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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Fév 2019, 20:10

A Munich...

"BMW I8 "Protonic Frozen Edition"."

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"Quand le rêve devient réalité."

Pour tout vous avouer, ce concept Vision Efficient Dynamics présenté en 2009 par BMW m'a si peu marqué...que j'ignorais même son existence! Car aussi réussi soit il, cette voiture aux lignes si futuristes ne laissait pour moi présager aucune suite, un amusement pour designers déjantés, rien de plus.
Pourtant aussi incroyable que ça puisse paraître, 5 ans plus tard la marque Allemande le propose à son catalogue quasiment sous la même forme! En 2014, voilà celle qui se nomme maintenant I8 être la grande sœur de la citadine I3. Les lignes sont à peine croyable, cette voiture est un concept car commercialisé, une folie stylistique pourtant parfaitement homologuée pour la route.
Le dessin est fortement travaillé, il est entièrement repris du show car mis à part les portières transparentes. Sinon tout y est, même les incroyables arabesques soulignant le contour des feux arrières, sans doute le coup de crayon le plus génial de cette auto de série...hors série.
Quelle ligne, cette voiture m'hypnotise et aujourd'hui, c'est la voiture de série actuelle que je trouve la plus belle au monde! Cette oeuvre d'art sur roues fait entre son pilote et son passager par des portes en élytre histoire de poursuivre le rêve, pour m'être déjà installé à bord, je peux le dire, oui, on descends dans cette voiture et on y découvre un habitacle tout aussi soigné mais qui oblige néanmoins à conserver les fondamentaux, déjà il y a certaines obligations et le pilote doit conserver un minimum de repères sans avoir à prendre de longues heures de cours pour comprendre son fonctionnement. Ces repères sont là avec un volant assez classique et un levier de vitesse automatique au design déjà vu dans la gamme. La grosse molette ronde de la navigation est elle aussi connue ainsi que quelques boutons et commandes prélevées dans la riche gamme que présente le groupe. Mais le mobilier lui est spécifique avec ces courbes qui prolongent les lignes extérieures. On notera la présence de deux places arrières...mais vraiment symboliques.
Ce style si singulier n'est pas que gratuit, il permet un écoulement de l'air optimisé car sur ce type de voiture, c'est très important d'autant plus que sa mécanique hybride est elle aussi fort futuriste.
Comme sur le concept, elle conserve un moteur thermique essence 1.5 litre aidé par un turbo et qui sort déjà 231 chevaux, le downsizing, c'est balèze quand même, quel rendement! Ajoutez y le complément d'un moteur électrique fournissant 131 chevaux et cumulez les deux valeurs, vous obtiendrez une une puissance de 362 chevaux. En mode sport, c'est à dire en puissance maximale on abat le 0 à 100 en 4.4 secondes, comme une Porsche 911 tout simplement.
Les modes de conduite sont multiples, on peut rouler en tout électrique, en thermique où les deux ensemble. En cas de batterie à plat, la mécanique essence régénère les accumulateurs mais il est aussi possible de se recharger sur une borne.
Avec sa structure en aluminium et carbone, la I8 limite son poids sous les 1.5 tonnes, pas mal pour un grand coupé frisant les 4.70 mètres de long.
Affiché aux alentours de 150.000€, la I8 offre une (très) belle alternative aux supesportives moins vertueuses et au style plus discret.
Cette version est une série limitée baptisée "Protonic Frozen Edition" qui a été présentée au salon de Shanghai en 2017. Peinte en jaune mat et noir brillant, elle s'offre des roues de 20 pouces et des seuils de portes sérigraphiés. Quelques babioles à bord lui sont aussi spécifique.
Pas fan des teintes mat, j'avoue que sur cette I8, ça passe "crème" pour moi mais rassurez-vous, en blanc vous pouvez aussi me l'offrir, il me reste quelques années pour mon cadeau de départ à la retraite...

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Fév 2019, 04:45

A Retromobile...

"Mercedes-Benz CLK GTR."

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"Un peu plus près des étoiles."

