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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 11 Oct 2019, 08:12

Des véhicules militaires encore avec un camion Mercedes.

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Un spectaculaire projecteur anti aérien.

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Des blindés et visiblement un petit Français vu la plaque.

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Et du matériel agricole.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 11 Oct 2019, 09:23

A la Ferté Vidame...

"Citroën Xantia Activa V6."

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"Faire corps avec la route."

Injustement moquée, la BX de Citroën sera un tel succès que ce modèle va sauver une marque quasi moribonde en ce début des années 80 et placé sous la tutelle de Peugeot. Remis sur pieds, Citroën peut envisager un avenir plus serin dans les années 90. Après 12 longues années de carrière et plus de 2.3 millions d'exemplaires vendus, il est temps de mettre la BX à la retraite.
Nous sommes en 1993 et sa remplaçante est dévoilée, elle porte le nom de Xantia. Ce modèle est un enjeu majeur pour la marque, la catégorie de berlines est la plus demandée avec les compactes, un échec et c'est la banqueroute assurée. L'air de rien la Xantia est une petite révolution, son style est pour une fois très classique, ce qui pour une Citroën est rare. Berline bicorps, elle offre un profil à deux volumes et demi, c'est à dire avec une sorte de faux coffre à l'arrière. Bertone à collaboré avec Citroën pour ce dessin harmonieux et solide.
L'avant très plongeant s'équipe de feux très fins et d'un bouclier qui pointe vers l'avant, on retrouve le look de la XM mais en plus contenu. La calandre est très étroite et l'entrée d'air se fait sous le bouclier. Le capot légèrement nervuré accueille au départ les chevrons dessus.
Bien équilibré, le profil offre un long empattement, signe d'une habitabilité généreuse. Si les custodes arrières sont épaisses et non ajourées, les vitres sont grandes et apportent une belle luminosité à bord.
La haute poupe avec cette "fausse" malle est réussie, elle muscle la berline. Le bouclier est assez haut et les feux rectangulaires empiètent sur la malle.
Au final le dessin classique de la Xantia est élégant et bien proportionné, à cette époque elle croisera le fer avec deux classiques à grand succès, la Renault 21 et la Peugeot 405 pour la France.
C'est en ouvrant la porte que les "Citroënistes" seront le plus étonnés. On trouve une ambiance feutrée, austère et classique, adieu les délires du passé, ici pont de satellites ni même de volant monobranche! La planche de bord massive semble solide, très germanique et la seule pointe d'originalité sera cette poignée face au passager qui l'aide à avancer son siège où à s'installer à bord...un clin d’œil à une clientèle âgée? Mais la qualité est là, rarement une Citroën n'a présenté un habitacle qui semble aussi soigné, une page s'est tournée depuis l'arrivée de la ZX à une époque où la clientèle commence à être sensible aux matériaux et découvre les fameux plastiques moussés.
