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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 01 Août 2019, 19:09

A Chantilly...

"Delahaye 135S."

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"Formida...bleu!"

C'est à Tours que Delahaye prends ses racines et y construit en 1894 sa première automobile. Mais dès 1906 la société "monte" à la capitale et s'ouvre au monde des utilitaires. Emile Delahaye es le dirigeant mais en 1901 c'est Charles Weiffenbach qui en prends la direction, on le nomme "Monsieur Charles".
Delahaye fabrique aussi des moteurs pour le monde nautique et fait courir des canots dans des courses très suivies à l'époque.
En 1929 une Delahaye traverse le Sahara avec à son volant le Prince Sixte de Bourbon, un exploit médiatique qui met en avant la fiabilité des modèles Delahaye qui souffrent toutefois de lignes trop sages. En 1933 Delahaye rachète la marque Française Brasier et oriente son axe vers les automobiles de luxe et de sport.
Ainsi, tout va changer en 1935 avec l'arrivée de la "135" qui sera produite jusqu'en 1952, elle restera le modèle phare de la marque Tricolore et un grand succès commercial. Elle était disponible sous plusieurs formes de carrosseries dites "usine" mais également en châssis nu à faire habiller par les plus grands "artistes" de la carrosserie Française. En revanche elle utilisait toujours le même moteur six cylindres en ligne dont la puissance variait de 95 à 130 chevaux. Cette base dynamique et particulièrement réussie fera beaucoup pour l'image de Delahaye qui réalisera l'un de ses meilleurs modèles et s'illustrera aussi en compétition brillamment.
La "135" c'est d'abord un ensemble châssis/mécanique que chaque client choisit d'habiller là où il le désire par le carrossier de son choix. Cet ensemble très dynamique constitué d'un excellent soubassement accouplé à un excellent bloc six cylindres en ligne donnera naissance à de nombreuses variantes dites "Sport", "Coupe des Alpes", "Normal", "Compétition", "Spéciale" aux différences mécaniques et réglages spécifiques à chacune d'entre elles. Quand aux carrosseries, elles seront presque aussi nombreuses que le nombre de 135 sorties entre 1935 et 1952, c'est à dire 2592 modèles.
Certains grands couturiers automobiles ont magnifiés la "135" comme Figoni & Falaschi, parfois avec d'étonnantes et folles carrosseries profilées dont je raffole et d'autres plus sobres et discrètes mais souvent de très grande classe, la classe à la Française en quelque sorte.
Interrompue pendant la seconde guerre mondiale, la "135" est remise en service une fois les usines Delahaye prêtes à refabriquer des automobiles. Mais la marque de prestige fabriquait ses modèles en petite quantité au temps de sa superbe, imaginez le contexte dans une Europe ravagée! Seul espoir les écouler aux USA mais les années ont passées et les Américains voient vers le futur et les étoiles, ces belles et prestigieuses carrosseries Françaises sont désormais du passé. En 1953 la légendaire "135" cesse d'être produite.
C'est en 1938, juste avant la guerre que la "135" voit sa gamme modifiée, il faut dire que depuis quelques années Delahaye fait briller son nom en compétition et souhaite le pérenniser sur sa gamme de modèles civils. Ainsi on y trouve la "135 M" et la plus puissante "135 MS" équipée du même bloc 3.6 litres des modèles de course.
Mais les plus rares des 135 sont les versions "S" pour "Sport" et "CS" pour Compétition Spéciale", la même version mais à châssis raccourci. En tout 16 de ces châssis verront le jour. Delahaye carrosser la voiture de manière simpliste mais non sans élégance. Ne disposant pas de place pour les assembler, c'est Chapron et Figoni & Falashi qui traiteront la fabrication de ces modèles sportifs. La 135 "S" est racée, puissante et semble échappée de la ligne droite de Hunaudières. Attention toutefois, toutes sont légèrement différentes à la base en fonction des clients. Elles seront ensuite modifiées au fil des années pour améliorer leur performances mais aussi à cause des incidents et autre tôle froissée qu'elles rencontreront au cours de leur vies tumultueuses. Je passe sous silence les répliques plus où moins authentiques qui font que chaque modèle doit faire l'objet d'un historique digne d'une enquête policière.
Le moteur six cylindres en ligne 3.5 litres affichait d'origine 120 chevaux mais il ne s'agissait que d'une base capable de supporter de savantes préparations. Quand à Delahaye, elle conservera deux modèles pour sa propre écurie de course.
Les 135 "S" débuteront en piste dès 1936 et les coupes vont s'accumuler, en 1937 deux "CS" finissent seconde et troisième des 24 heures du Mans derrière le Tank Bugatti de Jean Pierre Wimille. En 1938 c'est la consécration la 135 "CS" remporte la victoire tandis qu'une autre se place deuxième et une dernière à la quatrième position.
Après guerre on retrouve ces modèles en piste pendant quelques années, la base étant excellente. Mais sur les 16 fabriquées il n'en resterait que 7 aujourd'hui. Alors qu'en et il de ce modèle exposé ici à Chantilly, authentique, réplique, recréation?
Quand elle cesse d'être produite en 1953 Delahaye est à genoux et n'aura pas su passer le difficile cap de l'après guerre, une marque de plus va s'éteindre et pas n'importe laquelle, l'une des plus prestigieuse de toutes.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Août 2019, 09:13

