Ici, on parle de tout dans la bonne humeur...
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 25 Oct 2019, 16:06

A la Ferté Vidame...

Le pilote Bob Neyret à fait briller des DS lors de rallyes dans les années 70.

Image

L’hélicoptère Citroën "RE.2" a été développé ici, à la Ferté Vidame.

Image

Particularité, son moteur est un bloc rotatif Wankel dérivé directement de la GS Birotor!
Il n'en sera fabriqué qu'un seul et unique exemplaire.
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 25 Oct 2019, 16:56

A la Ferté Vidame...

"Citroën B2 K1 10 HP Kegresse."

Image

Image

"L'arme secrète d'André."

A peine né, Citroën voue déjà de grandes ambitions et compte sur la réclame pour mettre en avant ses modèles. La Type A apparue en 1919 est la toute première voiture de la marque. Elles est rapidement suivie par une "B2" plus grande. Aussitôt on va lui adapter un système de chenilles conçu par le génial Adolphe Kegresse. La voiture soudain transformée en engin passe-partout est mise en situation pour des démonstrations publiques qui intéressent les foules. En 1921 elle participe à un concours de chars à la Mont Revard en Savoie puis à l’ascension de la la dune du Pyla. On cause beaucoup de ces autochenilles capable de traverser tout types de chemin et qui reçoivent rapidement l'approbation du service des Mines.
En 1922, plusieurs "B2" transformées poursuivent leurs exploits mais cette fois dans la neige, que ce soit dans les Alpes où les Pyrénées. Tout est savamment filmé et monté pour que les voitures soient vues aux actualités dans les salles de cinéma sur grand écran. Toujours en 1922, on envoie des autochenilles Citroën dans le Sahara, c'est le premier fait d'armes de Citroën. Les voitures traversent cet endroit particulièrement inhospitalier avec réussite du nord au sud et ouvrent une voie où il est possible maintenant de voyager à bord de véhicules sur des lignes régulières.
Les retombées médiatiques sont importantes et André Citroën à réussi à faire parler de lui...et de sa marque. Mais tout ceci n'est qu'un prélude car en 1924 est lancé la fantastique "Croisière Noire" qui va traverser l'Afrique et faire découvrir au public des contrées jusque là inconnues. Scientifiques, expéditeurs et journalistes relaient cet événement hors du commun dont tout le monde suit les péripéties au cours d'une longue année.
Fort de ce succès, Citroën continuera à faire parler de lui en faisant briller les lettres de sa marque sur la tour Eiffel en 1925 puis relancer une autre expédition plus folle encore en 1932, toujours avec des autochenilles, la "Croisière Jaune".
Mais revenons au véhicule qui nous intéresse, la "B2" 10 HP. C'est une voiture équipée d'un moteur 4 cylindres en ligne 1452 Cc affichant une puissance de 20 chevaux. Ces véhicules prélevés de la chaîne de montage sont donc désossés et modifiés. On revoit le refroidissement et surtout la transmission et la boite de vitesses.
Si la plupart ont servies lors d'expéditions, quelques unes ont eu des carrières moins mouvementées. C'est le cas de celle-ci qui est quasiment un modèle civil. Elle servait d'ailleurs à tracter des avions sur la base aérienne de Villacoublay dans les années 20. Elle sera ensuite revendue à un agriculteur de la Somme avant d'être restaurée dans les règles de l'art et remise entièrement à neuf.
Comme sortie d'usine, voilà un exemplaire superbe et peu connu du grand public, une voiture digne d'être mise en valeur pour ce rassemblement historique.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Oct 2019, 08:55

A Sinsheim...

"Triumph TR 2000 Roadster."

Image

Image

"Aluminium et vielles dentelles."

