérarchie se trouve la "R32" et son diabolique VR6 3.2 litres de 250 chevaux.
Volkswagen semble vouloir renouer avec son passé et souhaite que la Golf conserve son image de voiture dynamique. On donne alors carte blanche aux ingénieurs Allemands pour livrer en 2007 un concept qui doit marquer les esprits, il devra être prêt...pour le salon du tuning Autrichien!
Sur un stand officiel est alors exposé une Golf 5 GTi gonflée à l'hélium et dopée aux stéroïdes. C'est de l'avant que la Golf reste le plus proche de la version de série...et encore. Le bouclier est nouveau et s'ouvre sur une grande grille dans sa partie inférieure mais on devine des voies nettement agrandies et des ailes largement gonflées. En contournant cette version 3 portes on comprends mieux, c'est la merguez party! La partie basse de la voiture est élargie afin de relier les ailes arrières qui débordent un max! Ces rajouts sont creusés, extracteurs à l'avant, ils servent d'entrée d'air à l'arrière. Les jantes énormes à 5 trous rajoutent à cet effet mastoc.
L'arrière est lui aussi particulièrement spectaculaire, le hayon a été remplacé, on découvre une lunette "creusée" vers l'intérieur. Le pare-choc très ouvragé est à fond noir et creusé en son centre, 4 sorties d'échappement émergent par paire de chaque côté. Et puis il y a ce monogramme qui fait frémir à droite, W12-650. Je crois que l'on a tous deviné mais allons voir à bord avant.
L'habitacle est joliment traité, on y retrouve la planche de bord originelle mais recevant de nombreuses touches des style. Du noir et du blanc se mêlent avec un jeu de surpiqûres rouges. On a remodelé les garnitures de portes, posé des manomètres, fixé des basculeurs das une atmosphère soignée et de bon ton je trouve. Pour un peu on pouvait croire en sa commercialisation tel quel. En revanche derrière, plus de banquette mais un cache en carbone qui laisse voir deux énormes pales de ventilateur et un cache moteur sur lequel est inscrit W12 650 6.0 Biturbo.
Oui, c'est bien ici, sous ce cache qu'est disposé une diabolique mécanique issue directement de la Bentley Continental. Le bloc de 6.0 litres dopé par 2 turbos sort 650 chevaux et repose sur un châssis entièrement revu. La boite automatique ZF à 6 rapports atomise le 0 à 100 en 3.7 secondes et la vitesse maxi atteint les 325 Km/h. Roulante, elle est en réalité plus un exercice de style car le moteur très lourd à l'arrière lui donne un comportement malsain qui fait passer l'avant...à l'arrière si l'on appuie un peu trop sur la pédale d'accélérateur.
Mais tout ça importe peu, elle roule, elle existe et elle à fait causer, là est finalement l'essentiel pour une voiture qui n'a jamais eu vocation à être mise sur le marché.
Ce concept surprenant est maintenant rangé au musée dans une partie de l'exposition faisant honneur aux modèles suralimentés.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 30 Août 2019, 09:57

Aux Mesnuls...

"Tesla Model 3."

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"C'est du propre!"

