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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 21 Nov 2019, 09:13

A Sinsheim...

"Lamborghini Miura P400 S."

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"Enzo l'a bien cherché!"

Ferruccio Lamborghini est ulcéré par les problèmes à répétition de ses Ferrari et ne gêne pas pour le faire savoir au commendatore en personne. Au milieu des années 50 le riche entrepreneur Italien et fabriquant de tracteurs n'est plus satisfait de ses "jouets" mais Enzo Ferrari ne supporte plus les remarques incessantes de ce client qui ose l'affronter. La patron de Maranello renvoie alors son client dans les cordes en le recadrant sur sa production de machines agricoles, c'est trop pour Ferruccio qui décide de lancer sa propre voiture sportive, ce sera la 350 GT en 1964. Mais si cette nouvelle GT est dans l'ensemble réussie, elle manque de caractère, surtout côté look.
Ferruccio Lamborghini ne souhaite pas en rester là, sa revanche sur Enzo il l'aura et c'est en 1966 que la terre va gronder du côté de Modène, la Miura P400 est dévoilée au salon de Genève et déjà on ne parle que d'elle. C'est Marcello Gandini qui en a tracé les lignes, un chef d'oeuvre absolu pour ce qui restera comme l'une des voitures les plus belles au monde. Le créateur travaille alors pour le studio de style Bertone. La Miura c'est un châssis et trois parties distinctes conçu par Giampalo Dallara. On trouve la cellule centrale, le bloc avant basculant et la partie arrière abritant la pièce maîtresse de ce joyau.
Très basse, la Miura est tout en muscles, ses roues arrivent au niveau des vitres, l'avant allongé et son museau plongeant adopte des optiques basculants non dissimulés mais rangés à plat, l'arrière est tronqué net et biseauté, il se pare de persiennes noires, catastrophique pour la visibilité mais d'une redoutable modernité dans les années 60.
L’habitacle au ras du sol est étroit mais offre un relatif confort et un équipement complet, on y retrouve même la grille métallique du levier de vitesse si chère chez son concurrent. Ferrucio voulait il en faire acheter une à Enzo?
Mais à part son dessin délirant, elle offre quoi une fois la clé de contact tournée cette Miura? Et bien déjà elle fait la nique à Ferrari, son V12 placé en position centrale arrière est une innovation que Ferrari n'a jamais osé mettre encore sur ses modèles, cette architecture digne d'une voiture de course fera par la suite école et même le rival de toujours devra s'y mettre aussi par la suite. Ce sera avec la Berlinetta Boxer de 1973 que Ferrari osera enfin entrer dans cette lutte des géants.
Ce V12 est l'oeuvre de Giotto Bizzarini, c'est un bloc 4.0 litres équipé de 4 carburateurs double corps, sa puissance est de 350 chevaux et il est capable de vous propulser à 280 Km/h, c'est la voiture la plus rapide du monde à cette époque, Ferrari est frappé là où ça fait mal.
Le succès est immédiat et désormais Enzo à trouvé un sérieux rival dont il se serait bien passé. Il faudra attendre 4 ans pour voir apparaître une seconde version plus musclée encore de la folle Italienne, la Miura "S" qui fait son entrée en 1968, avec 20 chevaux de plus, cette évolution affiche désormais 370 pur sangs et s'offre quelques améliorations sur le plan de la finition et des équipements.
Autre évolution majeure en 1971 avec l'arrivée de la version "SV" dont le V12 dispose désormais de 385 chevaux, de suspensions arrières nouvelles et de voies élargies, elle ne restera qu'une année au catalogue avant de se retirer et laisser place à la nouvelle Countach. La "SV", c'est de la dynamite, elle annonce carrément 300 Km/h, c'était alors la voiture de route la plus rapide du monde!
Belle avec n'importe quelle robe, je la trouve sublimée avec cette laque orange qui habille ce modèle de 1970. Une auto dans son état d'origine et qui n'affiche que 20.000 kilomètres!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 22 Nov 2019, 11:01

A La Ferté Vidame...

"Citroën C4 Coupé VTS 1.6 HDi "By Loeb"."

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"Graine de championne."