Très mal en point, Triumph est racheté par le groupe Standard en 1945. Pour relancer avec succès la marque, il faut impérativement sortir un modèle pouvant se vendre massivement sur le sol Américain. Les USA, c'est le seul pays qui peut acheter en masse des automobiles exotiques Européennes avec un dollar qui vaut de l'or.
Standard ne perd pas de temps et présente en 1946 son nouveau modèle, la TR 1800. La décapotable dessinée par Franck Callaby ne manque pas de charme même si son dessin replonge aux silhouettes des modèles d'avant guerre avec ses larges ailes séparées et ses chromes massifs. Ses rondeurs très prononcées n'ajoutent pas à sa modernité mais la voiture n'en a pas pour autant un aspect de modèle "mou". Le long capot, les petites portières, le pare-brise incliné et la courte croupe massive lui confère néanmoins un allure sympathique et assez sportive tout en étant très élégante. Mais attardons nous sur cette poupe, sa taille imposante cache des surprises, et oui, elle dissimule dans une partie dépliable dite aussi "spider", deux places d'appoint assez originales car il ne s'agit pas d'une banquette mais de deux strapontins. Cerise sur le gâteau, euh, cherry on the cake, un pare-brise pliant fait aussi partie de la dot! Cet espace sert aussi de coffre qui peut être du coup partagé avec un passager mais à condition qu'il ne pleuve pas, cette partie n'étant pas couverte.
A l'avant on trouve deux jolies places dans une atmosphère made in Great Britain, du cuir, des boiseries et d'adorables pièces d'accastillage chromées offrent une ambiance unique faite pour séduire les clients de l'autre côté de l'Atlantique.
En revanche la mécanique déçoit, un bloc 4 cylindres 1776 Cc de 66 chevaux qui anime avec peu d'ardeur cette auto qui pour un roadster doit apporter un petit plus au volant. C'est pour cette raison qu'en 1948 le moteur évolue et passe à 2.0 litres, elle se nomme désormais TR 2000. Ce 2088 Cc mieux rempli n'affiche pourtant que deux chevaux de plus. Pourtant il se montre plus agréable à l'usage sans toutefois transfigurer l'auto.
Conçu sur un châssis tubulaire, la carrosserie est en aluminium soutenue sur un cadre en frêne, signe d'une complexité de conception et de coûts élevés.
Mais la voiture fabriquée à la main coûte cher et n'affiche pas le plaisir de conduite espéré, Triumph à compris que son look désuet ne cessait aussi de prendre des rides à l'aube des années 50 où le style "ponton" s'impose. On prépare donc celle qui va lui succéder avec bien plus de succès la TR2. En 1950 la TR 2000 est retirée du catalogue et environ 4500 exemplaires en auront été fabriqués.
C'est donc une rare auto et quasiment inconnue chez nous, il n'en resterait qu'un millier d'exemplaire. Déjà démodée à sa sortie, elle affiche de nos jours des lignes fort datées mais au charme fou! Ce modèle noir exposé ici datait de 1949.

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Oct 2019, 08:36

A la Ferté Vidame...

Un bel autocar Citroën.

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Oct 2019, 09:17

A la Ferté Vidame...

"Citroën 15/6 H Franay/Charbonneaux."

Image

Image

"Au service de la Présidence."

Élu en 1954, le Président de la République René Coty est déjà un fervent amateur des automobiles Citroën. Avant son élection, le Vice Président du conseil de la République roulait déjà en Citroën Traction 15/6, il en loue son confort allié aux performances de son moteur 6 cylindres. Pour faire briller l'Etat Français lors de visites d'invités de marque, il estime alors qu'il faut une voiture digne de ce nom.
La Présidence passe donc commande au carrossier Franay d'une voiture de parade possédant les qualités de la Traction mais avec une ligne beaucoup, plus moderne et statutaire.
Franay est installé à Paris et travaille avec Philippe Charbonneaux. C'est ce dernier qui va dessiner la ligne de la future voiture de l'Elysée qui reposera sur un châssis de Traction Avant 15/6H allongé, le modèle à suspension hydraulique.
Seulement l'enveloppe est serrée, Franay va devoir faire des efforts mais aussi des sacrifices en puisant quelques éléments d'accastillage là où il peut. Sa limousine est séduisante, elle s'offre une carrosserie "ponton" évidemment de couleur noire et sa grande taille correspond aux exigences de René Coty. Les mauvaises langues diront qu'elle ressemble à une Fregate endimanchée. La Citroën Présidentielle à pourtant de l'allure et n'a plus un trait commun avec la vieillissante Traction. Les phares ronds sont encastrés au bout des ailes tandis que la grande calandre en forme de bouche de mérou s'orne des chevrons de Javel. La cocarde ovale lumineuse pose fièrement au bout du capot, ce dernier étant orné d'une ouverture afin d'apporter de l'air frais à la mécanique.
Pour donner de l'allure à la grande limousine, Charbonneaux dessine sur les flancs des contours en inox arrondis qui étirent artificiellement la caisse, malin! Les flancs sont sobres, lisses et les vitres très aérés comme pour mieux voir les personnalités défilant à son bord.
L'arrière, que l'on ne voit pas ici (dommage d'avoir disposé ainsi les véhicules au cours de cette expo) est agrémenté d'un classique coffre entouré de deux feux verticaux installés en bouts d'ailes.
Pour faire baisser les coûts, on trouve donc des pièces issues de la grande série comme le pare-brise et les pare-chocs de Ford Comète, la lunette arrière vient d'une Buick Roadmaster, les roues et la poignée de coffre sont ceux d'une Ford Vendôme, les poignées de portes plus nobles sont prélevés d'une Bentley et les feux arrières issus d'une Chevrolet!
Si la voiture séduit les commanditaires...elle à bien des défauts à commencer par son poids. Elle est si lourde qu'il lui est conseillé de ne pas aller plus vite que lors d'une parade, les freins étant trop sollicités! Quand au moteur, il avait tendance à chauffer, elle tombera même en panne lors de la visite de la Reine Elisabeth en 1957!
René Coty n'en est pas satisfait et va rapidement en faire commander une autre différente, on en reparles ensuite.
Mais quel chance de voir ce modèle, c'est la première fois que j'ai eu le bonheur de la contempler. Mais quel dommage de ne pas pouvoir en faire le tour et voir l'intérieur de cette limousine peu connue et qui est très rarement exposée.