Vaste, bien équipée et offrant un coffre spacieux et modulable, la Xantia conserve l'ADN Citroën à travers sa suspension hydropneumatique de série, ouf! Mieux, les haut de gamme reçoivent l'"Hydractive II" qui fait affiche de suspension piloté plus sophistiquée encore. La version "Activa" arrive fin 1994 et dispose d'un système anti-roulis "SC-CAR" qui peut la faire virer à plat de manière unique, la Xantia est littéralement scotchée au bitume! En finition "Exclusive" elle sort le grand jeu, cuir, boiseries, équipement haut de gamme, le tout avec une excellente finition, la Xantia était en ce mileu des années 90 une berline alors très enviable.
Avec une gamme de moteurs essence et diesel assez riche, la Xantia propose un excellent produit aux familles désirant un modèle confortable et moderne et offrant un cinquième porte.
En 1995 arrive un timide restylage qui affecte principalement la calandre qui reçoit désormais les chevrons. C'est aussi à ce moment que le break arrive au sein de la gamme.
Il faut attendre janvier 1997 pour que la version V6 arrive, jusque là la version haute des moteurs essence était assurée par le 2.0 litres Turbo CT de 150 chevaux. La V6 est plus souple, plus onctueuse, il s'agit de la version 3.0 litres 24 soupapes de 194 chevaux. Cette déclinaison n'est disponible qu'en deux finitions, la luxueuse "Exclusive" et la dynamique "Activa", celle qui est ici exposée. Ces deux modèles sont joliment présentés avec des boucliers et baguettes latérales laquées et de jolies jantes en alliage qui diffèrent suivant les versions. A part le monogramme "V6" à droite sur le hayon et la double sortie d'échappement à gauche, impossible de faire la différence avec une version 4 cylindres. Capable d'atteindre plus de 235 Km/h et de faire le 0 à 100 en 7.6 secondes, cette version restera la plus performante de toutes les Xantia.
C'est à la fin de l'année 1997 que la Xantia est restylée une seconde fois...mais en profondeur désormais. L'avant s'offre un nouveau capot qui intègre une calandre plus ostentatoire, c'est redevenu à la mode. Les feux sont redessinés et plus expressifs et le bouclier et sa jupe sont arrondis. Moins visible est l'adoption d'ailes avant plus larges, elle étaient jadis montées sur la version 2.0 Turbo CT et sont maintenant généralisées à toute la gamme. Les baguettes latérales se parent d'un jonc chromé et derrière les feux changent de couleur et l'encadrement de plaque prends la teinte de la carrosserie. Attention, le modèle que vous voyez ici s'en dispense et reste la version commercialisée entre janvier et décembre 1997, juste avant ce lifting.
L'habitacle est retouché, le plus visible étant l'abandon de la poignée face au passager. L'ensemble est adouci et la finition encore améliorée. Mais sa structure a été renforcée car aux tests de l'Euro N-Cap la Xantia est une piètre élève! Elle y gagnera des étoiles en s'offrant des renforts ainsi que l'airbag et l'ABS, du moins sur les versions supérieures.
En 2002 elle cède sa place à une C5 qui remplace aussi la XM en se positionnant sur deux catégories. Avec plus de 1.5 million d'exemplaires vendus, la Xantia à parfaitement remplie son contrat. C'est certes moins que la BX mais sa carrière sera plus courte et la clientèle s'est dissoute pour aller voir du côté des monospaces.
Sans aucun doute la plus désirable et la plus rare de toutes, la V6 Activa ici exposée est en plus un modèle d'avant restylage. Il ne doit pas en rester beaucoup en service d'autant plus que cette version lourdement facturée s'est vendue à un nombre anecdotiques d'exemplaires.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 09:42