A Chantilly...

Dans ce joli cadre du polo club d'Apremont étaient exposée de bien jolis modèles qui pour la plupart étaient des automobile de prestige.

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Mais derrière était garé ce food truck amusant, il s'agit d'un kit adaptable sur Citroën Jumper qui reprends le look modernisé du HY, génial!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Août 2019, 10:16

A Chantilly...

"Lancia Aprilia."

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"La dernière fille du patron."

Marque créative et avant-gardiste, Lancia connaît dans les années un succès important et est l'un des plus grand constructeur Italien. Le patron, Vincenzo Lancia, voit éclore en ce milieu des années 30 une nouvelle "race" d'automobiles, des berlines modernes plus compactes et aux lignes qui suivent le début de l'aérodynamisme. C'est un point de bascule, on délaisse les "caisses carrées" au profit de lignes beaucoup plus modernes, enfin les stylistes peuvent prendre la main, la fonction ne dictant plus forcément la forme.
L'exemple qui "parle" le plus est la Citroën Traction, c'est l'exemple à suivre. Lancia prends donc ce chemin et élabore cette voiture qui devra être à grande diffusion et tournera une page du chapitre Lancia. Elle est présenté au salon de Paris en 1936 sous le nom de Lancia Ardennes. Fait intéressant, Lancia dispose d'une usine à Bonneuil sur Marne, les modèles fabriqués sur place sont donc identiques mais l'Aprilia prends le nom d'Ardennes dans l'hexagone. Quelques mois plus tard le public Italien la découvre à Milan, quelle surprise pour eux! Cette nouvelle berline à compacté ses lignes et mesure moins de 4 mètres de long. La calandre inclinée et les phares légèrement encastrés dans les ailes affirment cette volonté de faire évoluer le look des automobiles pas à pas. Les ailes sont toujours séparées mais se collent à la caisse, nous sommes loin de la ligne "ponton" mais c'est une première marche.
Vue de côté on constate le changement comparé aux voitures d'antan. Le pare-brise est penché et le pavillon suit une courbe étonnante à l'arrière, un dessin du au travail poussé des aérodynamiciens transalpins. En revanche la custode arrière "pleine" devait sacrément compliquer les manœuvres. On constate également un élément intéressant, les roues sont placées aux quatre coins pour augmenter l'empattement au maximum et jouir d'une habitabilité optimisée. Les portes s'ouvrent comme une armoire et il n'y a aucun montant central.
Derrière deux choses à retenir, une bonne avec un coffre ouvrant et intégré, car oui à cette époque il fallait parfois sur certains modèles mettre les bagages en passant par l'intérieur et en baissant le dossier de la banquette arrière! Par contre l'autre détail est la visibilité médiocre, elle est assurée par deux petites fenêtres hautes et inclinées, un véritable handicap qui a du freiner quelques acheteurs.
A bord, 5 personnes peuvent prendre place, la banquette arrière disposant d'un accoudoir est fort accueillante, l'Aprilia est une berline confortable. Le conducteur se trouve dans un environnement valorisant. Face à lui une instrumentation assez complète regroupée dans un rectangle et un levier de vitesses au plancher. Les garnitures sont de belles factures et si l'on compare avec une Citroën Traction, l'Italienne semble nettement mieux finie.
Le moteur embarque un ensemble novateur constitué d'un ensemble 4 cylindres en V 1.4 litres (1352 Cc) de 47 chevaux. Son rendement est si bon que Vincenzo Lancia décide d'abaisser sa vitesse maxi de 130 Km/h à 125! Mais Vincenzo Lancia n'aura pas la joie de voir grandir sa berline, il décède l'année suivante à 56 ans d'un infarctus.
Disponible aussi en châssis nu pour le plus grand bonheur des carrossiers, l'Aprilia ainsi que l'Ardennes évolueront peu, en 1939 le moteur passe à 1486 Cc. Si la puissance n'évolue pratiquement pas, cette modification la rend plus souple.
La guerre va mettre un frein à sa fabrication qui cesse en 1949, 27.637 modèles seront fabriqués en Italie contre seulement 1620 en France, le gouvernement stoppant en 1939 la fabrication de l'Ardennes pour des raisons que l'on comprends bien. Pourtant sa construction sera relancée après la guerre mais prendra fin en 1949, l'Aurelia prenant ainsi la relève avec sa ligne "ponton" qui met fin à l'époque des ailes séparées d'antan.
Méconnue chez nous, cette Lancia charismatique n'aura jamais rencontrée le succès et ne fera jamais d'ombre à la Citroën. Il n'est pas courant d'en croiser sur nos routes et j'ai beaucoup apprécie ce rare et bel exemplaire habillé d'une jolie robe vert d'eau métallisée.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 03 Août 2019, 16:53

