Mistertwix a écrit :Claude a écrit :Bonsoir à tous,
Dans les années 60, j'aimais déjà ces voitures scandinaves (Volvo et SAAB) et j'étais en admiration devant leur avance technologique, notamment de par leurs solutions liées à la sécurité passive (structure) mais aussi active comme les ceintures de sécurité et j'en avais donc fait installé à grands frais dans ma Morris Cooper S, convaincu de leur efficacité.
J'ai pu constaté cette efficacité un peu plus tard avec ma Golf GTI 1600 mais c'est une autre histoire...
@+
Salut Claude
Si tu as des photos de tes "anciennes"...
Bon dimanche à tous
bubu a écrit :La collection Baillon...
"La Buire 12A Torpedo 12 HP."
"Le roi Lyon."
Lyon n'aura pas eu que Berliet comme fabriquant d'automobiles, La Buire sera aussi un fabriquant de cette grande ville Française. Ses origines remontent loin, à 1847 quand J.Froissard de Saugy prend possession de 10 hectares à proximité du chateau de La Buire. L'homme y fonde une société métallurgique qui ne cessera de prendre de l'ampleur. Les chantiers de La Buire fabriqueront du materiel ferroviaire, des tramways mais aussi des bateaux mouche pour l'exposition universelle de 1867.
bubu a écrit :La collection Baillon...
"La Buire 12A Torpedo 12 HP."
"Le roi Lyon."
Lyon n'aura pas eu que Berliet comme fabriquant d'automobiles, La Buire sera aussi un fabriquant de cette grande ville Française. Ses origines remontent loin, à 1847 quand J.Froissard de Saugy prend possession de 10 hectares à proximité du chateau de La Buire. L'homme y fonde une société métallurgique qui ne cessera de prendre de l'ampleur. Les chantiers de La Buire fabriqueront du materiel ferroviaire, des tramways mais aussi des bateaux mouche pour l'exposition universelle de 1867.
Suite à un brutal changement de propriétaire en 1880, elle fabrique désormais des metiers à tisser et du materiel de plus petite taille mais un nouveau contrat relance l'activité ferroviaire en 1885. Mais son nouveau directeur, Auguste Seguin souhaite s'orienter vers autre chose, le domaine naissant de l'automobile. En effêt, les chantiers de La Buire devinnent au fil des années des sous traitants automobiles, pourquoi ne pas fabriquer désormais sa propre voiture?
En 1904, la première automobile La Buire est construite, pas de temps à perdre, la concurence est féroce et La Buire engage ses modèles dans des courses, seul moyen de se faire de la réclame à cette époque. C'est le 6 mai 1905 que la société anonyme des automobiles La Buire voit officiellement le jour.
Les modèles La Buire sont réputés pour leur silence mais aussi leur qualités de grimpeuses, elles remportent de nombreuses courses et se taillent une jolie réputation. Une véritable gamme de modèles est proposée allant de la 15/20 HP à la 35/50 HP et même une exclusive 80/100 HP dont les ventes seront confidentielles.
Les victoires en course portent leur fruits, La Buire s'offre une agence sur la prestgieuse avenue de Champs Elysées à Paris, c'est la gloire!
On trouve désormais dès 1908 au catalogue de modèles à 6 cylindres mais aussi des utilitaires. Ces derniers seront choisis par la Poste afin de distribuer le courrier dans la capitale, c'est l'euphorie. Mais la société dépense sans compter et en 1909, la faillite est soudainement prononcée.
Celà ne signifie pas pour autant la fin de La Buire, la marque est reprise par l'ancien directeur technique, Mr Berthier, elle la société nouvelle des automobiles La Buire. La reprise est douloureuse mais efficace, de nouveaux modèles sont lancés et les coûteuses épreuves en course sont mises de côté.
La guerre donnera un arrêt à la production civile mais La Buire fabriquera du materiel et des véhicules pour les troupes Françaises.
Une fois la paix signée, un modèle 10 HP redonnera des couleurs à La Buire, une auto bien conçue et proposée à un tarif attractif, elle aura un beau succès. Suivront la 12 HP, des modèles serieux mais peu innovants. C'est certainement à cause de celà que La Buire va se faire dépasser par ses concurents. Les utilitaires ne sont plus fabriqués dès 1925 et la gamme est rétrécie, de plus les finances sont au plus mal, il est compliqué de trouver une solution viable. C'est en 1930 que La Buire dépose les armes, la marque disparaît comme bien d'autres et ce ne sera que le début d'une longue liste.
Ce topedo 12 HP de 1928 illustre la fin de vie de la marque Lyonnaise, estimée entre 2000 et 4000€, elle sera adjugée 25.032€. Esperons qu'elle ne reste pas à cet étât de relique et sera restaurée comme il se doit, il s'agit de notre patrimoine et elle mérite de retrouver ses couleurs.
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