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Oct 2019, 03:10

A Sinsheim...

"Amphicar 770."

Image

Image

"Le grand bain."

Hans Trippel est né en 1908 en Allemagne, pilote en herbe, il est aussi un touche à tout dans le domaine de l'automobile et se voue une passion aux modèles amphibies. Il fabrique dès les années 30 ses premiers engins en amateur avant d'être remarqué par les dignitaires du parti Nazi qui s'intéressèrent de près à ces engins qui pourraient être bien utiles dans les forces armées du troisième Reich.
L'homme va devenir responsable des véhicules amphibie au sein de la puissante armée Allemande qui ne cesse de produire des engins, véhicules et autres armes en masse avant de commencer les hostilités. Une fois la guerre terminée, Hans Trippel est fait prisonnier par l'armée Américaine et est livré aux Français où il sera jugé pour crime de guerre à 5 ans d'emprisonnement, il en exécutera 3 et sera libéré en 1948.
Il poursuit son activité civile toujours dans le monde des automobiles amphibie et sent que dans l'euphorie des années 60, il peut vendre un modèle aux particuliers. En 1961 il dévoile son Amphicar, une charmante automobile décapotable au style Américain mais aux dimensions Européennes. Haute sur pattes, l'Amphicar est motorisé par un bloc 4 cylindres 1147 Cc de 43 chevaux venu de chez Triumph mais la voiture est entièrement fabriquée en Allemagne. Capable de rouler à 115 Km/h, elle vogue à 8 nœuds sur les plans d'eau, l'équivalent de 12 Km/h.
Le coup de génie est d'avoir crée une automobile attirante dont la ligne a été particulièrement soignée. Phares avants sous casquettes, ailerons arrières, jolies pièces d'accastillage nickelées, habitacle soigné, le tout avec un nuancier coloré très prisé au cours des "sixties". Franchement l'Amphicar était aussi mignonne qu'originale.
Conçue pour pouvoir naviguer, l'Amphicar est donc entièrement construite comme un bateau, sa carrosserie d'une seule pièce formant une coque parfaitement étanche. Mais sur route, la curieuse petite auto se conduit comme une voiture classique. Une fois mise à l'eau, la voiture devient un petit bateau pour quatre personnes, les deux hélices placées à l'arrière servent à la propulser et le volant devient un gouvernail, le braquage des roues avant la faisant tourner la voiture...où bien le bateau désormais. D'ailleurs en 1962 un modèle traversera la Manche, preuve du sérieux de sa conception.
L'Amphicar sera principalement destinée au marché Américain, sa production cessera en 1967 et 3878 véhicules en seront construits. C'est désormais un véritable collector qui demande une maintenance très poussé pour sa structure soumise à des conditions d'humidité extrême, une voiture de véritable connaisseur qui exige un entretien scrupuleux pour être utilisable quand l'envie vous en prend.
Ce modèle de 1967 a été restauré à la perfection, ce qui n'est pas toujours le cas de ces modèles complexes. Sa magnifique teinte bleu pale dans cette petite mise en scène naïve avait tout pour attirer la sympathie des visiteurs amis aussi leur curiosité.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

Jean

Messages

10

Inscription

04 Oct 2019, 20:41

Localisation

La Dombes

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Jean » 28 Oct 2019, 09:40

Oh tiens ! Bob Neyret !