A Wolfsburg...

Une fois passé le bâtiment qui sert d'entrée, on arrive dans un immense parc.

On va aller dans une sorte de show room qui expose les modèles de la gamme actuelle.

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Bon, à part l'Arteon que je trouve jolie, le reste m'a laissé de marbre. La production de la Scirocco et de la Coccinelle et de la Golf cabriolet ayant été arrêtées. Sale temps pour les modèles de "niche".

Bon, Madame Bubu à quand même été voir cette Lupo GTi, sans doute attirée par la couleur et quelques petits détails.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Août 2019, 09:04

A Chantilly...

Alpine avait un stand et exposait quelques modèles.

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J'ai aussi été séduit comme les clients qui se l'arrachent. J'espère que le succès continuera et que la marque réussira à produire d'autres modèles afin de faire briller à nouveau l'industrie automobile Française.
On parle d'un SUV, sans doute le "mal" nécessaire pour préparer la suite avec d'autres voitures de rêve...
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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Août 2019, 09:36

A Chantilly...

"Alpine A110 Légende."

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"Mon nom est une légende."

C'est un véritable manège à sensations cette résurrection d'Alpine. Disparue en 1995 à cause d'un désintérêt de Renault et de mauvais choix stratégiques, plus grand monde n'espérait revoir un jour une nouvelle Alpine sur nos routes. Pourtant en 2012 Renault l'officialise, Alpine va nous rejouer un épisode d'hibernatus! Les passionnés espèrent, les sceptiques (comme moi) demandent à voir. Quelques "show car" sont dévoilés mais il sont à des années lumières d'une voiture de série...en revanche le blason Alpine est bien installé, que va donner la berlinette tant attendue?
Elle nous dévoile en 2015 sa ligne quasi définitive sous le nom d'Alpine Célébration, une voiture de course aux couleurs de la marque et au look de l'A110, les ingrédients y sont enfin. L'affaire est quasi finalisée en 2016 avec l'Alpine Vision, elle sera à quelques détails près le modèle disponible en concession d'ici peu.
Présentée officiellement quelques mois plus tard, la A110 définitive reprends traits pour traits le concept Vision et le public, et les journalistes, ne sont pas déçus. Cette nouvelle venue est donc une évocation stylistique de la A110 qui ne pousse pas dans ses retranchements et la parodie le style néo-rétro. Le coup de crayon est assuré, la voiture ne fait pas dans le passéisme et ses proportions sont parfaitement harmonieuses, pour moi c'est vraiment une très belle auto.
L'avant est une jolie réinterprétation contemporaine de la A110, les feux ronds, le nez en pointe, la moulure et la forme du capot, c'est superbe et d'une grande finesse. Et puis elle à même je trouve un petit côté Porsche sans pour autant la copier.
De côté on redécouvre les flancs creusés avec cette échancrure dans l'aile arrière simulant une entrée d'air, même la forme bombée de la lunette arrière reste fidèle.