Avec 3.343.000 exemplaires écoulés, la Xsara de Citroën aura été un gros succès. Si la compacte Française n'était d'une folle originalité, elle se montrait spacieuse, confortable et solide, une brave bête à rouler mise en valeur par Sébastien Loeb qui fera briller le modèle en WRC avec sa version Coupé.
C'est Jean Pierre Ploué qui à cette époque est devenu responsable du style chez Citroën, il dirige l'équipe qui dessin en secret celle qui doit remplacer la Xsara. Elle et dévoilée en 2004 au salon de Paris et porte le nom de C4. J'en ai conservé un souvenir et de mémoire quelques clichés argentiques tant elle m'avait marquée.
Sa ligne rompait radicalement, un style fort, affirmé sort de la C4, une audace qui ne m'avait pas échappé et une campagne de pub frappante avec une voiture qui se déplie comme un robot à la manière de ceux du film "Transformers".
L'avant adopte une calandre mise en scène par les chevrons et les optiques s'étirent à angle vif sur les coins du capot. De profil la ligne en demi cercle oublie tous les codes de la Xsara. Les portes remontent très haut et les vitres sont amincies, c'est plus viril d'aspect mais ça obstrue un peu la visibilité et confine les occupants. Quand aux baguette latérales, elles migrent tout en bas et ont une utilité symbolique.
Les feux arrières débordent sur les ailes et remontent tout le long de la lunette, le panneau du hayon étant pratiquent lisse et épuré. La C4 ne ressemble à aucune autre et peut cliver, on l'aime où on la déteste mais elle à du style. D'ailleurs c'est la même chose avec la nouvelle Megane qui puise aussi une profonde inspiration à une époque où les stylistes avaient une vraie liberté d'action. Je serais moins clément avec la 307 qui ne m'a jamais séduit avec un look étroitement inspiré des monospaces, bof...
Citroën reprends la main à bord et "enterre" la Xsara très consensuelle ici aussi. Là encore on a laissé libre cours à l'imagination, volant à moyeux fixe, instrumentation digitale au centre de la planche de bord (une inspiration très Renault!) et une épuration générale du mobilier avec une finition d'excellente facture. N'oublions pas un équipement "techno" remarquable comme les phares au xenon directionnels, l'"AFIL" qui préviens en cas de débordement de la ligne continue par des vibrations dans le siège, le détecteur de sous-gonflage et même un parfumeur d'ambiance. Pour l'époque faisant de la C4 une voiture très moderne.
Bien née, elle fait honneur à ses ingénieurs sur le plan des liaisons au sol et du confort même si comme sur la Xsara la suspension hydraulique n'est pas au programme. L'offre mécanique en revanche est plus classique avec des moteurs bien connus qui font la part belle à la glorification du diesel et des es ensembles HDi. C'est le choix massif des clients qui ne veulent plus entendre parler du diesel, du coup l'offre de ce côté est limité à des ensembles peu excitants et à la technologie d'un autre age. On le verra plus tard, c'était une lourde erreur...
Le break n'aura pas droit de cité, en revanche une version coupé est mise au catalogue. J'hésite à l’appeler ainsi où 3 portes mais franchement, ce modèle ne manque pas d'audace...mais divise. L'avant est identique à la berline mais la poupe est métamorphosée. La lunette prolonge la pavillon sans brisure et suit soudain un angle abrupte. Cette minuscule partie vitrée est équipée d'un minuscule essuie-glace. Elle offre aussi à la voiture qui la suit une sorte de miroir! Oui, derrière une C4 Coupé, on se voit, c'est un truc qui m'amuse.
La vue latérale fait la part belle à la visibilité, les vitres de custodes étant très grandes. Quel look, on n'y prête plus attention mais le dessin de la C4 Coupé était franchement osé et d'ici quelques décennies on le redécouvrira à coup sûr.
C'est cette version qui va perpétuer la carrière en rallye de Sébastien Loeb, sa toute nouvelle monture. Pour les particuliers, deux finitions, la "VTR" et la plus sympathique "VTS". Sur cette dernière, outre une présentation plus pimpante et un équipement plus riche, on peut avoir accès au fleuron de la mécanique, le 2.0 litres 16 soupapes de 180 chevaux...mais aussi de moteurs diesel comme c'est le cas ici. D'ailleurs la plupart des C4 "VTS" seront des coupés roulant au mazout.
C'est cette version qui servira de base à une série limitée sortie en 2006, la Coupé "By Loeb". On la trouve en deux couleurs, noir "Obsidien" où rouge "Aden". Elle se pare de jantes alliage de 17 pouces peintes en blanc, de baguettes latérales ton caisse et d'un imposant aileron arrière. Des stickers "By Loeb" sont apposés aux pieds des rétroviseurs et sur la partie droite du hayon.
A bord la sellerie en tissu spécifique offre des surpiqûres rouges et des chevrons brodés sur les appuie-têtes.
Le choix des moteurs est constitué de 4 versions, deux essences avec un 2.0 litres 143 chevaux et le 2.0 litres 16V de 180 chevaux, le must! Puis on trouve les blocs HDi de 110 et 138 chevaux. S'ils sont agréables et plus économes...ils feront aussi la joie et la fortune des agents et garagistes chevronnés au détriment des propriétaires qui regretteront amèrement les quelques euros économisés à chaque plein.
J'ignore combien de modèles en seront fabriqués mais cet exemplaire de mai 2017 portait le numéro 1270. Salutations à son propriétaire pour le soin apporté à sa voyante mais superbe monture.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 22 Nov 2019, 14:03

