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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 06 Août 2019, 03:44

A l'Autostadt...

Très scénarisé, l'entrée du bloc Audi se fait via cet escalator.

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Mais arrivé en haut c'est une nouvelle fois la désillusion, alors c'est ça le fameux "Autostadt"?

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Quelques modèles mis en lumière dans un cadre intime, bah franchement, c'est survendu comme concept.
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 06 Août 2019, 03:48

Bubu était dépité, moi qui avait beaucoup misé sur ce site dont j'avais lu beaucoup d'articles, une cata!

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Allez, 5 minutes à l'intérieur et dehors, à ce rythme la visite que j'imaginais longue va durer une heure maxi!
Franchement j'étais dégoûté, c'est à ce moment que j'ai pensé à la bonne idée que j'ai eu la veille de visiter le musée de Wolfsburg, je serais passé à côté d'un truc!

On voit bien ici les mythiques cheminées de l'usine.

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Bon, comme on y est on va quand même continuer à visiter...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 06 Août 2019, 04:10

A Chantilly...

"Ford Anglia 105E "Deluxe"."

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"Portion magique."

On le sais peu mais il y a eu trois générations de Ford Anglia, cette petite voiture Anglaise populaire qui naît en 1938, juste avant la seconde guerre mondiale. Baptisée "93E", elle se voulait une réponse à la VW Coccinelle et en adoptait ses formes de gros insecte.
En 1953 un nouveau modèle à la ligne "ponton" et nommée "100E" la remplace avantageusement car bien plus moderne.
Mais c'est en 1959 que l'Anglia va rencontrer le succès grâce, où à cause de son dessin étonnant. Si vue de face elle est plutôt coquette avec sa belle calandre chromée et ses phares sous casquettes, l'arrière ose une originalité peu commune avec cette lunette inversée qui sera ensuite reprise par Citroën lors du lancement des son Ami 6 deux ans plus tard en 1961.
Cette lunette qui fera tant causer avait au moins un avantage, peu se salir et être à l'abri de la pluie, ce qui en Angleterre à tout son intérêt vous en conviendrez. Ford argumentait en vantant son effet aérodynamique et le fait de conserver un grand coffre, ce qui est plus pragmatique.
Ce "tique" esthétique (où non) a déjà été usité par Lincoln sur sa majestueuse Continental en 1958, luxe suprême, cette lunette pouvait même s'abaisser électriquement, du jamais vu! Enfin notons que Ford lancera en 1961 une berline Consul qui elle aussi conserve ce gimmick qui disparaîtra ensuite à tout jamais...mais sera évoqué sur certains modèles plus contemporains. Si, si, regardez bien la lunette arrière de la Renault Vel Satis où de la Seat Toledo de 2005, il y a un truc non? Mais oui, vous avez raison, cet effet de style ne fera pas le succès de ces deux modèles, bien au contraire...
Après avoir avalé la pilule, le client appréciera l'habitabilité parfaite de cette petite voiture et son vaste espace à bagages. A l'intérieur le tableau de bord symétrique permet à moindre frais de la vendre avec le volant dans le "bon" où le "mauvais" sens, à vous de choisir. Et puis l'ensemble reste valorisant pour un modèle populaire et l'équipement en rapport à son prix lui était fort favorable.
Sous le capot est monté pour la première fois le bloc "Kent", une légende qui sera savoureusement préparée à toutes les sauces par des sorciers en tout genres...tiens, est-ce un hasard pour qu'elle soit élue comme voiture du plus célèbre des sorciers du cinéma? Ce bloc 4 cylindres en fonte de 997 Cc sortait initialement 37,5 chevaux, ce qui pour cette puce offrait largement de quoi se déplacer avec vivacité à bord. Mais cette mécanique simple à débrider sera souvent "upgradée" et l'étonnante citadine aura parfois vu sa carrière s'achever sur des pistes de rallye avec arceau et jantes alliage!
La recette magique fonctionne à merveille et l'Anglia est un plébiscite en Grande Bretagne mais aussi en Europe, en 1961 est offert le choix d'une version à hayon, le charme y perd mais pour certains elle est moins "laide" ainsi et surtout se montre bien plus pratique. Notez qu'elle est aussi fabriquée en Belgique et qu'elle peut même s'offrir à l'arrière un "Continental kit" avec roue de secours apparente, c'est la "Sportman".
En 1962 est proposé la version 1.2 litres, avec 54 chevaux elle flirte avec les 130 Km/h et poursuivra sa belle carrière avant de prendre sa retraite en 1967 remplacée par l'Escort.
Vendue à près de 1,3 millions d'exemplaires, l'Anglia aura mené à la baguette ses concurrentes, un vrai conte de fée! Harry Potter prendra les commandes d'un modèle de 1962 de couleur turquoise et blanche et qui une fois ensorcelée se montre capable...de voler! L'insecte envoûté finira son aventure contre un arbre mais se fera connaître à un jeune public découvrant cette curieuse automobile. Cette "Deluxe" de 1962 se singularise par sa calandre en inox qui valorise son regard. Une petite auto sympathique qui amuse petits et grands et qui sera réhabilitée par le cinéma.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 06 Août 2019, 19:17

A Chantilly...

