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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Mai 2015, 10:31

La collection Baillon...

"La Buire 12A Torpedo 12 HP."

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"Le roi Lyon."

Lyon n'aura pas eu que Berliet comme fabriquant d'automobiles, La Buire sera aussi un fabriquant de cette grande ville Française. Ses origines remontent loin, à 1847 quand J.Froissard de Saugy prend possession de 10 hectares à proximité du chateau de La Buire. L'homme y fonde une société métallurgique qui ne cessera de prendre de l'ampleur. Les chantiers de La Buire fabriqueront du materiel ferroviaire, des tramways mais aussi des bateaux mouche pour l'exposition universelle de 1867.
Suite à un brutal changement de propriétaire en 1880, elle fabrique désormais des metiers à tisser et du materiel de plus petite taille mais un nouveau contrat relance l'activité ferroviaire en 1885. Mais son nouveau directeur, Auguste Seguin souhaite s'orienter vers autre chose, le domaine naissant de l'automobile. En effêt, les chantiers de La Buire devinnent au fil des années des sous traitants automobiles, pourquoi ne pas fabriquer désormais sa propre voiture?
En 1904, la première automobile La Buire est construite, pas de temps à perdre, la concurence est féroce et La Buire engage ses modèles dans des courses, seul moyen de se faire de la réclame à cette époque. C'est le 6 mai 1905 que la société anonyme des automobiles La Buire voit officiellement le jour.
Les modèles La Buire sont réputés pour leur silence mais aussi leur qualités de grimpeuses, elles remportent de nombreuses courses et se taillent une jolie réputation. Une véritable gamme de modèles est proposée allant de la 15/20 HP à la 35/50 HP et même une exclusive 80/100 HP dont les ventes seront confidentielles.
Les victoires en course portent leur fruits, La Buire s'offre une agence sur la prestgieuse avenue de Champs Elysées à Paris, c'est la gloire!
On trouve désormais dès 1908 au catalogue de modèles à 6 cylindres mais aussi des utilitaires. Ces derniers seront choisis par la Poste afin de distribuer le courrier dans la capitale, c'est l'euphorie. Mais la société dépense sans compter et en 1909, la faillite est soudainement prononcée.
Celà ne signifie pas pour autant la fin de La Buire, la marque est reprise par l'ancien directeur technique, Mr Berthier, elle la société nouvelle des automobiles La Buire. La reprise est douloureuse mais efficace, de nouveaux modèles sont lancés et les coûteuses épreuves en course sont mises de côté.
La guerre donnera un arrêt à la production civile mais La Buire fabriquera du materiel et des véhicules pour les troupes Françaises.
Une fois la paix signée, un modèle 10 HP redonnera des couleurs à La Buire, une auto bien conçue et proposée à un tarif attractif, elle aura un beau succès. Suivront la 12 HP, des modèles serieux mais peu innovants. C'est certainement à cause de celà que La Buire va se faire dépasser par ses concurents. Les utilitaires ne sont plus fabriqués dès 1925 et la gamme est rétrécie, de plus les finances sont au plus mal, il est compliqué de trouver une solution viable. C'est en 1930 que La Buire dépose les armes, la marque disparaît comme bien d'autres et ce ne sera que le début d'une longue liste.
Ce topedo 12 HP de 1928 illustre la fin de vie de la marque Lyonnaise, estimée entre 2000 et 4000€, elle sera adjugée 25.032€. Esperons qu'elle ne reste pas à cet étât de relique et sera restaurée comme il se doit, il s'agit de notre patrimoine et elle mérite de retrouver ses couleurs.

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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Mai 2015, 10:32

A Retromobile...

"Autobianchi Y10 Turbo Chardonnet."

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"Ultima edizione."

