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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Claude » 08 Août 2019, 15:48

Super ! :D

Merci Stéphane pour cette présentation détaillée !

Au plaisir,
Claude
Classique : Qui est conforme aux usages, ne s’écarte pas des règles établies, de la mesure.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 08 Août 2019, 17:43

Le tour chez Seat sera rapide, on repasse par le jardin qui est au final le plus intéressant à visiter!

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Puis on arrive au pavillon Porsche.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 08 Août 2019, 17:49

Déco sympa c'est vrai.

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Il y avait aussi quelques modèles à l'échelle 1 mais interdiction de monter à bord...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 08 Août 2019, 18:34

A Chantilly...

"Ferrari 348 TB."

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"La petite Testarossa."

Le séisme provoqué par l'arrivée en 1984 de la Testarossa va obliger le constructeur Italien à revoir en profondeur le reste de sa gamme. C'est par le bas que le plus gros de ventes se fait, la berlinette 328, aussi belle soit elle, n'est plus dans le coup et est le symbole d'une époque passée, celle des années 70. Le décalage est encore plus flagrant quand sur les salons automobiles on voit sur le même stand cette ultra futuriste Testarossa qui casse les codes et à ses côtés une 328 ressemblant à un jouet ancien, et si le changement c'est pas maintenant, il devra se faire de manière radicale.
Le temps sera bien long, heureusement la 328 à une ligne si majestueuse et désirable qu'elle trouve toujours des clients. Pendant ce temps les ingénieurs peaufinent celle qui doit lui succéder et chez Pininfarina on doit suivre une feuille de route dictée par le mouvement institué par la Testarossa.
Le fruit de ce travail voit son aboutissement en 1989, la marque de légende Italienne porte toujours le deuil de la disparition de son fondateur un an plus tôt. Mais l'aventure doit continuer et il faut regarder droit devant. Une page se tourne quand on découvre cette nouvelle 348, l'ère de la 328 est définitivement enterré et on compte partir sur un nouvel ordre esthétique.
La Testarossa a été un phénomène, il fallait tirer partit de cette icône et offrir une berlinette reprenant ses gènes esthétiques marqués. C'est clair et limpide, Pininfarina signe ici une mini Testarossa et c'est aussi sans doute ce qu'on lui reprochera le plus.
Pourtant j'ai toujours été séduit par son look. Basse, compacte, trapue, la 348 à je trouve un look d'enfer hyper. L'avant plongeant avec son capot lisse et ses phares escamotables est une excellente mise en bouche. Des feux longue portée encadrent une entrée d'air trapézoïdale. Légèrement bombés, les flancs jouent la provoc' avec ces grilles énormes en forme de griffes qui cisèlent son profil. En revanche l'arrière moins caricatural joue la carte de l'élégance avec ses arches en pente douce où sont creusés des entrées d'air au niveau des vitres de custode. Hommage à la 246 GT avec cette petite lunette à la courbure fabuleuse, quelle pièce pourtant que peu remarquent.
La capot arrière plat est "cisaillé par des volets d'aération" et c'est surtout la poupe qui change radicalement de la 328 en délaissant les feux ronds au profit d'une grille noire derrière laquelle sont dissimulés des feux rectangulaires. Légèrement pincé, le derrière de cette machine offre comme une sorte de minuscule aileron. Mais ce popotin bien fichu complète un dessin qui sous tous les angles offre une parfaite homogénéité.