Connaissez-vous l'histoire de Paul et Mickey, non? Et bien moi non plus je ne vais pas polémiquer sur les supposés bien-fondés de l'électricité et de ses pseudos vertus. Mode, lubie éphémère, avenir, je ne sais pas encore lire dans une boule de cristal. Mais reste que depuis plus d'un siècle le mach pétrole/électricité n'a jamais permis de résoudre ses principaux défauts, son autonomie et son temps de charge.
Le patron de Tesla, Elon Musk, lanece en 2012 sa grande berline Model S, une superbe auto doté d'une technologie embarquée et de batteries hyper performantes. Ses bornes de recharge rapide semblent faire tomber une entrave à son fil à la patte mais reste que la belle berline est chère. Toutefois c'est un succès dans son créneau et fort d'une belle trésorerie et d'une communication qui fonctionne, Musk lance un giga SUV, le Model X.
Mais il faut frapper plus fort, proposer une berline de taille plus compacte et moins chère à produire et à vendre, après de longues années de "teasing", la Model 3 arrive enfin en 2017.
Si j'ai toujours été séduit par la Model S, quelle déception en découvrant cette Model 3. C'est de devant que l'on se fait sa première impression avec une automobile et c'est ici l'angle qui me séduit le moins. Je fais un blocage sur ce bouclier "plat" sans ouverture qui, je trouve, fait non achevé. Pourtant le capot enfoncé, les optiques ont quelques similitudes...avec Porsche! Je ravise mon jugement vue de côté où la ligne s'équilibre et est bien mise en valeur par d'épais joncs chromés et de séduisantes poignées de potes s'ouvrant par affleurement. Le dessin des vitres est lui aussi très réussi. L'arrière enfin est harmonieux avec sa ligne "fastback" et son petit couvercle de coffre joliment dessiné. Tout compte fait, si un restylage de ce bouclier était opéré, il changerait radicalement mon avis sur cette berline de 4.70 mètres de long.
Mais quand on signe pour une Tesla, on à d'autres priorités, et l'habitacle est l'une d'entre elle. J'avais été bluffé par la Model S et sa tablette gigantesque. J'aimais aussi beaucoup son aménagement et les harmonies bien travaillés de ce cocon made in USA. Et bien là encore quelle déception quand j'ai vu l'habitacle de cette Model 3. En fait, j'ai l'impression que les stylistes ont commencer à le dessiner...puis sont partis en congés et que la voiture a été mise en vente en l'état! Moi, à part la tablette...je ne vois rien! Oui, c'est voulu mais que c'est triste. Et puis ce volant est d'une laideur, comment ont ils pu valider ce "détail"? Entrez dans une Twingo après et vous aurez le sentiment de monter en gamme! Non, cette planche de bord désespérément vide me fout le cafard, vite, un antidépresseur. Pour un peu je trouverais une Passat aussi sexy qu'une Bentley...
En fait Tesla à tout mis...dans sa tablette, c'est le "cerveau" de la voiture, la tour de contrôle. Quelle angoisse que d'imaginer un écran en panne! Dans cet "outil" se trouve tout, jusqu'au moindre gadget. Et j'avoue que mis en route ça en jette quand même. De plus la Model 3 est un véritable drone à 4 roues, elle embraque des caméras partout, elles restituent toutes les images sur cet écran qui est indéniablement ce qui se fait de mieux en terme d'équipement automobile. Pour le reste, on trouve de classiques sièges et une ambiance intérieure bien austère et triste, on est loin de la Model S nettement plus qualitative d'aspect. Mais le bonus est qu'elle se montre habitable et offre un grand coffre à l'arrière et un autre plus petit à l'avant.
Evidemment l'intérêt numéro 1 de l'achat d'une Tesla est de rouler en électrique. Ce type de moteur lui offre des performances redoutables, elle fait un 0 à 100 en 3.4 secondes, comme une BMW M5! Mais ici pas le son du V8 mais...celui des roues. Son autonomie reste bonne pour une voiture électrique, entre 400 et 500 kilomètres. Reste qu'il faudra passer par une borne de recharge rapide spécifique pour faire le "plein" rapidement. Chez vous, sur une prise domestique...ça reste très long, 11 heures.
Alors pour un usage urbain où péri-urbain elle est redoutable mais pour un grand parcours, il faudra s'habituer à "jouer" avec les applications de son smartphone pour bien jongler avec les chargeurs. Notez que ces derniers sont payants et qu'un plein revient au final via ces application presque aussi cher que du gasoil, mais ça on en parle peu. Et oui, on a beaucoup fait croire que les voitures électriques qui ne mettaient plus une goutte de carburant fonctionnaient gratuitement, c'est faux et si le marché explose, les règles du jeu vont évoluer, il faudra bien récupérer les juteux bénéfices de la TIPP.
Nous verrons si le pari d'Elon Musk était le bon, sa marque qui n'a pas encore 10 ans fonctionne bien mais elle fait souvent polémique. Seul l'avenir nous dira si l'ère des moteurs thermique est fini...et pourquoi les groupes pétroliers continuent d'investir des milliards pour trouver de nouveaux gisements...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 30 Août 2019, 15:29

A l'Autostadt...