"Jaguar 420G."

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"Le point G."

Fondée en 1922, la firme "SSC" pour Swallow Sidecar Company deviendra en 1945 la marque Jaguar pour faire oublier son nom de sinistre mémoire. Spécialiste de modèles haut de gamme, Jaguar rivalise avec les blasons les plus réputés à travers le monde en présentant une gamme faite de coupés au caractère bien trempés et de luxueuses berlines aux mécaniques affûtées. On pourrait vaguement dire que Jaguar est une sorte de Bentley bon marché.
La "MKII" entre au catalogue en 1959, c'est le coup de foudre, une ligne mêlant élégance et sportivité, une finition faisant honneur à l'Angleterre et un six cylindres dont la réputation est déjà établie. Ce modèle remporte un succès incroyable car Jaguar à un autre atout, ses prix ultra compétitifs et une image de marque jeune et dynamique.
Puis entre en scène en 1961 la "MKX", elle diffère complètement de la "MKII". Son style plus bourgeois lui apporte une nouvelle calandre rectangulaire inclinée vers le bas ainsi que quatre phares ronds, de face, c'est une auto qui en impose car large et plutôt basse, elle semble sauter tel un fauve sur sa proie. De côté la ligne fine avec ses délicates surfaces vitrées se poursuit sur une longue poupe allongée provoquant une alchimie que je trouve parfaite, quelle finesse, quelle grâce, c'est l'une de mes Jaguar favorite. Une auto qui m'avait aussi marqué dans un épisode de Tintin où en 1966 elle est la voiture du Docteur Müller. Le dessin d'Hergé la mettait tout particulièrement en valeur. Quand on y pense et surtout quand on la contemple, on se dit que la berline coupé existait déjà à cette époque et que les Anglais avait un coup d'avance si l'on évoque aussi la très belle berline Rover P5B Coupé.
En 1963 se décline la "S-Type", si vue de l'avant elle semble similaire à la "MKII", la partie arrière étirée et affinée issue de la "MKX" lui donne un profil encore plus réussi et racé à mon gout. La longue malle séduit la clientèle visée, les Américains et la Type E sortie en 1961 lui offre son train arrière...mais aussi ses feux désormais placés verticalement et curieusement, c'est tout aussi beau! Cette somptueuse berline s'offre la plus belle mécanique de la "MKII" le bloc 3.8 litres de 210 chevaux pour une vélocité en rapport avec son look.
C'est donc en 1966 que la "420" est dévoilée, son allure est celle de la "MKX" mais la base sélectionnée est celle de la "S-Type". Plus compacte que la longue "MKX", la "420" est aussi moins onéreuse mais elle dégage une classe fabuleuse digne de la marque.
L'habitacle fidèle ne trahit pas les clients, cuir et boiseries omniprésents, tablettes pique-nique, le tout associé à un confort remarquable aidé par le bloc "XK" six cylindres qui sur la "420" est de 4.2 litres, d'où son nom. Sortant 245 chevaux, l'onctueuse mécanique n'offre que du bonheur à celui qui la conduit, mélodieux et souple, il régale son utilisateur mais aussi ses passagers particulièrement choyés dans ce palace roulant.
Produite deux ans, , la "420" est épaulée par sa fausse jumelle, la "420G" qui est elle une variante de la "MKX", oui je sais, c'est vraiment pas simple à suivre. Juste pour finir, la "420G" servira de base à la Daimler DS 420 évoquée plus haut, vous suivez, non?...c'est pas grave!
Cette "420G" marron exposée aura été l'un de mes coups de cœur, une ligne divine, un état fantastique et cet habitacle particulièrement luxueux, un véritable rêve ambulance classe affaires.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 07 Août 2019, 10:40

A l'Autostadt...

Ressortons et allons dans un autre bâtiment.
Alors oui, le parc est vraiment très beau, ça c'est indéniable.

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Allez, chez Skoda maintenant.

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C'est vrai, la décoration des lieux est très soignée.

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Mais dedans que c'est triste, la tête de Madame Bubu pourrait être la mienne!

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Même ces miniatures ne me remonteront pas le moral.

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Heureusement il y a avait une ancienne...
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 07 Août 2019, 11:21

A l'Autostadt...