On ressent un véritable effort à bord. Nous sommes encore à la afin des années 80 mais la finition à bien progressé par rapport à ce qu'elle était jadis. Le style du mobilier ne fait pas dans le clinquant, c'est sobre, un peu carré mais on a vu tellement pire dix ans plus tôt que ça en devient une bonne surprise. Regroupée sus sa petite casquette l'instrumentation est étonnamment sobre avec seulement 4 cadrans! Deux autres sont installés sur la console centrale où l'on retrouve une climatisation régulée "à touches" ainsi que des fonctions électriques pour les vitres et rétroviseurs. Le levier de vitesse "magique" dans sa grille de métal est là, pour certains il justifie à lui seul l'achat!
Au chaud, à l'arrière se tapit le V8 3.4 litres de 300 chevaux qui cette fois est disposé de manière longitudinale. Il n'est pas nouveau, c'est une évolution de celui qui trouve sa place sous la 328 et la Mondial T. On aura beaucoup dit de mal de cette 348 et pourtant ce moteur chantant et vivant semble aujourd'hui faire l'unanimité. Épaulé par son excellente boite à 5 rapports, elle reste virile à piloter mais plus civilisée que la 328. Lentement Ferrari met sur le marché des voitures plus douces se rapprochant de la polyvalence qui fait le succès de la Porsche 911. Reste que si l'on "cogne" dans la pédale de droite, la 348 devient diabolique et vous colle au siège dans une symphonie d'enfer au rythme de 5.6 secondes au 0 à 100 et moins de 25 secondes pour avaler le kilomètre Certes vous me direz qu'un bon bloc mazout d'aujourd'hui est capable d'aussi bien mais assis au ras du sol et avec le son qui va bien, on vit réellement les performances!
Faite pour être pilotée sur circuit, la berlinette de Maranello demande à son pilote un minimum de savoir faire car menée à haute vitesse, il faut bien connaître cette monture afin de la dompter et jouir de toute sa quintessence. C'est d'ailleurs ce qui lui sera reproché, elle ne pardonne pas si on la brusque trop. La 348 demande à être "décodée" avant une utilisation optimale.
Disponible en "Berlinetta" (la TB), on peut aussi se l'offrir en version "Targa"...ah non, ça c'est chez Porsche, chez Ferrari on dit Spider (la TS) mais au fond c'est la même chose, un simple hard top à déposer au dessus du poste de pilotage. Pour moi, ce "bloc" noir "casse" la ligne et je lui préfère de loin le coupé fermé où la décapotable qui sera présentée en 1993. Une déclinaison pour laquelle la 328 avait été privée. Il faut dire que les cabriolets avaient été diabolisés dans les années 70/80 avant de connaître un retour fracassant dans les années 90. Disparus à nouveau de nos catalogues, espérons qu'ils reviennent rapidement sur nos routes, les SUV...ça va 5 minutes!
Revue en 1993, la gamme est légèrement relookée et la finition améliorée, la direction assistée est aussi désormais de série. Les trains roulants ont été revus pour qu'elle soit moins pointue à piloter et la répartition des masses optimisée. La mécanique optimisée passe de 300 à 320 chevaux. En 1995 sa production cesse pour laisser place à la F355 qui est en réalité une sorte de 348 Phase II mais au style bien plus consensuel et au comportement plus sain.
Ce sont 8800 exemplaires qui en seront vendus, ce qui est très bien pour un modèle "mal aimé" et tant décrié. C'est bête mais j'ai adoré ce modèle jaune "Giallo". Sa ligne, sa teinte, cette Ferrari toujours dans l'oubli est peut être la bonne affaire du moment, certes ça n'est pas donné mais elle reste encore relativement accessible. Mieux qu'une épargne hasardeuse, voilà une source de placement bien plus intéressant et ludique, encore faut il en avoir les moyens...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 09 Août 2019, 03:42