Ici de spectaculaires engins de chantier.

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La vue de cette passerelle permet de mieux voir les avions et autres engins volants.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 09:45

A Sinsheim...

L'amateur aura ici de quoi faire de jolies et nombreuses découvertes.

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Les différentes variantes de Volkswagen militaires...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 09:45

On se demande comment tout ça à pu rentrer dans un hangar!

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Un autre char Panther mais qui a été lourdement touché.

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Et le plus bel avion...et pour moi peut être le plus bel objet conçu par l'homme au monde.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 09:46

A la Ferté Vidame...

"Citroën Ami 6."

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"Bouffée délirante aiguë."

L'après guerre sera une période compliquée à gérer chez les constructeurs automobiles. Souvent on relance la production de smodèles d'avant 1939 pendant que l'on prépare de véritables nouveautés plus attrayantes. Les gammes sont maigres, une auto populaire, une berline et un utilitaire, le tout décliné dans de multiples versions pour donner le sentiment d'offrir une grande quantité de modèles. Regardez chez Citroën, fin des années 50, deux modèles sont au catalogue, l'utra basique 2Cv et la démentielle DS, entre les deux...rien!
Si chez les concurrents les gammes sont à peine plus étoffées, il faut que la marque de Javel trouve un modèle intermédiaire pour occuper le marché et engendrer des commandes, c'est à cette occasion que l'Ami 6 sera construite dès 1961. Fait important, c'est elle qui inaugurer le nouveau site de production de Rennes la Janais. Désormais propriété de PSA, elle y fabrique la 508 et la 5008 ainsi que la C5 Aircross, que de chemin parcouru entre ces deux modèles en l'espace de 58 années!
Son style signé Flaminio Bertoni marquera les esprits, surtout avec sa lunette arrière en "Z" mais aussi avec son faciès si particulier accentué par cet étrange capot incurvé. On pourrait imaginer que la maquette en terre glaise ai été écrasée à l'avant sous le poids d'un pouce lors de sa manipulation!
Mais que s'et il passé dans la tête de Bertoni, bouffée d'hélium, drogue douce? En tout cas au directoire de Citroën on devait être aussi sous amphétamines pour valider le dessin final de cette voiture qui ne ressemble à aucune autre, à rien dirons certains qui ont édifiés chez eux un mausolée à la gloire du seigneur des quatre anneaux.
Mais quelle ligne quand même, pour Bertoni c'est l'une de ses plus belles œuvres, c'est aussi sa dernière. Ceux qui apprécient l'art abstrait le soutiendront, les autres en rient encore. En tout cas c'est une Citroën pur sucre, l'un de ces modèles qui a forgé la légende de cette marque pas comme les autres.
Bon, mis à part cette silhouette si curieuse l'Ami offre bien des qualités, un confort fabuleux, un espace intérieur fort correct et un prix serré fait au dépend d'un équipement bien chiche (à l'Auvergnate, le fameux régime Michelin...sans les étoiles) et d'une finition simplifiée. On mettra aussi à son crédit une fiabilité remarquable, des capacités à s'aventurer sur des petits chemins stupéfiantes grâce à sa hauteur de caisse et ses suspensions à grand débattements allié à une consommation réduite.
En 1964 elle sera rejointe par une version break à l'arrière bien moins controversé et sera remplacée en 1969 par une Ami 8 au look quasi similaire. En fait elle conserve la plupart de ses éléments. Notez que pour l'année 1966, c'est la voiture la plus vendue en France, moche, peut être...mais elle se vends!
Sous le capot était placé un bicylindre 602 Cc de 22 chevaux et qui culminera à 35 en fin de carrière, le tout étant monté sur un châssis étroitement dérivé de la 2Cv. N'oublions pas non plus l'Ami Super équipée du moteur 4 cylindres de la GS offrant 55 chevaux et des performances étonnantes pour cette Ami qui était plus habituée à rester plantée sur la voie de droite des autoroutes que sur celle de gauche.
Archi populaire, l'Ami 6 à toujours du succès dans les rassemblements d'anciennes, un juste retour ds choses. On voit aussi pas mal de modèles "concours", la voiture reste simple à mettre à nu et les pièces sont simples et peu onéreuses à trouver. Ce superbe modèle est l'un des premiers une version de 1963.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 09:46

A Sinsheim...

Je me répète mais pour moi l'un des plus beaux objets jamais dessiné et crée par l'homme...

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Quand à nous, on entre dans une hall.

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Là encore c'est du lourd!
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 10:08

A Sinsheim...

"Mercedes 540 Spezial Roadster."

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"Envoyé Spezial."