En fait, seule la poupe diffère nettement, c'est d'ailleurs la partie pour laquelle j'accroche le moins. Je n'y retrouve plus la A110 de l'époque même si la forme globale n'est pas ratée, elle mais me laisse un peu perplexe, impossible de vous dire pourquoi.
Mais globalement cette nouvelle A110 est parfaitement harmonieuse, attention, ne placez pas l'ancien modèle à côté, elles ne sont plus à la même échelle, quelle évolution en 55 ans! Mais c'est logique, la sécurité est incomparable et le confort également, il 'est plus possible aujourd'hui de faire des voitures de ce gabarit.
A bord la surprise est bonne car Alpine à crée un habitacle inédit et dédié à ce petit bijou made in France. Les sièges aux rebords matelassés sont superbes, la planche de bord est harmonieuse et son design est à la fois contemporain avec sa tablette tactile et rétro grâce à ces touches basculantes juste en dessous. Même le combiné d'instruments reprends les formes arrondies de l'originale...mais c'est désormais digital.
Si l'absence de levier de vitesses du au choix d'une boite séquentielle retire un peu de charme à cette console, on se "console" sur les garnitures de portes ajourées à tôle peinte dont le dessin reprends aussi celui de sa matrice. Avec son cuir matelassé et son drapeau tricolore, elle affirme fièrement son identité et ses origines. On à un peu trop "matraqué" certains éléments issus de la gamme Renault mais personnellement ça ne me saute absolument pas aux yeux. Au contraire, je trouve même ce cockpit réussi et original. Et puis on semble vite oublier que la A110 originale était loi d'être fignolée aux petits oignons et que de nombreux composants puisés dans la gamme généraliste du losange fourmillaient à bord!
Fidèle à l'originale, le moteur est disposé de manière longitudinale en position centrale pour une parfaite répartition des masses, des masses contenues car la petite Française ne pèse à peine plus de 1100 kilos! Ce bloc est un quatre cylindres 1.8 litres TCe de 252 chevaux, il est commandé par une boite robotisée à 7 rapports équipé de palettes au volant mise au point par l'Allemand Gertrag.
Le pari est réussi, ceux qui l'ont essayés sont unanimes, la nouvelle A110 est un jouet d'enfer qui ne provoque qu'une chose à son pilote, le sourire. Un sourire aussi pour Alpine qui voit ses carnets de commande remplis et une demande croissante pour le petit coupé tricolore.
J'en ai encore croisé une avant-hier et à chaque foi la même chose, on la remarque et surtout on la reconnaît au premier regard, comme on devine la signature d'une toile de maître où d'une oeuvre d'art à son style typé, là c'est encore une réussite totale!
Si pour moi la plus belle teinte est le bleu originel, ce blanc Irisé lui va aussi fort bien avec ses bandes bleues. La version "Légende" est la plus bourgeoise, l'autre se baptise "Pure" et cible les performances...pures. Celle-ci équipée de nombreuses options s'affichait à près de 67.000€, un joli caprice n'aura sans doute aucun mal à trouver un acheteur tant elle est pour le moment prisée. Espérons que cet engouement continue et qu'Alpine réussisse à pérenniser son activité, to be continued.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Août 2019, 11:09

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"Volkswagen Golf GTi MKI."