Fidèle à sa tradition, Mercedes propose sans cesse dans sa gamme une multitude de dérivés coupés et cabriolets et ce de toutes les tailles. En 1997 arrive la CLK, un drôle de modèle car sous l'allure d'une Classe E se cache la base d'une plus étroite Classe C. Le style fort classique n'en demeure pas moins élégant même si certains ont toujours eu du mal avec ces quatre feux ronds faussement néo-rétro. Le coupé tricorps assez arrondi reste harmonieux, la calandre chromée est toujours présente mais se passe de son épais encadrement, en revanche l'étoile est encore présente au sommet du capot.
Aucune surprise en franchissant la portière, on entre en territoire connu. En masquant le logo au centre du volant, tout le monde aura reconnu l'univers Mercedes. Une ambiance classique, austère mais d'une grande qualité d'ensemble. Comme toujours il faut savoir bourse délier pour rouler dans un modèle digne de la marque car de base l'équipement est assez pauvre (pour un coupé de ce standing) et les sièges en tissu font tache. Le passage par quelques options "obligatoires" est indispensable et alourdit encore la facture déjà bien relevée.
La gamme de moteurs était aussi assez vaste mais exclusivement constituée de blocs essence. On débutait avec un fort timide quatre cylindres en ligne 2.0 litres de 136 chevaux pour culminer avec le V8 de la CLK 430 fort de 279 chevaux.
Le préparateur Allemand AMG travaille en étroite collaboration avec Mercedes depuis la fin des années 60, il finira par devenir le partenaire officiel de la marque à l'étoile dans les années 80. AMG développe les modèles haute performances et la CLK aura aussi droit à sa version. La CLK 55 AMG hérite donc du V8 mais dont la cylindrée passe de 4.3 à 5.4 litres, sa puissance en ressort fortement augmentée, elle affiche désormais 347 chevaux.
La CLK 55 AMG est le fleuron de la gamme, et sous son allure ultra discrète, elle cache rudement bien son jeu la bougresse. A part quelques petits éléments très discrets de carrosseries et des jantes un peu plus grandes, il est quasiment impossible de la différencier des autres au premier regard. La formule 1 lui offrira une place de choix en devenant l'espace de quelques années le "pace car" officiel du championnat.
Mais des créations AMG, on trouve bien plus dingue et bien plus exclusif. En 1997, Mercedes qui court en catégorie GT aux 24 heures du Mans doit faire homologuer un certain nombre de modèles civils. Et oui, pour les Groupe B, c'était 200 exemplaires, pour la catégorie GT, c'est seulement 25 modèles.
La CLK GTR est donc prête pour 1997 et les 25 bolides destinés à la route sont mis en vente. Mais on va être honnête, à part les feux avant et arrières, la calandre, le volant et quelques accessoires dans l'habitacle, il n'y a rien de commun avec une CLK, même le modèle 55 AMG. La voiture est dessinée comme un modèle de course, très basse, ultra large et habillée d'éléments aérodynamiques en carbone, elle est "percée" de multiples prises d'air, écopes et éléments d'appui afin de lui apporter un maximum de stabilité à vive allure.
Dedans en revanche, c'est une ambiance cosy, voir chaleureuse que l'on découvre, mais on y entre pas de n'importe quelle manière, il faut faire basculer vers le haut une porte à élytre, ça fait toujours son petit effet. On trouve de beaux habillages comme du cuir et du carbone mais aussi une étonnante sellerie "écossaise" rappelant celles des 300 SL et SLR de l'époque. La planche de bord évoque même celle de la CLK "normale" on l'on peut faire installer un autoradio et des éléments de confort...mais franchement, on est à des années lumière du coupé luxueux de votre dentiste.
Car c'est à l'arrière que se tapi la mécanique satanique et là adieu le "petit" V8 et bienvenue au V12 6.9 litres revu par AMG. Pour y accéder, il faut déposer toute la partie arrière de la carrosserie fixée par des crochets. Ce bloc perd 30 kilos face à celui qui est monté dans la SL 600, il passe aussi de 394 à...612 chevaux! L'ensemble est relayé par une boite automatique séquentielle à 6 rapports.
Toute la partie châssis est spécifique, elle est en carbone pour un gain de poids inégalable. Tout est dérivé directement du modèle de piste et là encore il n'y a pas la moindre pièce commune avec la CLK "civile". C'est une fusée astronomique qui vous place sur orbite, sûr que Thomas Pesquet trouverait ses aises à bord! Avec 1545 kilos, elle accélère de 0 à 100 en 3.2 secondes et en moins de 10, elle atteint les 200 Km/h. Quand à sa vitesse maxi, elle atteint les 320 Km/h, stratosphérique pour une automobile homologuée pour route car n'oubliez pas, nous sommes en 1997 et la Bugatti Veyron n'existe même pas encore en dessin!
Vendue à l'époque l'équivalent de 1.7 millions d'Euros, la CLK GTR ne sera qu'une série limitée à 25 exemplaires. Ces voitures ont aussi des exigences de diva car pour l'entretien et les réparations, il faut faire venir d'Allemagne un "staff" spécifique à chaque intervention!
Oui c'est sûr, ce n'est pas tous les jours que vous pourrez avoir le privilège d'en voir une ni même à la réunion mensuelle de votre village. Retromobile est une raison de se déplacer car voir autant de voitures aussi exceptionnelles dans ces halls est unique en France, d'ailleurs cette année il y en avait même deux d'exposées!