"Volkswagen Golf C Diesel."

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"Fumantes économies."

Il n'y a pas que la GTi dans la vie et il serait trop simple de résumer l'histoire de la Golf première génération à cette version légendaire. Dévoilée en mai 1974, la compacte des Volkswagen est un coup de poker. Face aux semi échecs d'une gamme à moteurs arrière, la marque de Wolfsburg tente le tout à l'avant et laisse un jeune styliste Italien dessiner l'auto, un certain Giorgetto Giugiaro. Première satisfaction, la voiture plaît. Bien dans l'air du temps, la Golf affiche une ligne compacte et un format idéalement proportionné. Cette catégorie naissante va se calquer sur un style "hatchback", un dessin deux volumes avec un hayon prenant souvent le même angle, ça plaît.
Elle mesure 3.70 mètres et se montre logeable et pratique, merci la porte arrière et la banquette rabattable. Son look est sans fioritures mais gage d'une bonne tenue dans le temps. Avant plat avec une calandre en plastique noire dans laquelle sont logés deux optiques ronds, c'est la signature de la Golf. Le capot est légèrement incliné et un trait horizontal "coupe" la caisse en deux. Les passages de roues sont bien marqués et la custode épaisse donne du "corps" à l'auto. Derrière de petits feux, qui grandiront ensuite, entourent la plaque d'immatriculation.
Dans la Golf, nous sommes plongés dans une ambiance "teutonne", ça ne rigole pas mais c'est fonctionnel et rationnel, tout est à portée de mains et ergonomique. Mais le design carré évoque l'architecture de l'est de l'Allemagne!
Née avec un moteur 4 cylindres 1.5 litres de 70 chevaux, la Golf inaugure la traction avant. Monté transversalement, il réduit également le compartiment mécanique. Quelques mois plus tard arrive un minuscule 1.1 litres de 50 chevaux, un modèle qui "tire" les prix vers le bas et fait un prix d'appel attractif pour la nouveauté de Volkswagen.
C'est un an lus tard, en septembre 1976 que la Golf s'équipe d'un moteur diesel. A l'opposé de la GTi qui focalise toutes les attentions, la Golf diesel mise sur l'économie à tous les étages. Ah, ces mazouts, ils n'ont finalement jamais réunis le meilleur des deux mondes. A l'époque ils étaient mou, bruyants et fumants, par contre ils étaient incassables! Trente ans plus tard ce sera l'inverse, performants, silencieux et équipés de multiples filtres, les voilà devenus fragiles comme du cristal...
La Golf diesel c'est un moteur 4 cylindres 1570 Cc qui sort 54 chevaux. Elle affiche 143 Km/h en vitesse de pointe, ce qui suffit pour emprunter les autoroutes...généralement sur la voie de droite, c'est la GTi qui déboule à gauche. Elle ne fait pas exception, après un moment à attendre que le voyant de préchauffage s'éteigne (les jeunes n'ont pas connu ça!), les castagnettes s'emballent dans un concert...bruyant. Tout vibre gentiment, volant, levier de vitesses, pédales mais tout est sous contrôle. Pourtant le contrat est rempli, la Golf diesel est peu gourmande et incassable, un peu d'huile à renouveler quand on y pense et elle part pour un demi million de kilomètres.
Il y avait aussi un dernier écueil, ces modèles mis un peu à l'écart devaient souvent se contenter d'une seule finition, souvent sommaire. On frisait l'indigence niveau présentation et équipements, en général la plupart de ces modèles étaient commandés comme véhicules de société où servant d'"outils" à avaler des kilomètres tout au long de la journée.
On aura depuis longtemps sauvé la Golf MKI dans sa version GTi puis la cabriolet, les autres ont été en revanche délaissées. Pire pour les diesel qui sont tout l'inverse de la GTi. Le musée de Wolfsburg en possède une de 1982 absolument impeccable. Dans cette livrée rouge et en 3 portes, j'avoue que de loin on pouvait presque la confondre avec la GTi...de loin seulement!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 31 Août 2019, 11:34

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"Peugeot 205 Junior."