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"Celle par qui tout est arrivé."

La Golf est une des voiture les plus importante de l'histoire de l'automobile, cette compact va connaître un succès mondial phénoménal et son nom reste aujourd'hui encore une référence dans son segment, un patronyme qui fait vendre, c'est la star de la marque de Wolflsburg.
C'est en 1974 qu'elle est présentée, son dessin cubique est toutefois efficace et son hayon lui fait même ressembler à même quelques similitudes avec la contemporaine...Talbot Horizon! Mais ici c'est le célèbre Giorgetto Giugiaro qui en a tracé les lignes, les deux modèles n'auront absolument pas le même destin.
Deux ans plus tard apparaît alors une version sportive inattendue avec un nom mythique, la GTi. Volkswagen greffe un 1.6 litres essence à injection de 110 chevaux, la voiture devient alors une référence sportive et se permet de taquiner Alfa Romeo alors seul constructeur généraliste à proposer des sportives de ce gabarit dans sa gamme. Mieux, elle crée une sorte de mode qui va faire chuter la vente des coupés populaires au profit de ces modèles plus discrets, plus performants, plus à la mode et plus polyvalents à l'usage.
Pour se distinguer, la Golf se dote d'élargisseurs d'ailes noirs, d'un petit spoiler à l'avant, d'un entourage de lunette arrière peint en noir satiné, d'un fin liseré rouge ceinturant sa calandre et de jantes larges (du 175) au dessin sportif en tôle de 13 pouces, c'est discret mais suffisant pour la distinguer.
A l'intérieur, un tissus écossais habille la sellerie, la boule de levier de vitesse adopte la forme...d'une balle de golf (!) et bien sur on y trouve un compte tours et un joli volant sport à trois branches.
Sur route, la Golf GTi va enthousiasmer tout ceux qui l'essayent, la voiture fait le buzz et éclipse les coupés populaires qui ne proposent bien souvent qu'une ligne agressive mais des performances quelconques. La Golf GTi c'est le contraire, un look passe partout mais un plaisir inconnu sur ces coupés trop prétentieux.
La version 1800 apparaît en 1982, évolution logique du modèle, cette nouvelle version hérite donc d'un 1781 Cc qui délivre 112 chevaux. Étonnant, cette cylindrée supérieure qui n'apporte sur le papier que 2 chevaux de plus... En réalité c'est à l'usage que l'on sent la différence, le couple plus élevé la rend plus agréable à conduire et lui permet de meilleures reprises et une baisse de la consommation.
On connait la suite, elle va devenir dès lors un vrai phénomène, la demande sera énorme et la GTi entrera dans la légende pour longtemps ouvrant la voie à une multitudes de constructeurs et à une mode qui durera plus d'une décennie.
Proposée jusqu'en 1984 avec même une dépouillée version "Rabbit", elle laissera ensuite place à une Golf II plus moderne mais au style fort similaire, on ne change pas une équipe qui gagne.
La teinte gris métallisée sera plébiscitée des acheteurs, ici c'est un modèle de 1977 qui est exposé. Sans doute la plus recherchée avec ses petits feux arrières et ses mines pare-chocs en tôle noirs, elle est la véritable matrice de l'espèce, une légende elle aussi.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Août 2019, 04:20

A Chantilly...

"Ferrari 812 Superfast."

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"Pour que le rêve ne cesse jamais."