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Fév 2019, 06:05

A Munich...

On voit ici l'architecture de la futuriste I8.

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Et ici quelques modèles électriques dont un concept I3 coupé...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Fév 2019, 20:02

A Munich...

"BMW I8 Concept Vision Futur."

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"L'âge de grâce."

"Viva Las Vegas", voilà ce que chantait Elvis en 1964, le mythe de Memphis adorait la ville du pêcher et s'y produira pendant très longtemps. Il aimait aussi beaucoup les voitures et je pense que s'il avait connu la BMW I8, il en aurait mise une dans son garage de Graceland...surtout en version cabriolet.
C'est au "CES" de Las Vegas que BMW à dévoilé en 2016 ce concept "Vision Futur" qui ne laisse planer aucun doute sur ses ambitions, devenir la version roadster de l'exclusif coupé hybride sortit en 2014, la I8.
C'est souvent le cas depuis quelques années, on présente un concept très proche du modèle définitif afin de préparer le client à la version qui lui sera proposée quelques mois plus tard, un "spoiler" comme on dirait aujourd'hui. Parfois, c'est un peu déceptif tant les différences sont minimes et que la voiture est assez banale. D'autres fois on ne s'y attends pas comme ce fût le cas avec l'Opel Tigra (première génération) où la Peugeot RCZ. On espérait la même chose avec la "E-Legend" de Peugeot mais je crois avoir compris qu'elle ne verra jamais le jour, tristesse...
BMW va donc éviter de présenter sa I8 décapotable avec des différences anecdotiques comme des jantes plus grandes, une laque spécifique où des rétroviseurs caméra. La Vision Future est plus radicale car si l'avant est quasiment identique à la I8, on découvre que les flancs sont dépourvus de portières, un peu comme la Z1 sauf que là il n'y à absolument rien...comme sur une Mehari...mais une Mehari de compet'! Cette idée est étonnante et le concept à une sacré allure, elle laisse présager une version de série tout aussi séduisante, ce qui n'est pas une mince affaire car quand un coupé est réussi, la déclinaison cabriolet est souvent aseptisée.
C'est à bord qu'elle innove vraiment avec un habitacle très épuré qui pour tout vous dire ne me plaît guère. En fait c'est le problème de ces voitures dotées de multiples écrans, une fois contact éteint, le spectacle s'arrête, rideau et la voiture fait "pauvre". Un détail pas simple à gérer dans les concessions chez les généralistes car il faut que le client qui voit la voiture en show room en prenne plein la vue et si les écrans sont éteints, ils ont l'impression qu'il manque des choses! Sur la Vision Futur ça me fait cette sensation, comme si les stylistes avaient décidé de ne pas traiter l'intérieur et simplement posé une planche de bord vidée de ses accessoires et juste moulée pour combler l'espace.
Mais c'est un coup de bluff car tout est ultra moderne avec des commandes gestuelles, tactiles et vocales où tout où presque est géré par la grande dalle centrale. On lui a aussi attribué une conduite 100% autonome, une vision du future qui fait peur pour beaucoup mais qui moi ne me gêne pas. Oui, des personnes qui avec l'âge ont du mal à conduire, des handicapés et de gens fatigués pourront atteindre leur destination en toute sécurité sans toucher le volant. Mais l'être humain cultive le paradoxe et tolère 100 morts causés par des conducteurs qu'un seul commis par la technologie!
Mais revenons à la Vision Futur qui conserve sa mécanique hybride électricité/essence de 362 chevaux cumulés, sur ce point elle n'avait pas d'intérêt à tout revoir il est vrai tant le système semble réussi.
Après avoir paradé et fait patienter les clients, elle voit enfin le jour au salon de Los Angeles 2017, preuve que la I8 mise beaucoup sur le marché Américain. Et pour une fois je trouve qu le modèle de série est plus séduisant que le concept car la présence de portes n'altère en rien son originalité d'autant plus qu'elles conservent le mécanisme en élytre du coupé, génial! Le double bossage à l'arrière est un coup de crayon majestueux qui réutilise les formes si particulières du fuselage arrière semblant en lévitation au dessus de la carrosserie, la I8 est magique.
Ah, quelle chance je suis de ne pas être fortuné, jamais je ne serais hanté par devoir faire le choix entre le coupé et le cabriolet, quel bonheur de pouvoir dormir en paix cette nuit et pas hanté par ces si complexes décisions...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Mars 2019, 05:17

A Retromobile...