"Skoda 422 Coupé."

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"Il était une fois dans l'Est."

L'histoire de Skoda est complexe et faite de chamboulements qui suivront le rythme imposé par des raisons géopolitiques. La marque Tchèque voit le jour en 1919 pour ce qui concerne la branche automobile, auparavant, Emil Skoda, un ingénieur, achète une petite usine de machines qui va s'orienter vers la fabrication d'armement, de locomotives et de moteurs d'avion, Emil Skoda disparaissant en 1900.
L'activité automobile va prendre son essor avec le rachat de la licence du modèle H6B d'Hispano Suiza, Skoda pouvant désormais vendre un modèle prestigieux sous son propre nom. Puis ce sera au tour de la marque Laurin et Klement d'être reprise, la gamme s'élargie et Skoda devient le plus grand fabriquant Tchèque d'automobiles avec un large éventail et des modèles très luxueux mais aussi de plus populaires.
La seconde guerre mondiale verra les activités automobiles se réduire très fortement, Skoda ne fabriquant quasiment plus que du matériel militaire mais les usines seront détruites par l'armée Allemande en mai 1945, tout est à reconstruire. A la fin du conflit, les soviétiques nationalisent Skoda, une nouvelle page se tourne.
Dès 1946 des automobiles ressortent des usines déjà remises sur pied, on y construit d'anciens modèles relookés en attendant de mettre au point de nouvelles autos. Skoda fabriquera aussi des voitures d'apparat pour les gouvernants et devra mettre en chantier des véhicules populaires pour motoriser la masse populaire. Jusque dans les années 70 Skoda va connaître l'euphorie avec des chiffres de production énormes grâce à des modèles bon marché équipés de moteurs placés en position arrière, méthode que tous les constructeurs où presque adoptent pour leur voitures bon marché, Fiat avec sa 500, Volkswagen avec sa Coccinelle où bien Renault avec sa 4Cv, Dauphine et R8.
Mais vers le milieu des années 70 Skoda continue la production de ces modèles "bas de gamme" qui ne séduisent plus le marché Européen qui les juge (à juste titre) obsolètes, le gouvernement refusant de son côté de financer la mise en production de nouveaux modèles plus modernes et à la mécanique placé enfin à l'avant. Dans les années 80/90 c'est la débandade, les Skoda n'ont rien d'autre à offrir qu'un tarif "low cost" pour attirer les clients Européens, c'est l'équivalent de du Russe Lada...voir pire! Mais pour beaucoup, mieux vaut prendre un bon modèle d'occasion reconnu qu'une voiture "exotique" neuve. Les Skoda sont moches, mal finies, peu performantes, pas sûres et d'une conception complètement dépassée, on ne fait guère pire et seul Lada peut rivaliser dans cette médiocrité.
Mais un événement incroyable va tout remettre à plat, la chute du bloc de l'est, en 1991 Volkswagen rachète Skoda qui va pouvoir injecter des fonds afin d'avoir dans son catalogue une marque bon marché mais de qualité, tout est à refaire mais Volkswagen a le nez creux et y voit une formidable opportunité.
Il faudra une dizaine d'années pour voir le fruit de cette reprise car au début des années 2000 l'image de Skoda a déjà beaucoup changé, l'Octavia en 1996 offre une alternative pertinente au clients Européens qui seront séduits par cette élégante berline très spacieuse, bien équipée, joliment finie, motorisée par des mécaniques VW reconnues et bon marché, un succès mérité pour une auto qui va beaucoup faire au changement d'image du fabriquant Tchèque. Viendront ensuite la Fabia puis la Superb, des noms prestigieux qui étaient déjà inscrits au catalogue dans les années 30 mais que tout le monde avait oublié. Puis c'est toute une gamme qui va se naître et entrer en concurrence avec les autres marques généralistes Européennes. La qualité est désormais atteinte, l'image de marque devient plus lisible et l'on a plus honte de rouler en Skoda désormais même si les tarifs sont calqués sur les généralistes les plus connus. Attention toutefois aux Coréennes qui offrent de meilleures garanties, une fiabilité reconnue et des prix mieux placés.
Le "422" débarque en 1929, c'est une déclinaison de la "430". Berline de taille moyenne, elle est disponible en berline 2 et 4 portes, en coupé et cabriolet, un pick-up est aussi proposé. Toujours la même chose, à cette époque une automobile doit être efficace et faire le job, déplacer des personnes le plu confortablement possible, le style n'a aucune importance et si toutes les automobiles se ressemblent en adoptant le type "caisse carrée", c'est normal. Un peu comme aujourd'hui avec les smartphones, le style est inexistant, un rectangle de plastique et de verre, les acheteurs n'y apportant pas le moindre intérêt.
La "422" c'est pareil, ce coach ni laid ni beau offre ce que réclame les clients, un moteur, 4 roues, des sièges et un toit. Elle pourrait tout aussi être une Ford où une Peugeot. On note la présence d'une pratique malle casée derrière et le choix de teintes bicolores permet un brin d'originalité pour gommer ces traits simples et géométriques.
Même austérité à bord où le bois n'est pas un élément de luxe mais un support simple et bon marché pour masquer le tablier et intégrer l'instrumentation. Les garnitures sont en revanche en tissu, seule touche de luxe de cette auto.
La partie châssis est classique avec de gros longerons qui servent maintenir la mécanique et fixer la caisse. Le moteur est un classique 4 cylindres 1195 Cc de 22 chevaux. A fond de troisième, on atteint les 70 Km/h, ce qui suffisait à cette époque sur les routes d'Europe qui en ce temps étaient rarement goudronnées.
La "422" sera produite jusqu'en 1932 à 3435 exemplaires, vous en voyez ici la version coupé.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 07 Août 2019, 13:01