A l'Autostadt...

"Porsche 356 Speedster."

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"Breakfast in America."

A peine éclose, la Porsche 356 séduit par ses lignes et son tempérament bien marqué. Malgré une puissance limitée à 40 chevaux, le 4 cylindres à plat offre du plaisir et réussi à faire oublier que la plupart des composants de cette petite voiture de sport sont étroitement où directement dérivés de a VW Coccinelle.
En 1951, le coupé et la cabriolet entament leur voyage à travers la planète, l'usine de Zuffenhausen peut enfin fournir en nombre et des 356 sont embarquées par bateau direction les USA. Les clients y sont nombreux, d'ailleurs l'Amérique deviendra rapidement le premier pays en terme de ventes, Ferry Porsche ne s'était pas trompé.
C'est là-bas que vit Max Hoffman, il réside à New York depuis 1950 mais est un immigrant d'origine Autrichienne. Hoffman est un homme d'affaires passionné et surtout qui sais renifler les bonnes affaires. Il sait aussi ce qu'aime la riche clientèle d'outre Atlantique en terme d'automobile et qu'elle est nombreuse et prête à acheter sans compter pour une voiture dont ils auraient le coup de cœur. Hoffman va donc devenir importateur de voitures Européennes de luxe, principalement des modèles de sport élitistes. En parallèle, et aussi pour faire bouillir la marmite, il est importateur officiel de Volkswagen. Curieusement, la Coccinelle est devenu un best seller aux USA, elle qui est aux antipodes de ce que produit Detroit!
L'importateur est devenu rapidement très influent envers les constructeurs, ces derniers l'écoutent religieusement afin de les conseillers si bien que certains grands noms de l'automobile Européenne fabriqueront des modèles en écoutant ses conseils. Hoffman va donc contacter Ferry Porsche car il à la certitude qu'un modèle plus "viril" sur la base de la 356 serait un carton chez l'oncle Sam.
Porsche avait cependant devancé la demande en commercialisant en 1956 le "Roadster America". Il s'agissait d'une 356 radicale disposant d'un pare-brise en deux parties plus bas, de portes évasées sans vitres et d'un habitacle dépouillé. Ce "Roadster America" anticipait aussi les normes US avec des pare-chocs à "bananes" de protections que l'on retrouvera ensuite sur toutes les 356. Le moteur était le 1.5 litres de 70 chevaux récemment proposé sur la 356 dès 1952. Elle pouvait alors atteindre 175 Km/h mais elle était si radicale qu'elle ne sera construite qu'à une poignée d'exemplaires, 16 au total.
En Allemagne on se met au travail, Erwin Komenda, le dessinateur de la 356, revoit sa copie pour cette version. Les retouches sont subtiles, le pare-brise très incliné est beaucoup plus étroit et ses montants sont recouverts d'un mince morceau de chrome. Elle hérite du "Roadster America" de ses pare-chocs à bananes mais s'offre des grilles d'aération à côtés des clignotants. les vitres latérales sont en plexiglas démontables, l'habitacle est raccourci et la capote est simplifiée, elle sert surtout à protéger la voiture quand elle est stationnée. Le moteur est repris du "Roadster America", c'est le 1.5 litres de 70 chevaux.
Fabriquée chez Reutter, la voiture est disponible dès l'automne 1954 et comme l'avait promis Max Hoffman, les Américains en sont fous! James Dean s'en offre une mais d'autres célébrités et people veulent se faire voir à bord de ce jouet qui fait fureur. Et comme son prix ne dépasse pas les 3000$, le Speedster est bien placé.
L'année suivante, en 1955 le Speedster est modifié pour coller au reste de la gamme qui évolue. Elle devient 356 A Speedster Super 1600 et sa puissance passe à 75 chevaux. Il existera aussi au même moment une 356 A 1500 GS Carrera GT Speedster qui sortait 115 chevaux et lui faisait atteindre les 200 Km/h.
La carrière de la Speedster cesse en 1958 et Porsche en aura vendu 4144 exemplaires. L'histoire est en marche, Porsche s'est fait un nom et les cadences sont soutenues, plus rien ne va arrêter la marque légendaire au cheval cabré, symbole de la ville de Stuttgart.
Ce modèle exposé ici de 1954 est l'un des 4 premiers fabriqués. Aussi neuf, voir mieux qu'à sa sortie d'usine, il est exposé dans ce recoin de l'espace Porsche du site Wolfsburg.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 09 Août 2019, 16:21

A Chantilly...

"Abarth 124 Spider.

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"Le scorpion Japonnais."