A Sinsheim...

Motos, scooters, véhicules à 3 roues, il y a encore un paquet de matériel ici.

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L'adorable Messerschmitt.

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Mais aussi bien plus gros avec ces locomotives.

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Sans oublier des voitures de rallye, comme ces originale Porsche 924.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 23 Nov 2019, 09:39

A Sinshiem...

"Dr Maybach."

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"Les liens du sang."

Emil Jellinek est un consul Austro-Hongois très influent et importateur automobile. Il va intégrer le conseil d'administration de Daimler et distribuer ses automobiles. Il participera aussi à des course au volant de ces Daimler, c'est sur ces voitures qu'il apposera le nom de sa fille bien aimée, une certaine Mercedes. En 1902, Daimler consent de manière officielle à lui autoriser de faire porter le nom de Mercedes sur ses automobiles.
La première voiture de série à porte le nom de Mercedes sera donc la Mercedes-Simplex. Simplex signifie "simple" mais pas simpliste non plus. Déjà elle adopte ce qui deviendra la norme pour tous ensuite comme un radiateur en nid d'abeille positionné tout à l'avant, un accélérateur par pédale, de changements de vitesses par grille, d'un système d'allumage électrique où encore d'un châssis en tôle emboutie. C'est Wilhelm Maybach et Paul Daimler qui en sont les parents, la voiture va connaître de multiples évolution et un très grand nombre de déclinaisons tout au long de sa carrière qui s'achèvera en 1909.
Jellinek voulait que ces Mercedes soient de voitures de caractère, elles devaient être plus basses pour les rendre aussi plus stables car il voulait que la Simplex puisse aussi bien servir de voiture de course que de luxueuse et confortable berline. La Simplex aura donc de multiples visages tout en gardant ses bases fondamentales.
La première Simplex à voir le jour sera une version à 4 cylindres de 6.8 litres de cylindrée et délivrant 40 chevaux. Au sommet se trouvera plus tard un modèle 9.2 litres de 60 chevaux, preuve que Mercedes visait une clientèle particulièrement élitiste et désirant une voiture au dessus des autres. Capable d'atteindre les 120 Km/h, elle était une base idéale pour participer aux premières courses automobiles de l'histoire. D'ailleurs Emile Jellinek qui aura droit à posséder la première Simplex la fera participer au rallye "Nice/La Turbie" en 1902 où elle remportera l'épreuve. Le cinquième modèle est lui livré à l'Américain William Kissam Vanderbilt Jr. Millionnaire et amateur de pilotage, il va être le fondateur de la célèbre coupe Vanderbilt aux USA dès 1904. Une édition non pas remportée par une Mercedes...mais par une Panhard! La course disparaîtra en 2007 et le dernier à la remporter sera le Français Sébastien Bourdais.
Mais revenons à la voiture qui est ici exposée et dont la fiche technique interpelle. Nous sommes bien ici en présence d'une Mercedes Simplex 45 mais qui a été ultérieurement entièrement remotorisée pour participer à des courses sur le légendaire circuit ovale de Brooklands en Angleterre dans les années 30. Cette piste exceptionnelle avec son "banking" offrait aux pilote le plaisir de passer pied à la planche ce virage relevé. La voiture exposée ici et datant de 1907 à troquée son moteur 4 cylindres pour y intégrer un 6 cylindres Maybach extrait d'un avion! Cet ensemble de 19.5 litres pouvait sortir 300 chevaux dans les années 30, époque à laquelle cette conversion a été faite. Ce "tank" hybride au look dévergondé affiche haut ses couleurs. Échappement latéral en ligne directe, solide transmission par chaîne, très long capot et cockpit dédié au pilotage et à rien d'autre. Il fallait en avoir pour oser rouler à de vitesses délirantes dans cet ensemble fait de tôle et de bois sans aucun élément de sécurité, une petite erreur et c'est la couronne...mortuaire qui vous était attribuée comme récompense. Nombre de valeureux pilotes y ont laissé leur vies dans ce spectacle des jeux du cirque qu'était le sport automobile d'antan et cette voiture est une sorte d'hommage rendu à ces chevaliers des temps modernes.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 24 Nov 2019, 05:14

