Aux Mesnuls...
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Volkswagen Scirocco GTS."
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Le vent du souvenir."
Sortie quelques mois avant la Golf, la première génération de Scirocco est mise sur le marché en 1974. Le petit coupé y trouve un certain succès à une époque où ce type de véhicules à le vent (jeu de mots) en poupe. Reconduit en 1981 sous un style très proche, elle disparaît en 1992 tandis qu'un autre coupé à pris entre temps la relève, la Corrado.
Cette dernière aura moins de succès, chère, pas hyper sexy et arrivant à une période où la demande fléchissait, elle mettra un terme en 1998 à ce type de voitures dans la gamme du constructeur Allemand.
Dix ans plus tard, en 2008, la Scirocco revient, un bon signe car à cette période renaît doucement l'envie de rouler "différent". Assise sur une plate forme de Golf, la Scirocco nouvelle génération s'offre une carrosserie inédite et attrayante qui présente l'allure d'un break de chasse. Mesurant 4.20 mètres de long, elle dévoile un avant affiné réussi mais qui n'en fait pas trop. Elle met à profit des flancs solides et bien galbés mis en valeur par de généreuses hanches. Les vitres étroites et le gros montant de custode arrière se positionnent devant une partie arrière courte et dont la lunette est presque verticale.
La poupe arrondie offre de minces feux et une lunette étroite, le bouclier de grande envergure lui donne un popotin plutôt seyant. Avec de belles jantes de grand diamètre et une couleur attirante, je trouve la Scirocco très séduisante et il y a quelques années elle était dans ma cible. Mais située face à une Peugeot RCZ diablement sexy, elle souffrait alors à mes yeux la comparaison.
On l'aura taclé la RCZ sur sa planche de bord étroitement dérivée de la 308. Pourtant on fera preuve de bien plus de mansuétude envers la teutonne qui n'a pas brillé sur ce chapitre et nous refourgue celle de la Golf et accessoirement aussi de l'Eos! Si au moins elle était originale, gaie et innovante...bah non! Ses avocats évoqueront qualité des matériaux, finition, mouais, je préfère pour ma part m'abstenir mais sincèrement je trouve l'habitacle de la Sochalienne plus sportive. Par contre la Volkswagen offre deux places arrières utilisables et son hayon est lui aussi un atout à mettre à son crédit.
De base la Scirocco propose deux blocs essence de 122 et 160 chevaux ainsi qu'un diesel de 140 chevaux. L'offre sera ensuite revue avec des moteurs plus performants avec des blocs 2.0 litres TSI allant de 180 à 280 chevaux pour la puissante version "R".
En 2015 une série spéciale "GTS" est mise en vente, elle fait une petite référence aux années 70 en réutilisant des clichés qui plaisaient tant à l'époque comme les bandes noir mat à filets rouges courant sur la longueur de la voiture, ses jupes latérales et les badges "GTS". En réalité, une telle version à bien existé à l'époque, la "GTS" étant sortie en 1982. Elle vit aussi avec son époque en proposant des boucliers plus équivoques et de grandes jantes de 18' diamantées. Le "package" est assez réussi mais mal mis en valeur avec ce gris foncé bien triste. Dedans les bandes rouges se retrouvent sur les sièges et un combiné supplémentaire sous casquette est fixé sur la partie supérieure de la planche de bord. L'équipement est complet et loin de ce que la Scirocco de première génération offrait.
On pouvait penser que le moteur imposé était au moins le plus puissant...mais non. Volkswagen y loge un unique bloc essence 2.0 TSi de 220 chevaux. avec 6.5 secondes au 0 à 100, il fait aisément le travail et se montre être un juste milieu bien agréable à l'utilisation.
Assez rare car sans doute limitée, je vous avoue que j'ignorais tout de cette version qui sera sans aucun doute un collector dans quelques années. Espérant que cette auto reste d'origine et ne soit pas victime de bolidage...pire, du phénomène "Retrofit" qui constitue à retirer le moteur thermique pour le remplacer par un bloc électrique à batterie...voilà qu'on en viendrait presque par regretter la bonne vielle époque du "dieselgate"...