Je me souviens avoir pris un départ derrière une DS ex-Neyret.
Voir une DS de compétition (d'une) s'arracher du sol en mode "départ de course de cote" (de deux) c'est assez impressionnant ! :D
205 Rallye Club de France
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Oct 2019, 20:18

A la Ferté Vidame...

"Citroën 15/6 H Chapron."

Image

Image

""

On l'a vu plus haut, c'est à la demande du Président de la République René Coty qu'a été réalisé une limousine statutaire digne de ce nom. Cette Citroën Traction Avant 15/6 redessinée par Philippe Charbonneaux et réalisé par la carrosserie Franay enrichira la dot de la Présidence de la République et pourra décemment faire défiler ses prestigieux invité à on bord.
Si la grande Citroën est réussie esthétiquement, elle déçoit René Coty à l'usage. Peu soucieux de son freinage inadapté où de ses problèmes de refroidissement, le Président regrette de ne pas avoir pensé à la commander ouverte. Oui, une berline découvrable, c'est indispensable pour prendre un bon bain de foule. Et à cette époque les questions de sécurité étaient moins présentes, il faudra attendre 1963 et l'assassinat de Kennedy à bord de sa Lincoln décapotable pour que l'on rebatte les cartes.
Coty demande à son équipe de faire réaliser une nouvelle voiture qui devra être impérativement unique et entièrement découvrable. Franay n'est plus consulté, normal, l'artisan à fait faillite comme nombre d'entre eux. On se tourne alors vers Chapron qui connaît les Citroën sur le bout des doigts. Nous sommes en 1956 et Henri Chapron est hypnotisé par la DS, il en fera une de ses maîtresse favorite. Mais en attendant il a pour mission de fabriquer la nouvelle voiture de l'Elysée.
La base reste celle de la Traction 15/6 H, à suspension hydraulique. Plusieurs raisons pour ce choix. La Traction est toujours commercialisée, elle est bien plus simple à transformer que la DS, sa base est archi connue et Coty l'adore! Et quand bien même, qui verra que les soubassements proviennent de la brave Traction?
Chapron dessine la voiture en conservant la ligne générale de celle faite par Charbonneaux. Phares en bouts d'ailes, ouverture sur le capot, grande cocarde lumineuse et calandre généreuse bien que différente et plus classique. Les échancrures stylisées sur les flancs ont disparues, le pare-brise est plus anguleux et une figure de style fait son apparition au niveau de la porte arrière, une sorte de "V" aussi joli qu'inutile. Voyez aussi les poignées de portes logées en toute discrétion dans les baguettes latérales.
La belle Française est cette fois bien découvrable, la grande capote se manœuvre à la main mais en 1963 elle sera électrifiée. Une barre de maintient est montée pour se tenir debout et la banquette arrière possède une assise électrique se levant pour mieux mettre en valeur les passagers.
Enfin René Coty est satisfait, il l'a sa voiture Présidentielle et n'a plus de complexe à recevoir des invités de marque et des chefs d'état de tous les pays. L'auto fait très bien l'affaire si bien que même De Gaulle en bénéficiera aussi.
Cette auto est elle aussi une oubliée, peu la connaissent et moi même je ne l'avais encore jamais vu, quel privilège de voir ces deux version côte à côte pour cet événement unique.

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Oct 2019, 20:18

Jean a écrit :Oh tiens ! Bob Neyret !

Je me souviens avoir pris un départ derrière une DS ex-Neyret.
Voir une DS de compétition (d'une) s'arracher du sol en mode "départ de course de cote" (de deux) c'est assez impressionnant ! :D

Oui, c'est un personnage qui aura bien fait briller Citroën en compétition!
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 29 Oct 2019, 04:19

A Sinsheim...

Ces hangars immenses accueillent de sacrés engins comme cette imposante locomotive à vapeur.

Image

Dehors on embarque une Bugatti qui ira rejoindre peut être la piste...

Image
PrécédentSuivant

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)

Powered by phpBB ® | phpBB3 Style by KomiDesign - Classic'ment, YosheE pour le 205 GTI Classic Club :)
cron