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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Oct 2019, 15:24

L'attendue tombola clôturera cette journée que j'ai beaucoup appréciée, vivement l'édition 2020!

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Il y avait foule pour cette tombola bon enfant et animée avec humour.

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Pour une fois j'ai remporté quelques lots, content Bubu!

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Et le grand vainqueur qui repart avec sa Porsche!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Oct 2019, 17:28

A Sinsheim...

Sacré empilement d'Américaines!

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La Cadillac bleue est une exceptionnelle Eldorado Brougham 1957/58, un modèle ultra prestigieux et vendu à un prix astronomique, même aux USA. Luxe, gadgets incroyables, il en sera fabriqué à peine plus de 700 exemplaires.

Ambiance stock-car ici.

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Et là Hot Rod.

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La piste...

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Harley Davidson et Kenworth, c'est l'Amérique!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Oct 2019, 17:53

A Sinsheim...

"Plymouth Satellite."

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"Mise en orbite."

Le mouvement "Muscle car" est à son apogée en 1970, c'est étonnant car si la mode fait un carton aux USA, elle semble inconnue en France. Certes l'Europe lance un certain nombre de coupés populaires mais dont la puissance semble être secondaire, le look passe avant ainsi que le prix et le coût d'entretien. La plupart reposent donc sur des bases de berline et héritent de leur modestes mécaniques, la plupart à 4 cylindres. Aux USA, point de "Muscle car" sans 6 cylindres en ligne où V8, ici c'est bien différent...et le carburant est "sensiblement" meilleur marché.
La Mustang va y venir alors que ce n'était pas au départ sa vocation puis elle sera suivie par un bon nombre de modèles, chaque grand constructeur proposant ces énormes coupés bourrés de couple et capable de faire fondre un train de pneus à la moindre grosse accélération, burn!!
Chez Plymouth, on va sa faire plaisir, et grandement! En 1968, la Road Runner affole le public et va proposer des mécaniques délirantes dont le V8 pouvait afficher 435 chevaux! Mais l'histoire va devoir faire redistribuer les cartes, d'ici quelques années, la crise énergétique et l'augmentation brutale du baril de pétrole va mettre fin à ces modèles.
En attendant, les coupés Plymouth pullulent, Road Runner, GTX et Satellite Sebring constituent une belle offre qui en 1971 unifient leur lignes. Ce qui marque le plus dans leur dessin c'est la boucle chromée qui fait office de pare-choc/calandre, il n'est pas impossible que Renault s'en soit inspiré sur son duo R15/17! Mais pour le reste, elle reste bien une voiture d'une autre galaxie de par ses dimensions et ses moteurs énormes et voraces.
Le long capot est ici un exercice obligé, il y a du monde à loger dessous. La vue latérale nus offre un avant aminci par l'absence de pare-chocs débordant sur les ailes. Pare-brise incliné et forme remontante des vitres dont celle de derrière qui dessine une épaisse custode donnant du muscle à cette partie.
J'ai juste un petit regret à l'arrière où je trouve que la lunette manque d'inclinaison et brise un peu l'harmonie générale. Une poupe franchement fastback lui aurait donné plus de "corps" à mon sens. Un grand couvercle de coffre sobrement dessiné prolonge l'auto et les feux sont logés dans une épaisse ornementation chromée faisant guise de pare-choc.
L'intérieur se monstre vaste mais comme les voitures de l'époque, et surtout les Américaines, il fallait se contenter d'une banquette avant lisse. Oubliez le moindre maintient et seul une ceinture vous fera rester dans l'axe du volant au premier virage un peu rapidement exécute.
Disponible avec un six cylindres en ligne et des V8, le catalogue propose toute gamme de Satellite, un catalogue d'option énorme permet de personnaliser sa voiture et de faire aussi considérablement gonfler considérablement la facture, les "premiums" Allemands s'en sont certainement inspirés ensuite. On choisis son moteur mais aussi sa boite de vitesses, bref, quasiment chaque modèle est à la carte avec ce nombre quasi infini de combinaisons, une grande spécialité Américaine initiée par la Mustang.
Toutefois ces modèles hautes performances causeront de nombreux accidents si bien que les assureurs se montreront réticent à prendre en charge ces modèles. Les primes exigées obligeront les constructeurs à proposer des modèles d'entrée de gamme au look suggestif mais aux puissances limitées et qui deviendront dès 1973 inavouables.
Oui, 1973, un cataclysme aux USA, l'embargo pétrolier, la crise énergétique, voilà qui va déstabiliser considérablement le monde de l'automobile aux Etats-Unis. L'Amérique va devoir changer car ses voitures énergivores vont être cannibalisées par les modèles Asiatiques où Européens bien plus sobres. C'est la fin de l'ère des "Muscle cars", les constructeurs les conservent au catalogue mais imposent des motorisations sévèrement castrées. L'offre affiche toujours des V8 aux cylindrées gargantuesques mais aux puissances ridicules!
Il faut cibler une autre clientèle, la philosophie de ces modèles évoluent la Satellite Sebring devient "Plus". "Plus" pour plus de confort, plus de bourgeoisie, plus d'équipements histoire de faire oublier une vélocité oubliée.
Cet exemplaire de 1972 au bloc V8 5.2 litres affiche une puissance de 280 chevaux. Sans doute une erreur de la fiche technique car elle serait en réalité de 150 chevaux SAE.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 02 Oct 2019, 10:58

Après les Mesnuls, c'est à la Ferté Vidame que nous nous rendons.
Nous sommes le 19 juillet et Citroën y organise sur ses terres son siècle d’existence.
100 ans, ça se fête, voilà donc un petit aperçu de cette exposition unique...