La première chose qui m'a traversé l'esprit en croisant cette Ferrari était de me dire, "Tiens, une F12 Berlinetta, on en voit pas souvent, c'et vrai qu'elle vient juste de sortir.". Mais Bubu, t'es à l'ouest où quoi? La F12 est sortie en 2012 et à cessée d'être produite en 2017!! Incroyable, je suis complètement passé à côté de ce modèle que connaît à peine. Mais j ne pense pas être le seul, cette magnifique voiture d'exception semble avoir eu une carrière transparente, pourtant son look était fabuleux et ses performances ébouriffantes.
En 2018 c'est cette 812 Superfast qui lui succède et là encore le "buzz" qu'un tel modèle doit produire ne semble pas avoir eu lieu. Si on reconnaît qu'il s'agit bien de jouet de Maranello, qui en devinera le nom? Mais pourtant diable qu'elle cette Ferrari! Regard reptilien, capot bombé, prise d'air béante, elle affiche clairement ses intentions mais curieusement je lui trouve un style Américain, elle me fait même penser à une Corvette!
Le flancs sculptés sont savoureusement ouvragés et les passages de roues musclent son athlétique silhouette. L'arrière "fastback" haut et coupé de manière assez tranché lui confère un style très nerveux. Lunette fortement inclinée, croupe rehaussée d'un petit becquet sous lequel se nichent les 4 feux ronds, extracteurs d'airs, diffuseur et grosses sorties d'échappement, d'ici elle semble cracher le feu, ce qui est plus atténué avec cette teinte qui à mon sens ne lui va pas très bien. Quitte à rouler en Ferrari, autant opter pour du rouge où du jaune, faut que ça pète bon dieu!
Oui, je la trouve magnifique mais cette auto qui semble avoir peu fait parler d'elle est importante car nulle part vus e trouverez sur sa carrosserie le blason Pininfarina et pour cause, elle a été dessinée en interne. Et oui, tout fout le camp...bon enfin chez Ferrari on conserve encore les fondamentaux, on le verra plus tard.
A bord il est loin le temps des Ferrari aux finitions désinvoltes des années 80 avec des pièces d'accastillage provenant du groupe Fiat. Style, technologie, finition, cette fois le pilote en a vraiment pour son argent! Et même si le levier (désolé mais c'est une obsession pour Bubu) n'es plus là, l'architecture de cet habitacle est de toute beauté, Ferrari s'est parfaitement calqué à la concurrence et à su s'orienter dans cette nouvelle ère.
Mais l'essentiel est devant, sous le capot à la longueur conséquente se trouve un morceau de choix, un V12 6.5 litres qui sort 800 chevaux, c'est simple, c'est la plus puissante Ferrari de route jamais commercialisée. Elle pèse 1525 kilos et la boite robotisée F1 vous catapulte de 0 à 100 en moins de 3 secondes. Il vous en faudra moins de 8 pour atteindre les 200 Km/h et le cap des 340 Km/h est à sa portée.
Confortable, bien équipée, c'est une GT à ultra hautes performances et une arme redoutable qui sais aussi se montrer très civilisée et aussi simple à conduire qu'une Clio en usage urbain. Bon, en revanche pour la discrétion et le gabarit au moment de stationner, c'est autre chose mais laissez le voiturier s'en occuper quand vous irez au "Fouquet's".
Oui, ils sont une poignée dans le monde à pouvoir s'offrir un tel engin mais que ça fait plaisir de savoir que de tels monuments existent encore. A une époque culpabilisante où l'automobile est diabolisée et doit devenir dans quelques années un cube électrique autonome en autopartage, il est rassurant de constater que ces bolides existent toujours. Et ce n'est pas le nombre de ces modèles qui fera exploser la quantité de CO2 rejeté dans l'atmosphère, que vos enfants se rassurent...et admirent ces jouets inaccessibles pour que l'automobile reste aussi un doux rêve.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Août 2019, 17:49

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"Mc Laren 570 GT."

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"Goodbye Boys."