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"Jean's...tonique?"

Agissant comme un défibrillateur, la 205 de Peugeot va relancer la marque Française bien au delà de ses espoirs. La 205 est une déferlante, la mise en vente rapide de la GTi agit comme un catalyseur, on se l'arrache! Il faut dire que la petite Française à presque tout d'une grande, un look séduisant et moderne, une vraie polyvalence grâce à une gamme bien fournie et riche et une politique tarifaire "juste", le tout avec une fiabilité sans reproches.
La gamme 205 est complète et tout se passe dans le meilleur des monde quand en 1986 on décide de lui adjoindre une version d'entrée de gamme qui doit afficher un prix canon. L'idée semble simple mais il est plus compliqué de créer une voiture bon marché qu'une supercar où l'enveloppe budgétaire est limitée.
Alors c'est simple, on prends un caisse de 205 d'entrée de gamme et on la dépouille au max, en toute logique on obtient un produit d'appel...parfaitement invendable! Ce qu'l faut, c'est un emballage, croire que l'on a du luxe mais avec une simple illusion.
La 205 "Junior", c'est ça! Au départ, elle n'est disponible qu'en un modèle, une seule version à l'unique carrosserie 3 portes. La teinte la plus économique, le blanc, adopté! On lui a retiré se baguettes latérales, pour moins cher on lui appose des filets latéraux et un monogramme "Junior" sur les ailes avant et on retrouve cette décoration sur les enjoliveurs de custode. Les pare-chocs sont bruts mais s'offrent une baguette de chrome et les roues sont recouvertes d'enjoliveurs provenant de la finition "XR" et peints en blanc. Enfin derrière et inscrit "Junior" sur le hayon, c'est tout.
En ouvrant le portière, on découvre le coup de génie de ce modèle, d'un côté le dénuement le plus total d'un tableau de bord ultra chiche et de l'autre une sellerie inédite façon jean's qui cible une clientèle jeune, malin!
Mais en réalité, la 205 Junior est d'une pauvreté qui en fait aujourd'hui tout son charme, les plus jeunes ne doivent pas comprendre comment on pouvait prendre la route avec le minimum vital! La lunette arrière ne dispose pas d'essuie-vitre ni même de dégivrage (si!), les pneus sont de la taille d'une mobylette, du 135SR13 et le feux de brouillard a été retiré. Quand à l'unique rétroviseur...il se règle à la main de l'extérieur.
Dedans c'est guère mieux, la sellerie amusante et la moquette bleue tente de faire oublier l'absence de montre où encore d'aérateurs centraux où d'allume-cigare. Tant qu'on y est notons que les accoudoirs de portes sont remplacés par des poignées, que la porte de la boite à gants est restée à l'usine et que même le totaliseur partiel est partit aux oubliettes. A se demander si la conception d'un nouveau fond de compteur dépouillé ne revenait au final pas plus cher... La publicité met en avant des sièges inclinables munis d'appuie-tête, waouh! N'oublions pas l'antenne de toit de série et le pré-équipement radio, une débauche de luxe! Ah si, une option était disponible, une teinte gris "Futura" métallisée.
Sous le capot se loge un moteur minuscule, un ensemble 954 Cc de 45 chevaux associé à une boite 4 vitesses. L'avantage d'un tel dépouillement est que la petite Peugeot pèse moins de 750 kilos, au final en ville elle se débrouille correctement et se montre même assez agréable.
La publicité va réussir à en faire une version séduisante, à la télévision, la radio, sur les affiches où dans la presse, elle est partout, et en dessous en gras son prix, 46.900 francs. C'est l'une des voiture les moins chère sur la marché et c'est une 205, elle est plébiscitée! Les parents aident leurs enfants pour qu'ils roulent dans une voiture neuve et moderne, les retraités y trouvent leur compte, c'est bien mieux qu'une 4L dont ils se séparent et comme seconde voiture pour Madame, c'est ce qu'il faut.
Celle qui ne devait être qu'une opération ponctuelle reste au catalogue et devient un modèle à part entière. Au fil des millésime elle adopte les changements de planche de bord et s'étoffe un peu. On lui donne accès à une version 5 portes, de nouveaux coloris sont désormais disponibles et arrivera ensuite une version diesel. L'équipement montera d'un cran par la force des choses mais aussi face à une concurrence qui la menace, certaines lacunes ne sont plus acceptables. Pourtant elle restera quasiment jusqu'au bout au catalogue, elle y disparaît en 1994, remplacée par la 106 Kid, sa digne héritière.
Elles ne courent plus les rues mais elles méritent aussi d'êtres sauvées car la 205 Junior à marquée les esprits. Cette jolie 5 portes a été bien préservée et son jeune propriétaire s'amuse toujours de son étonnante cote d'amour. Les gens se retournent sur elle, sans doute leur rappelle elle des souvenirs et pourquoi la conception de leur première progéniture...et oui, les sièges en jean's inclinables avaient aussi une utilité détournée...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 31 Août 2019, 12:54