Deux Spider de légende naissent en 1966 de l'autre côté des Alpes, la Duetto chez alfa Romeo et la 124 Spider chez Fiat. Ce qui est étonnant, c'est leur carrière et leur incroyable longévité. La Fiat achèvera la sienne en 1985 et l'Alfa en 1993, des dinosaures!
Mais c'est la Fiat qui nous intéresse ici. Au départ, en 1966, c'est une fine décapotable deux places dessinée par Pininfarina et dotée d'un moteur deux litres vif et plein de caractère. Avec une taille Européenne, c'est le modèle idéal crée pour le marché Américain. En ce temps, c'est la cible première, le fantastique dollar est un gage de juteux bénéfices, les Anglais et les Italiens l'ont vite compris et ils seront les meilleures représentants du vieux continent en la matière.
Débarquée par cargos entiers, la 124 Spider cartonne aux USA, Fiat n'ose même plus la remplacer et va améliorer au fil des ans son modèle fétiche. Les années 70 seront traversées en douceur et même à l'aube des années 80, la 124 Spider trouve encore des clients. Pourtant les cabriolets sont plus que jamais sur le déclin et surtout aux USA où ils sont jugés dangereux.
En 1981 Pininfarina reprend le modèle à son compte, le logo Fiat disparaît et la voiture se modernise...enfin elle s'empâte et perd de sa finesse. Mais pour le Spider Alfa c'est encore bien plus dramatique! Rebaptisée Spider Europa, elle sera avec l'Alfa Romeo l'une des gloires du passé à être encore vendue aux "States" avec succès, ce qui est assez incroyable tant elle était obsolète!
En 1985 c'est enfin l'heure de la retraite et Fiat laisse le créneau vacant quelques années avant de remettre sur le marché un autre modèle tout aussi marquant, la Barchetta en 1994. L'adorable roadster aura aussi un vif succès mais il ne sera pas distribué aux USA. En 2005 elle cesse d'être fabriquée et Fiat rationalise sa gamme.
Dans les années 2000, c'est le retour en grâce de la Fiat 500. Le citadine est un carton commercial tel que Fiat délaisse toute sa gamme pour ne se concentrer que sur elle! Au catalogue du constructeur populaire Italien, à part elle, pas grand chose, c'est même une gamme 500 qui se développe autour de la petite transalpine à succès.
Mais en 2015, surprise, Fiat annonce le retour de la 124 Spider! Dix ans après l'arrêt de la Barchetta, c'est enfin le retour d'un cabriolet plaisir au sein de la gamme Fiat. Peu s'y attendaient mais Fiat à profité d'une collaboration avec Mazda pour développer son propre modèle sur la base de la MX5. Alors on pouvait craindre une "Mimix" rebadgée et sans inspiration vendue moins chère mais non, Fiat à fait un véritable effort et propose une alternative crédible à la Japonaise.
Un lourd travail a été réalisé sur le dessin et seule la cellule centrale reste identique entre les deux modèles. Pour le reste, tout est différent à l'avant jusqu'au pare-brise. La Fiat ne cherche pas à faire du moderne comme la MX5 mais renoue avec le passé en stylant un visage néo-rétro des plus réussi. Forme des optiques, calandre et bossages de capot sont des rappels discrets au modèle de 1966. C'est moins marqué à l'arrière où il aura été impossible pour des raisons de coût de créer cette poupe en forme de trapèze si spécifique à la 124 originelle. Les feux tentent avec subtilité de retrouver ces traits mais si on ne s'intéresse pas aux voitures du passé, on ne fera pas le rapprochement. En comparant la Mazda avec la Fiat, ce sont vraiment deux modèles très différents sur le plan du style et c'est tant mieux, moi j'aime les deux même si j'ai une petite préférence pour la Japonaise mais chut!