Dans le monde de l'automobile, il est des retours qui semblent de bonne augure comme Bugatti où encore Alpine dont on parlait hier. Mc Laren semble suivre cette voie avec une histoire dramatique similaire à celle de Bugatti dans les années 90. Une supercar incroyable qui fera la une de toute la presse spécialisé et un échec qui mettra fin à leur activité presque aussi rapidement.
Le retour de Mc Laren dans les années 2000 à été bien mieux ficelé et les modèles semblent connaître un tout autre destin. Les Mc Laren ont une signature visuelle propre, ce ne sont pas celles qui me plaisent le plus mais elles restent des monstres sacrés que je respecte humblement. La gamme va s'étoffer au fil des années et en 2015 un modèle d'entrée de gamme est proposé, la 570 S, une rivale des grosses Porsche et des "petites" Ferrari et Lamborghini, voir de l'Audi R8. Elle fait partit des "Sport Series" du groupe. La série des 570 offre un look très Mc Laren avec des formes très fluides et ces feux avant et arrières bien spécifiques. Toutes bénéficient d'un V8 et la plus accessible sort 570 chevaux de ses entrailles. Un an plus tard est proposée cette version GT, une déclinaison plus bourgeoise et confortable qui se veut douce à conduire au quotidien.
On l'identifie au premier regard, la forme des optiques qui reprends le logo de la marque et dont la petite pointe inférieure descends sur un déflecteur entourant la prise d'air latérale. On retrouve encore le capot avancé qui est un logement pour les bagages et la quasi absence d'ouverture qu’apprécient tant les constructeurs de ce type de modèles.
De côté les flancs conservent la patte chère à la marque avec une écope d'air creusé qui prends ici naissance dans le passage de roue avant. Si les épaulement sont présents, ils se font discrets, Mc Laren ne voulant pas abuser d'artifices ostentatoires du à une utilisation abusive de stéroïdes. On contemple donc un joli cockpit aux arches de toit arrondis plus doux visuellement qu'agressifs.
Le postérieur ne passe pas à côté d'une lunette fortement inclinée qui recèle ici un coffre, ici ce n'est pas le "Red quarter" d'Amsterdam, on expose pas son gros moteur en vitrine! en dessous est masqué un aileron mobile qui sert aussi d'aérofrein. Les feux à leds qui forment un demi cercle dans un trait courbé suivant les galbes de sa carrosserie sont un gimmick de la marque Britannique. Nous n'échapperont pas à l'épais diffuseur et aux sorties d'artillerie servant d'échappement. Bref, l'Anglaise ne renie en aucun cas son côté sportif mais le fait avec une certaine forme de douceur et d'apaisement, la GT des good...bad boys!
L'ouverture en élytre des portes fascine toujours autant et on découvre à bord l'harmonie intérieure des Mc Laren. Là encore la douceur s'invite, comme si il était inutile de vouloir exciter le pilote, on veut semble t-il l'apaiser dans un univers épuré. Pas de formes anguleuses, où tranchantes, pas non plus un bloc massif à l'Allemande, on est dans une atmosphère saine et voluptueuse faite de courbes mêlés à de beaux matériaux à la fois chics et technologiques. La tablette centrale est de la partie, il faut s'adapter à son époque. Bonus de cette version, un toit vitré panoramique bienvenu et des sièges plus épais et douillets.
Mais si la 570 GT se veut confortable, elle reste une authentique GT et son moteur V8 de 570 chevaux sais aussi montrer que sous son costume élégant se cache des muscles là où il faut. Ce bloc 3.8 litres aidé par deux turbo est servi par un poids bien plus léger que ses rivales, sa carrosserie en aluminium et sa structure en carbone lui permet d'afficher 1350 kilos, c'est vraiment peu! Si la version "S" est plus pointue et performante, cette GT reste une supercar d'exception qui un 0 à 100 en 3.4 secondes et frise les 330 Km/h.
Dans sa discrète livrée noire, cette voiture toute neuve à toujours un côté plus "exotique" que ses rivales, la griffe Mc Laren semblant moins cliver que d'autres légendes de l'asphalte. L'image d'un fabricant de F1 impose aussi pour beaucoup un véritable respect envers cette institution Anglaise.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Août 2019, 17:50

A l'Autostadt...

En réalité dans cet espace Volkswagen, pas grand chose, un simulateur...

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Et un amusant circuit.

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Moi qui m'attendait à trouver dans chaque bâtiment plein de modèles sympa, imaginez ma tronche!

Allez, on sort, au moins le parc est beau, allons voir si c'est la même chose pour Audi.

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