A l'Autostadt...

Tiens, voilà un engin que je connais bien...et qui malgré ses quelques caprices me manques beaucoup.

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Madame Bubu appréciait d'ailleurs beaucoup son confort, le MP3, c'est quand même génial...
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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 31 Août 2019, 13:19

A l'Autostadt...

"Alfa Romeo Alfasud Super."

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"La rouille m'a tuer."

C'est habillement qu'Alfa Romeo à franchi le cap difficile de l'après guerre. Le choix de produire des modèles plus accessibles et grand public sera forgé par la conservation de l'ADN Alfa, du caractère et un soupçon de sportivité. Le succès sera au rendez-vous grâce à des gammes bien choisies et un large spectre de modèles dont nombreux seront ceux qui entreront dans la légende.
Devenu généraliste, Alfa Romeo voit l'arrivée de modèles toujours plus petits dans les gammes de ses rivales Européennes, l'idée de proposer cette alternative prends forme mais il n'est pas question de lancer une citadine asthmatique et insipide. D'ailleurs, ce n'est pas une citadine que la marque Italienne compte dévoiler mais une compacte, une auto révolutionnaire.
Elle est présentée pour la première fois au salon de Turin 1971 et ce modèle de petit format étonne les clients qui n'avaient jamais vu une Alfa si petite. Afin de redynamiser le sud de l'Italie, c'est en bas, à Pomigliano d'Arco qu'elle est construite, d'où son nom, Alfasud. Si son format compact est inhabituel, c'est techniquement que l'Alfasud est innovante. J'ignore si la marque au trèfle à copiée la GS de Citroën mais elle va lui emprunter deux éléments majeurs, la traction avant et un 4 cylindres à plat dit "Boxer". C'est aussi sur le style que la Transalpine "pompe" Citroën car elle se présente comme une voiture bicorps à coffre et non à hayon, une belle erreur qui sera corrigée quelques années plus tard.
Alors à quoi elle ressemble cette "petite" Alfa? Et bien d'abord il faut savoir que c'est le talentueux Giorgetto Giugiaro (encore lui!) qui en signe sa ligne, c'est aussi lui qui va dessiner sa plus grande rivale l'année suivante, la Golf. Assez ronde, l'Alfasud est moderne pour une auto du début des années 70, ses grands phares rectangulaires aux bords arrondis changent des feux ronds encore très répandus dans les années 70...comme la Golf. Evidemment, elle conserve en son centre le traditionnel cœur de calandre chromé. Ses dimensions sont réduites, moins de 4 mètres mais elle réussi néanmoins dans ce format à faire ressortir une certaine force et une identité forte. De grandes surfaces vitrées donnent un sentiment d'espace à bord. Quand à l'arrière presque typé fastback, il se donne des allures de voiture Japonaise je trouve. La petite malle est fort peu pratique mais la Peugeot 104 fera ce même choix avant elle aussi de revenir plus tard à un hayon, quelle drôle d'idée quand même.