En ouvrant la portière en revanche on comprend que les finances ont imposées que le petit jeu cesse ici. Oui, à part le logo sur le centre du volant, tout est identique où presque. Bon, ce n'est pas un mal, la planche de bord de la Mazda est sympa et bien réalisée et puis avec son écran central tactile, elle entre dans une nouvelle ère qu'apprécieront beaucoup les plus jeunes clients. Le bonheur de conduire une MX5 est aussi du en grande partie à son comportement ludique (c'est toujours une propulsion) et sa position de conduite allongée au ras du sol est un délice. Le tout avec une direction précise et un levier de vitesses ultra court, on retrouve tout ça sur la 124, ouf!
Mais en levant le capot avant, surprise, les deux roadsters n'ont pas les mêmes moteurs. Sur la Fiat, c'est un 1.4 litres "Multiair" de 140 chevaux. Il est dopé par un turbocompresseur mais son comportement est plus bourgeois que dans la Japonaise à moteur équivalent de 131 chevaux. En fait, la moins puissante (la Mazda) est plus ludique à prendre en mains. Et pour plus de plaisir la version 160 chevaux apporte tout ce qu'il faut pour faire corps avec cette craquante et légendaire décapotable.
Chez Fiat, on a donc décider de réagir en proposant sous son label Abarth une version plus épicée. Le bloc 1.4 litres est identique mais sa puissance est désormais portée à 170 chevaux. Plus prompte à l'accélération et plus performante, elle profite en plus d'une sonorité plus envoûtante due au bienfait des quatre sorties d'échappement signant un look des plus suggestif. Car oui, une Abarth, c'est aussi et surtout une tronche et sur la 124, c'est le grand méchant look! Bouclier avant plus épais avec de larges prises d'air et capot noir mat donnent le ton, sympathique rappel du passé que j'apprécie beaucoup. Ne passons pas sur les jantes plus grandes, les petits bas de caisse latéraux et un pare-choc arrière qui reçoit les quatre sorties de "cheminée". Ah oui, le couvercle de coffre noir mat là encore, j'adore sans oublier les logos frappés du scorpion car oui, ce n'est plus une Fiat, c'est une Abarth!
A bord on joue avec de petits détails subtils et des rappels de couleurs associés à une sellerie en cuir spécifique. C'est ludique, sportif et moderne, bref c'est je trouve réussi. En revanche même dans cette version haut de gamme à 40.000€, impossible d'avoir une capote électrique. La MX5 l'a toujours proscrite mais pour avoir essayé ce décapotage manuel, je doit avouer qu'il est bluffant. D'une seule main on bascule en arrière la capote après avoir déverrouillé la poignée Idem pour la refermer où tout se fait sans avoir à bouger de son siège, il suffit juste de tendre le bras. Au moins aucun risque de panne et on a pas fait plus rapide!
Voilà qui est rassurant, il existe encore des modèles dédiés au plaisir, des voitures réservées à des amoureux des joies de l'automobile, ceux qui sont montrés du doigt comme des pollueurs égoïstes. Ah, triste époque où la voiture est injustement diabolisée, je ne désespère pas qu'un jour la roue tourne et que les constructeurs renouent avec ce plaisir des joies simples.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Claude » 09 Août 2019, 17:25