Maman nous à prêtée sa petite voiture...

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Bon, j'aime bien lui faucher, j'adore cet jouet!

Comme je m'y suis pris un peu tard, j'ai trouvé un hôtel à une heure des lieux du rassemblement.
Visiblement, je n'étais pas le seul à m'y rendre...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 02 Oct 2019, 11:11

Au petit matin nous quittons le lieux mais pas seuls, c'est la grande transhumance vers la Ferté Vidame.

Je crois que la C6 à déjà la cote, après tout c'est une vraie Citroën et pour moi un superbe objet.

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La belle SM s'apprête à prendre la route.

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En chemin un groupe de modèles des années 20/30 s'attendent sur le bord de la route dans une sorte de grande procession.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 02 Oct 2019, 11:14

Devant nous une très belle DS venue des Pays Bas nous ouvre la voie.

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Ravitaillement pique-nique dans un petit supermarché. Sur le parking les visiteurs s'attendent.

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Ces deux DS étaient sublimes!

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L'air de rien cet "escargot" tenait bien son 80 Km/h.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Oct 2019, 10:49

A la Ferté Vidame...

Cet artisan qui travaille les vitraux exposait de manière original son savoir faire.

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Una AC4 de pompiers.

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Et une des entrées sur le site, c'est immense et il y en avait plusieurs.

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André veille sur les visiteurs.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Oct 2019, 10:57

Une tour Eiffel à été reproduite avec les inscriptions Citroën comme à l'époque de ce tour de force resté dans les mémoires.

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Le constructeur exposait quelques modèles de sa gamme actuelle, ensuite nous entrerons dans le vif du sujet.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Oct 2019, 12:08

A la Ferté Vidame...

"Citroën Traction Avant 11 BL."

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"André m'aurait tant aimé."

On la surnommait la "reine de la route" grâce à son comportement routier exceptionnel, la Citroën Traction sera le premier grand coup d'éclat de la marque de Javel mais elle a aussi bien failli causer la ruine de la marque aux chevrons.
L'une des plus emblématique Citroën naît en 1934, elle doit remplacer la Rosalie, André Citroën voit grand, trop grand avec un développement énorme de ses infrastructures, il dépense sans compter et doit au bout d'un moment voir les choses en face, il lui faut de l'aide, faute de quoi la marque va crouler sous les dettes et s'éteindre. C'est Michelin qui va racheter une partie de la marque et remettre les pieds sur terre en bon gestionnaire Auvergnat! Il n'empêche que Citroën est tout de même mis en faillite en décembre 1934 mais les finances finiront par revenir à l'équilibre par la suite.
La Traction est donc lancée cette année là et c'est Flaminio Bertoni qui sera l'auteur de son dessin, berline monocoque à traction avant, elle apporte un souffle de modernisme très important en ce milieu des années 30, fini les caisses carrées et place à une structure sérieuse et moderne qui offre à la nouvelle Citroën une tenue de route jusqu'alors inconnue et un confort de haut niveau. Côté ingénierie c'est André Lefebvre qui dirigera toute une équipe afin de rendre cette berline supérieure à ce que proposait la concurrence.
Si son moteur n'a rien de révolutionnaire ses trains roulants et sa conception ingénieuse lui permet d'exploiter mieux que ses concurrentes ses capacités, de ce fait elle prend le dessus sur les autres ce qui en fait qu'elle sera la monture préférée des gangsters!
Hélas André Citroën n'aura pas le temps de voir son enfant grandir, il meurt en juillet 1935. Il en aurait été fier le grand patron et aurait il imaginé que son nom existerait encore aujourd'hui pour célébrer un siècle de création automobile?
Mais revenons à la Traction, c'est l'arrivée de la version 6 cylindres en 1938, la 15/6, qui va la rendre particulièrement redoutable. Forte de 77 chevaux, elle pouvait prétendre à 135 Km/h dans un grand confort et surtout une tenue de route inédite chez ses concurrente, la reine de la route, c'était bien elle! Encore plus fort, quelques années avant de s'éteindre, Citroën lancera une version "H" qui étrenne la suspension hydropneumatique de la DS, presque une sorte de "mulet" mais proposé à la vente. La 15/6 était très appréciée des gangsters qui pouvaient sans peine semer les forces de police grâce à sa puissance et à sa tenue de cap sans faille, elle était impossible à suivre!
Son succès commercial lui autorisera la réalisation d'une version rallongée, d'une autre à hayon, d'un coupé et d'un cabriolet. En avance sur son époque elle mettra sa carrière entre parenthèses pendant la seconde guerre mondiale pour mieux revenir ensuite, s'offrir une malle bombée en 1952 et prendre sa retraite en 1957, deux ans après la sortie de la DS, elle se sera vendue à près de 760.000 exemplaires.
Cette très belle version 11 BL de 1939 à la teinte blanche et noire était équipée de belles roues "pilote" optionnelles. Pour ma part, ces modèles d'avant guerre sont à mes yeux les plus désirables.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Oct 2019, 17:44

A Sinsheim...