En entrant à bord, ont découvre un univers à la fois sportif avec son volant tulipé à trois branches et ses compteurs ronds mais aussi une économie où les plastiques bon marché fleurissent dans cet habitacle où tout semble fragile. En revanche elle se dote d'un volant réglable en hauteur ce qui était très rare à cette époque. La qualité perçue n'était pas son point fort et sera le boulet qu va traîner Alfa Romeo pendant de nombreuses années. Quand à sa carrosserie sensible à la corrosion, elle restera comme l'un des faits marquant et défavorable de la "petite" Italienne.
Au départ, son moteur 4 cylindres à plat 1.2 litres de 63 chevaux fait l'unanimité, nerveux, il fait honneur à cette voiture au sang chaud...mais elle peut faire beaucoup mieux. La Ti arrive en 1973 et malgré une puissance bien timorée, 68 chevaux, elle va inaugurer la saga sportive de l'Alfasud. Au fil du temps elle passera à 75 puis 84 chevaux pour culminer à 405 chevaux dans les années 80 où la concurrence est plus que jamais d'une grande férocité. C'est ainsi qu'en 1983 la petite Alfasud laisse place à une 33 plus imposante mais qui inaugurera une passe difficile pour la marque Italienne. Finition, fiabilité, Alfa Romeo va se relâcher et le payer cher. Érosion massive des ventes et quasi faillite, même les fidèles partent voir ailleurs et les Alfa sont invendables sur le marché de la seconde main. Il faudra attendre le milieu des années 90 pour remettre de l'ordre avec la 156, ouf!
Mais que sont devenues les Alfasud? Il s'en est vendu près d'un million d'exemplaires et toutes semblent avoir disparues. Et oui, vous l'avez deviné, la rouille! L'Italie utilisait des aciers de très mauvaise qualité et quasiment pas protégés, la légende veux même que les Alfa Romeo rouillaient déjà sur les parkings des usines! Dieu merci, tout ceci n'est qu'un mauvais souvenir mais pour l'Alfasud, cette maladie lui sera fatale. Alors voir un modèle de toute première génération dans cet état, c'est un petit événement! Cette "Super" de 1979 roule avec un 4 cylindres à plat 1286 Cc de 68 chevaux. J'ai craqué pour cette petite Alfa absolument adorable dans cette configuration assez minimaliste et sans un point de rouille, comme sortie d'usine...mais en 2019!

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 31 Août 2019, 16:27

Au Mesnuls...

Un petit aperçu des modèles arrivés.

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Un sympathique plateau et très varié.
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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Sep 2019, 07:21

Aux Mesnuls...

"Renault 25 TXi "Olympique 92"."

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"Du blanc pour les bronzés."