Merci Stéphane !

Une fois de plus, tu nous présentes une auto fort sympathique.

@+
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 10 Août 2019, 03:35

A l'Autostadt...

Nous marchons à l’extérieur pour nous approcher de ces deux grandes tours de verre.

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Ce sont deux cylindres qui contiennent des voitures neuves et que le client peut venir chercher ici. Tout est entièrement automatisé et c'est un ascenseur qui se charge de tout.
Pour entrer dans l'édifice, il faut encore payer car ici on peu participer à quelques activités sur option...et ça grimpe vite!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 10 Août 2019, 04:01

A Chantilly...

"BMW I8 Roadster."

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"Ecolochic."

Pour tout vous avouer, ce concept Vision Efficient Dynamics présenté en 2009 par BMW m'a si peu marqué...que j'ignorais même son existence! Car aussi réussi soit il, cette voiture aux lignes si futuristes ne laissait pour moi présager aucune suite, un amusement pour designers déjantés, rien de plus.
Pourtant aussi incroyable que ça puisse paraître, 5 ans plus tard la marque Allemande le propose à son catalogue quasiment sous la même forme! En 2014, voilà celle qui se nomme maintenant I8 être la grande sœur de la citadine I3. Les lignes sont à peine croyable, cette voiture est un concept car commercialisé, une folie stylistique pourtant parfaitement homologuée pour la route.
Le dessin est travaillé de manière inouïe, il est entièrement repris du show car mis à part les portières transparentes. Sinon tout y est, même les incroyables arabesques soulignant le contour des feux arrières, sans doute le coup de crayon le plus génial de cette auto de série...hors série.
Quelle ligne, cette électrisante I8 m'hypnotise et aujourd'hui, c'est la voiture de série actuelle que je trouve la plus belle au monde! Cette oeuvre d'art sur roues fait entrer son pilote et son passager par des portes en élytre histoire de poursuivre le rêve, pour m'être déjà installé à bord, je peux le dire, oui, on descends dans cette voiture et on y découvre un habitacle tout aussi soigné mais qui oblige néanmoins à conserver les fondamentaux, déjà il y a certaines obligations et le pilote doit conserver un minimum de repères sans avoir à prendre de longues heures de cours pour comprendre son fonctionnement. Ces repères sont là avec un volant assez classique et un levier de vitesse automatique au design déjà vu dans la gamme. La grosse molette ronde "I Drive" de la navigation est elle aussi connue ainsi que quelques boutons et commandes prélevées dans la riche gamme que présente le groupe. Mais le mobilier lui est spécifique avec ces courbes qui prolongent les lignes extérieures. On notera la présence de deux places arrières...mais vraiment symboliques.
Ce style si singulier n'est pas que gratuit, il permet un écoulement de l'air optimisé car sur ce type de voiture, c'est très important d'autant plus que sa mécanique hybride est elle aussi fort futuriste.
Comme sur le concept, elle conserve un moteur thermique essence 1.5 litres aidé par un turbo et qui sort déjà 231 chevaux, le downsizing, c'est balèze quand même, quel rendement! Ajoutez y le complément d'un moteur électrique fournissant 131 chevaux et cumulez les deux valeurs, vous obtiendrez une une puissance de 362 chevaux. En mode sport, c'est à dire en puissance maximale, on abat le 0 à 100 en 4.4 secondes, comme une Porsche 911 tout simplement.
Les modes de conduite sont multiples, on peut rouler en tout électrique, en thermique où les deux ensemble. En cas de batterie à plat, la mécanique essence régénère les accumulateurs mais il est aussi possible de se recharger sur une borne.
Avec sa structure en aluminium et carbone, la I8 limite son poids sous les 1.5 tonnes, pas mal pour un grand coupé frisant les 4.70 mètres de long.
Affiché aux alentours de 150.000€, la I8 offre une (très) belle alternative aux supesportives moins vertueuses et au style plus discret.
C'est en 2017, au salon de Los Angeles qu'est levé le voile sur la version décapotable, la Roadster. A cette époque la marque Allemande à déjà écoulée 15.000 coupés, ce qui pour ce type de modèle est exceptionnel.
Ouille, voilà un exercice compliqué car la base est si juste et sublime que ce décapsulage ne pourra que l'écorcher. Pourtant non, l'opération de chirurgie à parfaitement fonctionné et cette déclinaison se montre tout aussi désirable que le si séduisant coupé. Dieu merci on retrouve les spectaculaires portes en élytre et les stylistes ont judicieusement dessinés de fabuleux bossages derrière la tête des deux occupants. Ces pièces assez larges rejoignent les éléments de carrosseries aérodynamiques qui soulignent l'arrière du véhicule, ces pièces "flottantes" si spectaculaires. Il n'y a pas à dire, les designers de chez BMW ont fait un sacré travail!
Légèrement plus puissante de 12 chevaux, elle gagne aussi une vingtaine de kilomètres en autonomie. La capote est à commande électrique et une petite vitre coulissante prends place entre les deux bossages. L'habitacle reste raffiné et je raffole de cette ambiance marron/orangée de cet exemplaire exposé ici.
Le vertueux cabriolet est facturé près de 160.000€, il faut être un écolo fortuné pour se l'offrir hélas mais ce coup de crayon magistral restera dans l'histoire tant il est incroyable. Ah, si j'étais écolo et riche, sûr que la belle Allemande serait rangée au fond de mon garage...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 10 Août 2019, 19:31

A l'Autostadt...

Alors que nous reste t-il à voir? Ah oui, le pavillon Lamborghini.

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Arrivés devant il faut attendre, de mémoire il y a une entrée toutes les 30 minutes. Comme il en reste 20 nous allons tourner dans les environs.

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Oh l'adorable bestiole, un ragondin je pense...

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Mais de retour chez Lamborghini nous arrivons trop tard, il faut encore attendre 30 minutes.
Bon, vu le peu d’intérêt des autres lieux visités, je préfère m'en aller que de "glander" afin de voir une Aventador avec un jeu de lumières...

Donc au final, il nous reste une direction à prendre, la sortie! Nous serons restés peut être une heure!

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Imaginez ma tronche, tout ça pour ça, une immense coquille vide!! Une grosse blague que cet Autostadt...
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