L'histoire débute en 1933, lors de la présentation par Mercedes de la 380 K, un modèle qui remplace la série des "SS" et qui en profite pour se civiliser et offrir aussi du confort, l'une des faiblesses de la "SS".
Ici le "K" correspond au mot "Kompressor" car à cette époque, le turbo n'existait pas encore et son ancêtre était un compresseur dont la finalité se révélait quasi identique. Ce gavage est toujours utilisé par Mercedes de nos jours, Mini en avait également doté sa Cooper S, lui offrant une sonorité si particulière à l'accélération. Cette innovation est le fruit du travail de Paul Daimler et Ferdinand Porsche qui l'imposèrent en série dès 1921.
Cette 380 était équipée d'un moteur à 8 cylindres en ligne et de soupapes en tête, une pièce de haute technologie à l'époque qui en plus bénéficiait d'une suspension à quatre roues indépendantes, une première.
Mais la voiture se révèle assez lourde et fragile, Mercedes devra augmenter sa cylindrée pour encaisser la puissance du moteur, la 500 K apparaît alors en 1934.
Désormais fort de 160 chevaux, le nouveau bloc de 5 litres respire enfin pleinement, la voiture fait l'unanimité et s'impose comme une référence. Ce modèle était alors disponible sous plusieurs formes de carrosserie, toutes plus belles les unes que les autres, ces autos étaient en revanche de vraies voitures de luxe vendues à des prix délirants et réservés à l'élite mondiale qui n'hésitera pas à mettre la main au portefeuille pour acquérir ces modèles exclusifs.
Sa construction ne s'étalera que sur deux années et en 1936, sa carrière est déjà terminée, il en sera vendu alors 342 exemplaires.
En 1936 est présentée au salon de Paris sa remplaçante, la 540 K. Mercedes monte d'un cran le niveau déjà très élevé de la 500. Le moteur est toujours le 8 cylindres en ligne compressé, il développe 115 chevaux en utilisation "normale" mais une fois le compresseur "Roots" en route, la puissance bondit à 180 chevaux. Ce dernier pouvait s'enclencher à la demande du conducteur où lors des phases de grandes accélérations, la voiture pouvant atteindre les 170 Km/h.
Le châssis de la 500 a été retravaillé et allégé mais reste en gros le même revu et corrigé. Disponible en berline, coupé où cabriolet, la 540 K pouvait recevoir au choix trois châssis, deux longs et un plus court, toutes sont assemblées dans les usines de Sindelfingen.
Le soin apporté à la finition et au luxe des accessoires était au sommet de ce qu'il était possible de faire à l'époque, matériaux somptueux comme le cuir et le bois mais aussi de la nacre pour orner la planche de bord, extraordinaire! Avec cela s'ajoute un assemblage parfait et des chromes d'une qualité sans faille, quelle voiture mes amis et quel look!
Plus facile à conduire que la "SS" qu'elle remplace, la 500 K permet aux femmes de prendre le volant de cette voiture fabuleuse, elles étaient très peu c'est vrai à pouvoir s'offrir cet objet fantastique qui symbolisait sans doute ce qui se pouvait se faire de plus désirable au milieu des années 30.
Au total, 342 voitures seront commercialisées sous 8 formes de carrosseries et trois tailles de châssis. La Spezial Roadster, comme celle qui est ici exposée aura eu une production de 34 modèles, cette version est certainement la plus séduisante avec cet arrière allongé et étiré qui lui offre un style inimitable, une merveille pour la rétine. C'est simple, elle est sublime sous tous les angles, preuve que les modèles des années 30 ne sont pas tous tristes et dessinés comme des briques de "Lego".
De devant, on reste subjugué par le travail du galbe des ailes, c'est presque un papillon vu de face. Elles ne font qu'une pièce avec les marchepieds pour relier les ailes arrières dans une sublime double vague d'une exquise beauté. Des touches de chrome s'offrent même le luxe de les mettre encore plus en valeur. On retrouve la traditionnelle calandre tout en hauteur et dominée par son étoile. Les grands phares sont reliés entre eux par une barre transversale qui reçoit en son centre un feu additionnel. Les massifs klaxons logés en dessous scintillent de tout leur chromes, un matériau abondamment utilisé sur la 500 K. Le capot très allongé s'offre trois longues striures argentées qui sont de fins grillages permettant de refroidir la mécanique, sur le côté droit émergent les deux tubulures d'échappement.
On retrouve cette abondance de chrome sur de nombreuses baguettes plaqués sur les flancs et les marchepieds, les feux de pénétration latéraux ont une autre fonction, celle de rétroviseurs extérieurs. La capote se dissimule enfin sous un cache couleur caisse, ce que les premiers modèles n'avaient pas. Cette astuce apporte une finesse remarquable à l'allure de la voiture.
Mais l'arrière est sans doute le coup de génie, incliné, étiré, il se décore de 5 baguettes dont deux qui servent de poignées pour ouvrir le spider servant soit de coffre, soit de banquette supplémentaire. On y accède en montant avec précaution par deux superbes marchepieds situés à l'aplomb des deux demi pare-chocs finement ouvragés, un véritable travail de ferronnier, cette 500 K Spezial Roadster, c'est la beauté incarné.
Ce modèle de 1938 est équipée du moteur 8 cylindres en ligne de 5.4 litres offrant une puissance maxi de 180 chevaux, elle peut atteindre 170 Km/h.
Si elle était l'une des automobile les plus chères du monde, elle le méritait amplement, il s'agissait sans doute de l'une des plus belle qu'il était possible de s'offrir. Et sa mécanique fabuleuse achevait ce tableau idyllique qui n'avait qu'un défaut, se montrer inaccessible à l'immense majorité de le population. Mais comme dans tout musée, la contemplation suffit aux visiteurs, il ne viendrait à personne l'idée de vouloir repartir du musée d'Orsay en ayant acheté une toile exposée! Quoi qu'il en soit, cette Mercedes est à mon avis l'une des plus belles jamais fabriquée par la marque et en voir est très rare, l'une d'elle fait donc partit de cette gigantesque collection de Sinsheim.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 16:02

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"Citroën Xsara Picasso."