Les fauves entrent en piste, une Porsche Carrera GT se présente mais le noir n'est pas la teinte qui la met le mieux en valeur je trouve...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Mars 2019, 05:18

A Retromobile...

"Maserati MC12 Versione Corsa."

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"Maserati à son sommet."

Vous voyez l'image d'un électrocardiogramme, cette courbe qui monte et qui descends au rythme de l'activité cardiaque? Et bien elle résume à elle seule l'histoire de Maserati. Cette histoire riche faite d'éclatants succès mais aussi de douloureux échecs et où la faillite à plusieurs fois obligé la marque à trouver de nouveaux gestionnaires. Citroën, De Tomaso et Chrysler interviendront mais seul Fiat réussira un retour éblouissant à la fin des années 80.
Mais c'est en 1998 que la marque au trident signe un retour éblouissant avec son coupé 3200 GT, une synthèse parfaite entre la fougue Italienne et le chic Britannique, une réussite exemplaire qui remettra sur pieds l'entreprise qui fusionne ensuite directement avec Ferrari, rien que ça!
En 2004, les finances sont au vert, Maserati à fait entrer ds blocs issus de Maranello dans ses modèles qui séduisent une riche clientèle sur toute la planète et qui a fait oublier en quelques années les Biturbo si décriées...mais qui se sont si sont paradoxalement vendues en masse! Cette année est mise sur le marché une nouveauté marquante, la première hypercar signée Maserati, la MC12.
La MC12, c'est l'Enzo de Maserati, son fleuron, une voiture de piste homologuée pour la route et à la diffusion extrêmement limitée car seul 25 modèles sont prévus à l'origine. Le parallèle avec l'Enzo ne s'arrête pas là car elle en reprends son châssis et une partie de la mécanique, un V12 6.0 litres de 630 chevaux. Habillée de carbone, le long coupé de près de 5.15 mètres affiche des performances digne d'une fusée, 330 Km/h et 3.8 secondes au 0 à 100.
La voiture participe aussi avec succès au championnat FIA GT, c'est l'une des raisons qui ont obligé Maserati à en concevoir 25 modèles civils. Mais une autre fournée de 25 sera entreprise ensuite, au total 50 MC12 seront construites.
La Enzo aura droit à une variante ultra limitée, la FXX, et bien la MC12 aussi, elle se nomme Corsa et est encore plus rare, 12 exemplaires alors que la FXX en aura 30, presque de la grande série! Trois autres seront fabriquées pour les tests en usine et la presse. Le design a été modifié pour s'adapter spécialement à la piste, pourtant elle est homologuée pour la route et est immatriculable. Le travail sur l'aérodynamisme est plus évolué, des extracteurs d'air "scarifient" les éléments de carrosserie, la voiture est allégée et le diffuseur arrière en carbone est encore plus énorme qu'à l'origine.
Le poste de pilotage est lui aussi dédiée à la compétition, les compteurs ont été retirés et tout l'affichage se fait...dans une fenêtre sur le volant! Des habillages en alcantara recouvrent la planche de bord, seul luxe dans cet univers "racing" où même les vitres se sont plus qu'entrebaillantes.
La puissance du V12 passe de de 630 à 755 chevaux et le poids de 1335 à 1150 kilos. Les performances sont logiquement en augmentation avec 3.4 secondes au 0 à 100 et 6.4 secondes pour atteindre les 200 Km/h.
Les 12 modèles ont été vendus avec la même teinte, le "Blue Victory" mais certains clients demanderont une autre couleur, ce que ne pouvait refuser Maserati vu le prix demandé pour un tel objet, 1.3 million d'Euros au catalogue.
Celle-ci porte le numéro de châssis #005 et sera la seule livrée dans cette teinte couleur argent et habillage en alcantara rouge. Maserati la plus puissante jamais produite, cette rareté à la teinte unique était vraiment une pièce fabuleuse à ne pas rater sur ce salon qui chaque année nous présente de véritables trésors.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Mars 2019, 05:43

A Munich...

On s'est bien amusé avec la gamme hybride électrique, des pièces unique bien sympa.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Mars 2019, 05:51

Ah les "Art car", quel déception de ne quasiment pas en avoir vu dans ce musée, je comptais pourtant beaucoup dessus...