"Ford Galaxie 500 "Police"."

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"Protéger et servir."

En pleine période de conquête spatiale, les Américains ont la tête dans les étoiles. Les années 60 se feront le nez en l'air et aussi devant une télévision qui se généralise. L'Amérique est au sommet de son économie, c'est l'euphorie et les constructeurs automobiles Américains osent tout...sans pour autant être c*ns comme l'aurait dit Audiard.
Cette fascination pour l'espace, on le retrouve dans l'automobile où l'on s'inspire de ces engins futuristes pour dessiner les accessoires et tracer les lignes fuselées des modèles de l'époque. On fait aussi rêver les clients avec des noms et en 1959 Ford dévoile sa Galaxie. Cette première mouture est une grande automobile dont la version "Skyliner" offre un concept de coupé/cabriolet des plus futuristes avec son immense toit rétractable dans le coffre. Certes on l'avait déjà vu même chez Peugeot par le passé mais avec ce coupé au look d'enfer, admirer cette cinématique fabuleuse fait toujours rêver adultes et enfants assistants à ce balais magique et majestueux. Toutefois la Galaxie est aussi disponible en coupé, berline et classique cabriolet à capote en toile.
Les générations vont se succéder, on découvre chaque année où presque une nouvelle voiture, les constructeurs Américains ne cessant de créer l'envie en modifiant sans cesse le dessin de leur voitures. Aujourd'hui, cela simplifie l'identification rapide des modèles au premier regard pour les plus pertinents et les fins connaisseurs des modèles de Detroit.
Le modèle qui nous intéresse ici est issu de la troisième génération sortie entre 1965 et 1968. Sur cette série les angles sont plus marqués, la voiture est plus anguleuse et aussi plus massive. Moins fine que par le passé, la nouvelle Galaxie devient plus mature et suit le mouvement stylistique du moment, le style a été dicté par le responsable du style Joe Oros.
Calandre plus haute, inclinée vers l'avant, phares verticaux, l'évolution est très visible. Les chromes se font moins ostentatoires sur la caisse et le pavillon est aussi plus haut, la voiture semble plus imposante au regard. L'arrière lui aussi est nettement plus géométrique, les adorables feux ronds de la précédente génération laissent place à un ensemble presque rectangulaire et beaucoup plus massif. Bref, la nouvelle Galaxie semble bien plus musclée et carré que l'ancienne.
On y trouve des moteurs six et huit cylindres dont le bloc de 7.0 litres atteint 425 chevaux SAE. Ces ensembles sont partagés avec la Ford Thunderbird. Notez que la police adoptera en masse la Galaxie 500, ça change de nos braves Dauphines! Une version "XL" symbolise les versions haut de gamme du modèle.
En 1966 la calandre prends du relief et se scinde en deux, tandis qu'à l'arrière les blocs optiques deviennent carrés et que des lames d'inox habillent la partie entre ces derniers sur le couvercle de coffre.
Les moteurs sont tout aussi méchants et peuvent sortir jusqu'à 650 chevaux pour les versions destinées à la compétition.
En 1967 l'avant s'affine, il pointe en flèche vers l'avant et gagne en dynamisme. Les feux arrières deviennent rectangulaires mais verticaux, là encore la Galaxie gagne en finesse.
Pour l'année 1968, c'est aussi la révolution dans la Galaxie, l'avant est entièrement inédit et c'est cette version qui est ici exposée. Adieu les phares verticaux, désormais ils ont horizontaux et composés de deux paires d'optiques enchâssés dans une calandre plus étroite. Le style est bien plus sage, l'arrière lui évoluant peu de son côté. En revanche les modèles "XL" et "LTD" ont droit à des phares dissimulés derrière des grilles basculantes. Un détail certes mais qui donne beaucoup plus de cachet à ces versions comme sur notre modèle exposé ici. En revanche ce qui a beaucoup moins de style, c'est l'habitacle. Tout de noir vêtu, il impose un style sobre, sans relief et qui semblerait presque bâclé, ce qui est étonnant quand on le compare à son allure extérieure bien plus démonstrative.
Une ultime génération apparaîtra entre 1969 et 1974 et en sera l'ultime série qui clôturera cette saga.
Cette version coupé de 1968 peinte et décorée aux couleurs de la police de New York est sans doute une réplique. Toutefois la police Américaine aura au sein de son parc bon nombre de Ford Galaxie, la plupart en version 4 portes. Des coupés de 1964 ont été aussi mis en service mais je n'ai pas trouvé trace de cette version de 1968. Reste que pour moi, réplique où non, je suis un grand admirateur de ces modèles et espère un jour m'offrir en vrai une voiture de police Américaine.

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