Propriété du groupe Fiat, Autobianchi connaît une belle carrière en Europe grace à ses pettes citadines sympathiques, vives et bon marché. La A112 sera l'un des ses "best seller", fabriquée de 1968 à...1986 (!), cette adorable puce urbaine se fera une réputation de bombinette grace à sa pétillante version "Abarth".
On pourra dire qu'Autobianchi aura bien rentabilisé son petit insecte, grace aussi à de nombreux restylages. Mais impossible pour elle de poursuivre plus loin et en 1985 est dévoilée sa rempaçante, la Y10.
Le changement est radical, cette nouvelle Autobianchi innove avec ses lignes anguleuses et surtout son hayon coupé net. Pour se démarquer encore plus, il est peint en noir mat! Le reste de l'auto est tres géométrique avec des formes planes, c'est aussi l'époque où l'informatique entre en masse dans les bureaux d'études et apporte ces nouvelles lignes parfois un peu froides qui se révèlent efficace en terme de sécurité et d'aerodynamisme. Mais il faut l'avouer, la Y10 à du carractère et se remarque.
L'ensemble repose sur une plate forme...de Fiat Panda! Pourtant l'auto n'a pas grand chose à voir et se montre bien plus polyvalente et nettement moins rustique. D'ailleurs l'habitacle chaleureux est parfaitement équipé et offre même une touche de luxe sur les versions haut de gamme. En somme, la Y10 est un peu une citadine chic avant l'heure et ça, les femmes vont vite l'appreçier.
Son lançement est réussi, la voiture plaît beaucoup et séduit sa cible, les femmes, on croise beaucoup d'Y10 dans les quartiers chics, le pari est gagné. Mais le milieu des années 80, c'est aussi l'époque des bombinettes, chaque constructeur généraliste en propose une, chez Autobianchi la version épicée ne portera pas le nom d'"Abarth" mais tout simplement "Turbo".
Cette nouvelle venue est en revanche bien modeste car avec son petit bloc 1049 Cc dopé par un turbocompresseur "IHI" et un échangeur, il délivre modestement 85 chevaux. L'auto est certes vive mais loin de ses concurentes, son turbo "coup de pied aux fesses" est ludique mais mal géré et parfois brutal en partant au mauvais moment. De plus, son look tres discret rebutait ceux qui appreçiaient les frasques de ses concurentes, à part un filet rouge dans les boucliers et un timide stripping sur les bas de portes, impossible de faire la différence avec le reste de la gamme.
En 1989 la gamme évolue et la "Turbo" quitte le catalogue, c'est la version "GT ie" qui la remplace. Tout change, c'est un moteur 1301 Cc de 76 chevaux qui la remplace. Autre grand changement, le blason Autobiachi disparaît, la Y10 devient une Lancia!
La "GT ie" reste en vente jusqu'en 1992 puis fait ses adieux, la gamme continue son évolution sans modèle sportif jusqu'à son arrêt en 1995. La Y10 est donc l'ultime Autobiachi de son histoire.
La voiture presentée ici à Retromobile est differente, c'est une auto vendue et préparée par André Chardonnet, distributeur de la marque et manager de petites équipes de courses.
Il va réaliser deux Y10 Turbo préparées à...125 chevaux! Le but étant d'en faire participer une au championnat "Groupe N".
Equipée d'un leger kit carrosserie, la petite puce de 790 kilos passe alors le 0 à 100 en 8,7 secondes et monte à plus de 200 Km/h.
Problème, cette preparation coûte plus de 30.000 francs et met la voiture au dessus de 100.000 francs, c'est énorme à l'époque, c'est le prix d'une Golf GTi 16S, qui en voudra?
Sur les deux exemplaires fabriqués, on ne recense que celui-ci, un modèle certainement unique que le club nous presentait cette année.

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Claude

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Claude » 03 Mai 2015, 12:11

Mistertwix a écrit :
Claude a écrit :Bonsoir à tous,

Dans les années 60, j'aimais déjà ces voitures scandinaves (Volvo et SAAB) et j'étais en admiration devant leur avance technologique, notamment de par leurs solutions liées à la sécurité passive (structure) mais aussi active comme les ceintures de sécurité et j'en avais donc fait installé à grands frais dans ma Morris Cooper S, convaincu de leur efficacité.

J'ai pu constaté cette efficacité un peu plus tard avec ma Golf GTI 1600 mais c'est une autre histoire... :D

@+

Salut Claude :)
Si tu as des photos de tes "anciennes"... :mrgreen:
Bon dimanche à tous ;)


Voici donc ma Golf de 1976.

Avant :)
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Après :(
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@+
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Mistertwix » 03 Mai 2015, 12:18

bubu a écrit :La collection Baillon...

"La Buire 12A Torpedo 12 HP."

"Le roi Lyon."

Lyon n'aura pas eu que Berliet comme fabriquant d'automobiles, La Buire sera aussi un fabriquant de cette grande ville Française. Ses origines remontent loin, à 1847 quand J.Froissard de Saugy prend possession de 10 hectares à proximité du chateau de La Buire. L'homme y fonde une société métallurgique qui ne cessera de prendre de l'ampleur. Les chantiers de La Buire fabriqueront du materiel ferroviaire, des tramways mais aussi des bateaux mouche pour l'exposition universelle de 1867.


Bon ok je suis un peu chauvin...

Pilain, La Buire, Audibert et Lavirotte, Rochet-Schneider, Cottin-Desgouttes, Vermorel... Au total on dénombre plus de cent quarante constructeurs, de plus ou moins grande importance, ayant vu le jour dans la région Lyonnaise. Des voitures de tourisme aux voitures de luxe, des automobiles sportives à celles de course, des cars aux camions, en passant par les voiturettes, les cyclecars ou les electrobus, des milliers de véhicules sont sortis des usines lyonnaises.
La première automobile à moteur à explosion, mise au point en 1885, soit un an avant Benz et Demler, est l’œuvre du lyonnais Claude Mieusset dont l’entreprise a produit des voitures puis des camions jusqu’en 1925.

On retrouve beaucoup de ces marques disparues au musée de Rochetaillé ;)
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par hdmanillac » 03 Mai 2015, 12:49

Tiens une golf pliable. Pratique pour se garer !

:mrgreen:
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par Mistertwix » 03 Mai 2015, 13:00

Claude a écrit :
Voici donc ma Golf de 1976.

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:o :shock: à quand même!
Une bonne pliure :(
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par stéphane 55 » 03 Mai 2015, 18:06

Mistertwix a écrit :
Claude a écrit :
Voici donc ma Golf de 1976.