A La Ferté Vidame...

La visa semble sortir de l'ombre et j'y ai vu nombre de beaux exemplaires.

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"Citroën Visa 11 RE "Platine"."

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"Sur la voie de la rédemption."

De mauvais choix stratégiques vont plonger Citroën dans une spirale infernale en ce début des années 70. C'est la seconde crise majeure pour Citroën après celle de 1934 où la marque sera reprise par Michelin. Les dettes s'accumulent, la crise de l'énergie fait péricliter les projets onéreux des moteurs rotatifs, le rachat de Maserati est financièrement raté et le coupé SM voit chaque année ses ventes s’effondrer. Le signal d'alarme résonne et en 1975 Peugeot vient à la rescousse en rachetant Citroën et fonder l'entité PSA.
C'est l'heure de la récession, les projets futurs sont mis au placard et il faudra faire des économies. Citroën doit relancer son activité avec une voiture de petite taille qui empruntera de nombreux éléments provenant de chez Peugeot, la 104 en l’occurrence dont elle utilise une grande partie de sa plate-forme.
Son dessin sera ringardisé plus tard mais quand elle est dévoilé en 1975, la Visa est plutôt moderne à défaut d'être affriolante. Berline bicorps de 3.70 mètres de long, elle s'offre des boucliers en plastiques, ce qui était novateur à l'époque. Mieux, sa calandre l'est elle aussi et se montre redoutable pour absorber les chocs en milieu urbain lors de stationnements "collé, serré". Cette singularité affirme son identité mais certain y voient...un groin de porc!
Assez spacieuse pour sa petite taille et pratique grâce à ses 5 portes et son hayon, la Visa est même confortable et astucieuse. Si Peugeot lui donne beaucoup de pièces, l'ambiance intérieure est typiquement Citroën. Satellites uniques, compteurs carrés, la Visa est une espèce à part. On peut détester où adorer ce choix pas comme les autres mais il se montre finalement très ergonomique au quotidien. La finition n'est pas pire que ses rivales et comptait beaucoup moins que de nos jours où l'on cherche maintenant à la loupe le moindre plastique mal ajusté, je pense que l'on en fait un peu trop de nos jours...
Bon, le style de la Visa pouvait déplaire mais intrinsèquement c'était une bonne auto. En revanche son moteur bicylindre à plat de base était très limité en terme de polyvalence. Elle ne pouvait que mettre en avant sa frugalité et une fiabilité reconnue sur sa carte de visite mais elle saura se rattraper par la suite avec de savoureuses versions sportives que l'on imaginait absolument pas venir à ses débuts.
Cette montée en gamme prendra un virage avec un habile restylage en 1981 effectué chez Heuliez. Le nez de cochon est gommé et la Visa s'offre des moteurs plus gros et des niveaux de finitions supérieurs. Les "Chrono", "GT", "GTI" où encore "Mille pistes" vont glorifier la carrière de la Visa qui en course se révèle très agile et s'offre un joli lot de victoires. Mais il ne faut pas oublier les séries spéciales et limitées qui plaisent tant à l'époque. L'astuce est toujours payante, quelques accessoires bon marché, une bonne campagne de pub et hop, on écoule un joli nombre de modèles!
La "Platine" sera l'une d'entre elle. Elle est commercialisée en septembre 1983 sur la base de la version 11 RE. Elle dispose donc du bloc 4 cylindres 1124 Cc de 50 chevaux. Elle mise sur l'élégance avec son unique couleur gris "Neptune" métallisée et ses jantes en alliage de série. Les inévitables filets latéraux sont de sortie tout comme les stickers "Platine"que l'on retrouve sur le capot, les portes avant et le hayon. Un essuie-glace y est monté de série, ce qui était encore un petit "luxe" à cette époque. Pour parfaire la décoration et lui donner plus de stature, les baguettes latérales sont elles aussi installées ainsi qu'un becquet sur la cinquième porte, des vitres teintées achèvent l'ensemble. Sobrement décorée, cette version "Platine" était justement présentée, sans doute la présentation qui la mettait le plus en valeur.
Dedans on découvre une sellerie en tissu Jersey et Écossais de bel aspect et équipés d'appuie-têtes à l'avant. En revanche les accessoires et autres gadgets sont aux abonnés absents et hormis un pré-équipement radio, une montre à quartz et une lunette arrière dégivrante rien d'autre, c'est maigre!
C'est 2000 exemplaires qui seront mis sur le marché, on se demande combien il en reste de nos jours? Ce qui est sur, c'est qu'il y en a au moins une et son propriétaire en prends le plus grand soin. En superbe état, cette belle série limitée est l'une des rares survivantes de son espèce. C'est exactement ce type de modèles que j'espérais voir sur ce rassemblement et j'ai été bien servi de ce côté.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 24 Nov 2019, 05:15