L'événement est international, nous sommes en 1992 et la France va accueillir les jeux olympiques d'hiver, les précédents s'étant déroulés en 1968 à Grenoble. C'est la station Savoyarde l'Albertville qui a été élue à cette occasion, un honneur tant elle a été mis en lumière par les médias. Cette couverture est une tribune pour les innombrables sponsors qui veulent lier leur noms à cette fête sportive.
Sur son territoire, c'est Renault qui décroche le titre, il sera le seul constructeur Français automobile partenaire officiel des jeux olympiques. Un hommage à la R20 de Gérard Jugnot dans le film "Les bronzés font du ski", pas sûr... Le losange s'affiche partout et prête ses modèles pour le déplacement des sportifs et la logistique. En tout, 1500 voiture blanches recouvertes de stickers serviront de navettes dans la station de ski Française. Le constructeur en profite aussi pour décliner une vague de série limitées au sein de sa gamme.
Renault affiche une large gamme à cette époque et toute la gamme aura droit à cette variante. Baptisées "Olympique 92", voici les modèles qui seront déclinés en série limitée: Clio, R19, R21, R25, Espace et même le Jeep Cherokee et l'Alpine A610!
Attention, chaque modèle est absolument identique et aura un nombre limité. La Clio est une 1.7 RT, 1800 exemplaires. La R19 est une 1.7 TXi, 500 exemplaires. La R25 est aussi une TXi 2.0 litres mais c'est 300 exemplaires fabriqués. L'Espace n'en aura droit qu'à 100 modèles sur la base de la V6, le Cherokee c'est 49 unités de sa version Limited 6 cylindres et enfin le collector absolu reste l'Alpine qui était réservée aux VIP, seul 2 modèles verront le jour mais n'ont jamais été mis au catalogue.
C'est ici la R25 qui nous intéresse. En 1992, elle est sur le point de passer le flambeau à la Safrane qui n'a pas encore été dévoilée. Sortie en 1984, la grande berline tricolore cartonne. Confortable, spacieuse et pratique avec son hayon elle séduit les pères de famille. Certes la finition était moyenne, l'électricité parfois capricieuse et le dessin de sa planche de bord ne séduisait pas tout le monde. Mais avec plus de 780.000 exemplaires écoulés, la R25 restera comme un très bon souvenir pour le constructeur.
On l'a vu, la version retenue pour cette série limitée à 300 exemplaires "Olympique 92" sera la TXi, l'une des plus huppée avant la V6. Cette version à vue le jour en 1988, lors du restylage du modèle. Elle s'équipe du 4 cylindres essence "Douvrin" de 2.0 litres à 4 soupapes par cylindres et alimenté par injection, il sort 140 chevaux. En ce qui concerne la présentation et l'équipement, elle s'apparente à la V6, soit quasiment la totale.
On retrouve la face avant spécifique avec ses phares à double paraboles qui déportent les clignotants dans les boucliers. Boucliers peints, feux de brouillard, chromes, jantes en alliage et aileron arrière, cette TXi respire le haut de gamme de l'époque mais aussi la fin de sa carrière.
A bord c'est l'ambiance R25, des fauteuils en velours à l'allure ultra confortable et bien mous, des tas de boutons pour les équipements électriques...et des plastiques gris peu mis en valeur avec la casquette typique des Renault de cette époque qui recouvre les compteurs...et que mon père exécrait!
La version "Olympique 92" y rajoute sa touche d'exclusivité. Elle n'est disponible qu'en blanc, comme toute la gamme. Elle reste fort discrète à l'extérieur, on note simplement les inévitables stickers sur les portes arrières et au dessus des baguettes, un badge "Olympique 92" sur le hayon et des jantes peintes en blanc avec un rebord poli.
C'est surtout dedans que l'on trouve le plus d’exclusivité. Des sièges en cuir sont montés de série, ils sont gris clair à passepoils bleu. On retrouve ce revêtement sur les accoudoirs de portes et à l'avant au centre. On profite de la climatisation, des 4 vitres et de rétroviseurs à commandes électriques tout comme les sièges. La chaîne stéréo à commandes au volant est aussi de la partie, ce qui faisait de cette version vendue plus de 180.000 francs un modèle au tarif assez corsé.
Sans doute reste-il bien peu d'exemplaires et par chance, j'ai pu croiser ce modèle ici aux Mesnuls. Son jeune propriétaire l'a conservée d'origine et avec sa patine. Il manque la stéréo et j'ai un doute sur la présence des boiseries et de la housse à vêtements incorporée dans la plage arrière, des équipements sans doute récupérés d'une "Baccara". Mais ce "collector" est intéressant car il remémore un événement médiatique d'ampleur pour la France qui m'avait marqué, j'avais 17 ans. Ah oui, j'avais les pin's Renault de cette époque et même 3 miniatures dédiées fabriquées par "Solido" et qui sont toujours dans leur boite au chaud.

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