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"Au tableau!"

L'énorme succès commercial du Renault Scenic atteste de l'intérêt croissant de ces monospaces plus compacts qui pullulent au cours des années 90. Nous sommes au milieu des années 90 et Citroën à retrouvé de sa superbe, la période sombre est derrière, les finances sont saines, on peut maintenant renouer avec des projets ambitieux.
En 1997 est lancé la Xsara, une compacte sobre mais de bonne facture qui tourne le dos aux modèles du passé. Toutefois elle n'est pas plus triste que la ZX qu'elle remplace. C'est elle qui va servir de base au futur monospace compact chevronné, tout comme l'a été la Megane pour le Scenic chez Renault.
Le public fait sa connaissance au mondial de Paris 1998. En réalité sa ligne a imprégné les esprits car elle reprends les traits du concept Xanae (que je vous avais présenté lors de la dernière visite de Retromobile) dévoilé 4 ans plus tôt.
Si elle se nomme Xsara, elle y ajoute le nom de Picasso, au final tout le monde l'appellera comme ceci. Pour faire oublier l'aspect utilitaire qui peut déranger sur le Scenic, on l'a dessiné de manière plus arrondie, le Picasso est presque ovoïde.
Une joyeuse calandre souriante s'étire entre deux phares en forme de goutte d'eau et souligné par un bouclier très arrondit, le monospace attire immédiatement la sympathie. Le profil est parfaitement monovolume, le pare-brise suit le prolongement du capot. Un trait légèrement oblique creuse les flancs et part du répétiteur de clignotant avant. Les vitres, elles aussi aux formes douces, sont généreuses et favorise la luminosité tout en évitant le sentiment de confinement.
L'arrière diffère aussi de son rivale au losange, ici le hayon est incliné et donne au Picasso une ligne plus légère et moins "utilitaire" que le Renault. Boucliers et feux sont eux aussi tout en rondeurs et apaisent le regard.
On retrouve ces courbes voluptueuse à bord et curieusement, on a l'impression d'être...dans une Renault! Alors que le Scenic dispose d'une planche de bord classique et héritée en grande partie de la Megane, le Picasso offre un habitacle inédit qui lui est propre. L'afficheur central fait penser à la Twingo où à l'Espace, un comble! Épuré au maximum, la console centrale abrite les commandes de ventilation et la radio, le tout est parfaitement intégré, rien ne dépasse. Le combiné analogique central sert d'écran multifonction et pour l'époque était assez novateur. Quand au levier de vitesses, il est lui aussi placé en bout et en hauteur, l'intérêt est de pouvoir disposer de quelques petits espaces de rangements au pied et de passer d'un côté à l'autre sans enjamber un tunnel encombrant.
Les sièges avant possédaient un accoudoir rabattable (repris aussi sur la C3) et s'équipaient à l'arrière des inévitables tablette "aviation". A l'arrière on trouvait 3 sièges individuels démontables et pliants, du classique mais c'est la recette qui séduit les familles. Le coffre est de bonne contenance et dispose d'un petit gadget amusant, un chariot pliant à roulettes en plastique qui se fixe sur le côté intérieur, il a même un petit nom, le "Modubox". Ingénieux mais qui n'aura pas de descendance.
L'offre mécanique repends en gros les moteurs de la Xsara utilisés en masse aussi chez Peugeot. Essence et diesel, les clients opteront en masse pour les blocs HDi. Sain à conduire, il aura une très bonne carrière et sera vendu jusqu'en 2010 tout en étant légèrement relooké en 2004, il s'en est vendu plus de 1.7 million d'exemplaires. En revanche pas de modèles marquants où collector pour les collectionneurs à venir. Seul l'"Exclusive" sortait un peu du lot avec sa présentation "luxueuse" et un équipement complet, avec le grand toit ouvrant panoramique, il était le plus désirable du lot.
Et oui, si on en croise tous les jours, il deviendra lui aussi un objet de collection dans quelques années. On voit ici l'un des tout derniers fabriqué et datant de 2010.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 13 Oct 2019, 18:28

A Sinsheim...

Très belle reproduction en bronze à l'échelle 1 d'ne Bugatti.

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