A La Ferté Vidame...

On y trouve ici une seconde BX 4TC.

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Et puis soudain...l'averse!

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Elles étaient belles ces conversion Chapron des SM...mais l'étanchéité laissait à désirer comme nous le prouve la passagère qui tentait de bloquer l'eau avec don mouchoir.

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Tous les moyens sont bons pour s'abriter...

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Madame Bubu ravie de cette sortie en plein air...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 25 Nov 2019, 04:29

A Sinsheim...

"Mercedes Mc Laren SLR 722 GT."

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"Belle et rebelle."

Symbolisant depuis ses débuts le haut de gamme de l'automobile Allemande, Mercedes n'a cessé de produire des véhicules de prestige dont l'une des plus emblématique sera la 300 SL en 1954. Cette "supercar" avant l'heure marquera les esprits et les amoureux de belles automobiles, un look sidérant et un moteur fantastique, l'union idéale mais vendue à un prix de folie qui le réservait à une clientèle nantie Américaine principalement.
Puis dans les années 80 c'est vers les modèles généralistes que Mercedes ose faire son entrée, un pari risqué mais maîtrisé grâce à une "petite" 190 qui avait déjà tout compris d'un mot qui allait devenir par la suite très à la mode, le "premium". La marque à l'étoile ouvre une voie que d'autres suivront avec succès mais pas question de se démocratiser non plus, Mercedes vend toujours des limousines de luxe et des cabriolets inabordables, l'honneur est sauf. Et puis il y a aussi un catalogue qui ne cesse de proliférer, on y trouve une gamme plus étendue que chez les généralistes, fou!
Mais il faut désormais frapper un grand coup et prouver que la marque peut aussi faire rêver les riches amateurs de voitures de rêve, les fameuses "supercar" vendues en général chez les spécialistes de renom que sont Ferrari, Porsche, Lamborghini où Aston Martin. En 2003, la SLR va faire son arrivée sur un marché sans pitié au sein des voitures les plus exclusives au monde, il ne faut donc pas se louper.
La SLR a été élaborée avec Mc laren, le partenaire de Mercedes en formule 1, une signature de légende qui augure le meilleur. Pour affronter les ténors de la catégorie, l'emballage compte tout autant que le cœur de la bête et de ce côté, on est pas déçu. Mercedes conserve les codes stylistiques de sa gamme avec ses optiques "cacahuète" mais abandonne la traditionnelle calandre au profit d'un museau issu de celle qui coure sur les circuits de F1, c'est superbe. Deux généreuses entrées d'air perforent un capot plongeant comme un museau de F1 et de béantes grilles d'aération habillent les ailes avant pour rendre hommage çà la légendaire 300 SL. Les portes en élytre donnent accès à bord et lui offre encore plus d'exclusivité, le genre de détail déterminant pour faire chavirer les cœurs d'acheteurs nantis. Enfin l'arrière s'achève sur un couvercle de coffre qui ne cède pas à une poupe "fastback", c'est pourtant là encore un très joli coup de crayon signé Mercedes. Notons que la structure adopte la fibre de carbone et que les freins sont ici en céramique, le top du top.
A bord, c'est beaucoup plus sage mais l'ensemble est joliment dessiné et le caractère luxueux de l'étoile donne le sentiment de monter, où plutôt descendre, dans une GT de prestige. Matériaux haut de gamme et habillages à la carte permettent de choisir sa propre ambiance intérieure, en rouge et noir chanterais Jeanne Mas, voilà comment j'aurais fait mon choix. Enfin chapitre équipement, pour une fois tout y est et pas de "bottin" pour les options, tout où presque était de série, ouf!