Avant :)
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Après :(
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:o :shock: à quand même!
Une bonne pliure :(



:o :o :o :o :o :o
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par GTI 29 » 03 Mai 2015, 19:40

Tu n 'as pas fait les choses à moitier Claude :o .........., un poteau qui à traversé la route ^^ ? J'aime bien la plaque soft quand on voit les nouvelles à coté :roll: , tu faisais partis des renseignements généraux à l 'époque .... ou commercial en extincteurs :)
205 GTI 1,9l 130 cv, gris futura mod 1989, 225000 kms
205 CTI 1,9l 105 cv, bleu atlantide, mod 1992, 105000 kms
205 GTI 1,6l 105 cv, jan 86,blanc meije,307000 kms (vendue)
406 coupé HDI griffe gris hadés 185000 kms
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22 Oct 2014, 20:46

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par stéphane 55 » 03 Mai 2015, 19:46

bubu a écrit :La collection Baillon...

"La Buire 12A Torpedo 12 HP."

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"Le roi Lyon."

Lyon n'aura pas eu que Berliet comme fabriquant d'automobiles, La Buire sera aussi un fabriquant de cette grande ville Française. Ses origines remontent loin, à 1847 quand J.Froissard de Saugy prend possession de 10 hectares à proximité du chateau de La Buire. L'homme y fonde une société métallurgique qui ne cessera de prendre de l'ampleur. Les chantiers de La Buire fabriqueront du materiel ferroviaire, des tramways mais aussi des bateaux mouche pour l'exposition universelle de 1867.
Suite à un brutal changement de propriétaire en 1880, elle fabrique désormais des metiers à tisser et du materiel de plus petite taille mais un nouveau contrat relance l'activité ferroviaire en 1885. Mais son nouveau directeur, Auguste Seguin souhaite s'orienter vers autre chose, le domaine naissant de l'automobile. En effêt, les chantiers de La Buire devinnent au fil des années des sous traitants automobiles, pourquoi ne pas fabriquer désormais sa propre voiture?
En 1904, la première automobile La Buire est construite, pas de temps à perdre, la concurence est féroce et La Buire engage ses modèles dans des courses, seul moyen de se faire de la réclame à cette époque. C'est le 6 mai 1905 que la société anonyme des automobiles La Buire voit officiellement le jour.
Les modèles La Buire sont réputés pour leur silence mais aussi leur qualités de grimpeuses, elles remportent de nombreuses courses et se taillent une jolie réputation. Une véritable gamme de modèles est proposée allant de la 15/20 HP à la 35/50 HP et même une exclusive 80/100 HP dont les ventes seront confidentielles.
Les victoires en course portent leur fruits, La Buire s'offre une agence sur la prestgieuse avenue de Champs Elysées à Paris, c'est la gloire!
On trouve désormais dès 1908 au catalogue de modèles à 6 cylindres mais aussi des utilitaires. Ces derniers seront choisis par la Poste afin de distribuer le courrier dans la capitale, c'est l'euphorie. Mais la société dépense sans compter et en 1909, la faillite est soudainement prononcée.
Celà ne signifie pas pour autant la fin de La Buire, la marque est reprise par l'ancien directeur technique, Mr Berthier, elle la société nouvelle des automobiles La Buire. La reprise est douloureuse mais efficace, de nouveaux modèles sont lancés et les coûteuses épreuves en course sont mises de côté.
La guerre donnera un arrêt à la production civile mais La Buire fabriquera du materiel et des véhicules pour les troupes Françaises.
Une fois la paix signée, un modèle 10 HP redonnera des couleurs à La Buire, une auto bien conçue et proposée à un tarif attractif, elle aura un beau succès. Suivront la 12 HP, des modèles serieux mais peu innovants. C'est certainement à cause de celà que La Buire va se faire dépasser par ses concurents. Les utilitaires ne sont plus fabriqués dès 1925 et la gamme est rétrécie, de plus les finances sont au plus mal, il est compliqué de trouver une solution viable. C'est en 1930 que La Buire dépose les armes, la marque disparaît comme bien d'autres et ce ne sera que le début d'une longue liste.
Ce topedo 12 HP de 1928 illustre la fin de vie de la marque Lyonnaise, estimée entre 2000 et 4000€, elle sera adjugée 25.032€. Esperons qu'elle ne reste pas à cet étât de relique et sera restaurée comme il se doit, il s'agit de notre patrimoine et elle mérite de retrouver ses couleurs.

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Je les ai vu de près.
C'est impressionnant ces voitures aux prix qu'elles sont parties. :o
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STPX

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22 Oct 2014, 20:46

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par STPX » 03 Mai 2015, 20:19

cela s'appelle de la spéculation, ou un placement à long terme ; Stéphane.
"transaction" ou mouvement financier qui se fit connaitre du grand public en 1991, ou à l'époque si tu avais des ressources te permettais d'acheter de simples voitures sportives d'occasion et de les revendre le triple de ton prix d'achat :cry:

Trouver une GTI petit pare-chocs comme la feu de Claude est fort rare, même accidentée, les prix s'envolent :|
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