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Un escalator nous mène à l'étage, on profite d'une architecture toujours très soignée.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Mars 2019, 16:31

A Retromobile...

"Lancia Rally 037."

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"Les années podium."

Dans les années 60/70 chez Lancia, la compétition était au cœur de la politique commerciale du constructeur depuis de nombreuses années et la marque a réussi un savant mélange entre sportivité et raffinement. Les petites Fulvia HF trustent les podiums tandis que la nouvelle Stratos martyrise ses rivales.
En 1975 est présentée le coupé Beta Monte Carlo, une biplace dessinée par Pininfarina au look très affirmé et à la mécanique en position centrale transversale arrière, seul défaut justement son moteur de 120 chevaux trop timide. C'est une fausse sportive, certains diront une frimeuse et c'est un peu vrai. Pourtant, il en sera dérivé une méchante version "Groupe 5" qui achèvera sa carrière en 1981.
C'est justement cette année qu'est présentée la 037 qui dérive étroitement de cette dernière, on y retrouve même de profil les portes de la Beta Monta Carlo et ses principaux traits. Une auto qui est "liée" aussi à mon enfance car je possédais la miniature au 1/24 de chez "Bburago" mais aussi un modèle (que j'ai encore) de "Solido" au 1/43.
En revanche fini la voiture de "garçon coiffeur", ici c'est du sérieux et la voiture est destinée à devenir une star du championnat en groupe B, ce qui oblige le constructeur transalpin à en réaliser 200 exemplaires, il faut dire qu'elle a la lourde tache de remplacer la mythique Stratos, rien que ça...
Sa silhouette est râblée, basse, la voiture dispose de nombreux rajouts aérodynamiques ainsi que de bossages sur le toit pour les casques des occupants, son moteur est disposé de manière longitudinale afin de faciliter le travail des mécaniciens sur l'engin, le bloc arrière se soulevant entièrement pour un accès optimal. Elle se constitue d'une structure tubulaire recouverte d'une carrosserie en matériaux composites.
Son bloc moteur est un quatre cylindres 1995 Cc à double arbres à came en tête gavé par un compresseur qui lui fournit 320 chevaux pour un poids de 800 kilos. Notons que c'est l'officine Abarth qui a œuvré à sa mise au point. Dernière précision, c'est une "simple" propulsion, elle aura donc fort à faire pour affronter ses adversaires à quatre roues motrices.
Elle débutera sa carrière professionnelle en 1982 et rencontrera de nombreuses victoires mais en 1985, la marque connaîtra un drame avec la mort d'Attilio Bettega au volant de l'une d'entre elle en Corse, cette tragédie remettra en cause ce championnat jugé trop dangereux et signera son arrêt définitif en 1986 suite à une autre dramatique accident mais avec une Lancia Delta S4.
Parallèlement à la compétition, Lancia a donc vendu des versions civiles dites "Stradale" en Italien, elles reprenaient l'architecture des voitures de course mais n'étaient pas préparées, leur puissance de base était donc de 205 chevaux pour 1170 kilos. Outre ces assagissement mécanique,son habitacle était aussi plus civilisé, voir presque luxueux.
On peut ici admirer une version du championnat Groupe B de 1983 portant le numéro de châssis #078. C'est l'écurie "Jolly Club" qui l'a commandée et elle est livrée courant janvier 1983. A l'origine la voiture est blanche avec des stickers façon "Martini" mais d'une autre couleur, vert et orange, le sponsor principal étant "Totip", une société de pari hippiques qui sera longtemps partenaire avec l'écurie "Jolly Club". La voiture sera l'une des plus efficace du championnat avec son pilote Italien Carlo Capone.
C'est en 1984 qu'elle est cédée à "HF Grifone" et arbore une nouvelle livrée bleu aux couleurs d'"Olio Fiat". Sa dernière course officielle sera celle de Sestrière en 1987 alors qu'elle avait été reprise par "Raceprogram di Giovanni Claudio". Récemment restaurée par des spécialistes des Lancia de Rallye, cette sublime 037 n'attendant qu'un nouveau propriétaire pour à nouveau s'inscrire à des épreuves historiques.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 02 Mars 2019, 10:41

A Munich...

Ah l'écologie, les constructeurs aiment en faire des caisse et nous asséner ce message que tout ce qu'ils produisent est propre...

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A côté par contre tout autre chose, une belle collection d’horodateurs.

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Bon, oust, on sort, on voit bien la célèbre tour BMW et à droite le musée que nous quittons.

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Quelques modèles anciens sont garées dehors et exposées par des amateurs qui ont affrontés la pluie.

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