Sous l'immense capot avant se tapi les entrailles du monstre, c'est un V8 AMG de 5.4 litres équipé d'un compresseur qui lui délivre la coquette puissance de 626 chevaux, gloups! Côté chiffres la Mercedes rivalise avec les voitures les plus exclusives du marché, 334 Km/h, 0 à 100 en 3.8 secondes, c'est un monstre! Mais un monstre gentil car la SLR est sûre, confortable et se conduit avec une véritable aisance grâce à sa boîte séquentielle.
Mercedes en sortira comme pour la 300 SL une version roadster en 2007, elle conserve ses portes en élytre et vous "offre" des performances similaires mais qui feront voler votre postiche!
En marge de ces modèles, on trouve une version encore plus exclusive, la "722" qui sort en 2006, ce chiffre correspond à l'heure du départ de la course des Mille Miglia 1955 à laquelle participer Stirling Moss à bord d'une Mercedes SLR, 7 heures et 22 minutes. La SLR nouveau cru se singularise par de discrets mais visibles changements de détails. De nombreux accessoires sont passés au noir comme les jantes qui sont nouvelles et plus grandes. L'intérieur est lui aussi beaucoup plus sobre dans un esprit course mais toujours réalisé avec des matériaux de première qualité.
Le moteur est lui aussi légèrement revu, il affiche ainsi désormais 650 chevaux, 24 de plus que la SLR "normale". Le couple est aussi gonflé, la vitesse maxi plafonne à 337 Km/h et le 0 à 100 se fait désormais en 3.4 secondes. En fait, tout ceci n'est qu'anecdotique car la plupart des conducteurs ne verront au volant aucune différence. Cette "722", c'est une signature exclusive, une sorte de collector disponible également en cabriolet sous le label "722 S".
Dans cette petite série de supercars il existe une micro série, celle des versions destinées à la piste, les 722 GT. L'esthétique a été modifiée pour optimiser sa vitesse maxi et sa stabilité, ainsi elle dispose de divers dérives et un aileron arrière de grande taille en carbone. Mais malgré ces appendices, jamais la SLR ne perds de sa beauté originelle, elle reste une voiture de course à la ligne désirable et superbement dessinée.
A bord tout a été allégé et rationalisé. L'instrumentation est centrale et la planche de bord est moulée dans une pièce de carbone. Les équipements de confort ont été enlevés et un siège on ne peut plus près du corps a été installé. Le volant quand à lui se retire pour simplifier l'accès à bord mais aussi pour s'en extraire. On trouve un cric hydraulique intégré, un arceau et tout les éléments de sécurité nécessaires pour obtenir son homologation FIA.
Le moteur reçoit une nouvelle gestion et reprogrammation, l'admission d'air et l'échappement sont eux aussi remplacés, la puissance passe ainsi à 680 chevaux. Son poids de 1390 kilos lui a fait perdre 400 kilos comparé à la version "route", quel régime! Grâce à ça, elle atteint le 0 à 100 en 3.3 secondes, atteint les 315 Km/h et se targue d'accélérations transversales de 1.7G.
Ce sont au total 21 exemplaires que Mercedes mettra en vente de cette version destiné à la piste. Une voiture qui ne perds rien de sa silhouette divine malgré sa tenue de sport qui pour une fois est fort seyante à mes yeux.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 25 Nov 2019, 17:54

A La Ferté Vidame...

Les Visa étaient venues nombreuses.
J'aurais bien voulu voir une "West End".

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En face...des Xantia!

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par STPX » 25 Nov 2019, 18:25

Intemporelle la Miura , j'ai la même mais légèrement plus orangé.....euh au 1/18e :D
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Nov 2019, 18:39

A Sinsheim...

Dehors j'ai bien aimé cette "old" Mini Red.Bull.

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