A Chantilly...

"Lamborghini Huracan 610-4 Spyder."

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"Comme un ouragan."

L'avenir de Lamborghini était bien sombre dans les années 80 et c'est Audi qui va finalement remettre à flot la légendaire marque Italienne. D'excellents choix stratégiques et de pertinents modèles vont replacer Lamborghini au sommet de la hiérarchie des supercars. La formidable Murcielago qui succède à la Diablo sera la première Lamborghini de cette nouvelle ère. Un an après, en 2003 est sortit la Gallardo, le modèle d'entrée de gamme mais qui conserve les gènes esthétiques des Lamborghini des années 2000, des voitures au look d'avion furtif. La "petite" est un carton, en 10 ans de production elle se vendra à 14.000 exemplaires, c'est bien plus que l'Avantime de Renault!
A Sant'Agata les usines ne cessent de produire de voitures, la marque au taureau ne s'est jamais sentie si bien, c'est d'ailleurs l'euphorie dans cette partie de l'Italie où Ferrari et Maserati n'ont jamais autant construits de modèles, la demande est énorme...il paraît pourtant que c'est la crise, pas pour tous, c'est évident!
En 2013 la Gallardo laisse place à une nouvelle auto, c'est l'Huracan, ouragan en Français, une race de taureau Espagnol comme il est de coutume chez Lamborghini. Il est donc évident qu'il ne faut pas modifier la recette miracle, la grosse Aventador sortie en 2011 suscite elle aussi beaucoup d'intérêt, elle conserve une allure d'avion de chasse avec ses arrêtes vives et ses flancs aiguisés comme des lames de couteaux. Pour certains c'est un peu trop "bling bling" mais la patte Lamborghini est identifiable visuellement au premier regard. C'est de ce modèle que sera inspiré les lignes de l'Huracan. L'avant constitué de traits vifs et géométriques caractérise son look. Les grandes prises d'air graphiques dans la partie basse de l'avant se retrouvent sur les flancs. De profil le style est monovolume, le pare-brise est autant incliné que le capot. Les ailes ne servent quasiment que de passages de roues, elles sont si élevées à l'avant que le dessin retombe au niveau des portières, ce qui met en évidence sa musculature massive. Sous les fenêtres, la carrosserie adopte presque un plan plat sur lequel sont positionnés les rétroviseurs. A l'arrière des pores les ailes débordent carrément, c'est presque une miniature caricaturale signée "Hot wheels"! Mais l'air de rien ce travail des formes à sans aucun doute été rendu très complexe mais j'avoue que le résultat final est sacrément réussi.
La grande lunette en verre très inclinée dévoile à travers sa vitre la mécanique, du déjà vu mais sur certaines versions on trouve un très "vintage" habillage constitué de persiennes repris des années 70, j'en suis fan! Les feux étirés suivent la courbure des ailes et une grille d'évacuation d'air est disposée en hauteur sur une grande largeur du bolide. Un épais extracteur d'air est installé en dessous et quatre sorties d'échappement laissent sortir une sonorité envoûtante...dire qu'elles seront peut être un jour électriques!
Comme Ferrari, Lamborghini à rayé du passé ces intérieurs indignes montés dans les années 80. Bon, Audi est un expert en la matière côté qualité, c'est incontestable, ils vont donner aux habitacles des Lamborghini technologie et matériaux solides, de quoi justifier leur tarifs salés. Instrumentation numérique, équipements technologique, formes en cohésion avec la carrosserie, commandes et boutons stylisés, c'est presque un cockpit d'avion de chasse que l'on trouve à bord. D'ailleurs pour la mettre en route, il faut lever un cache rouge sous lequel est logé la gâchette, feu!!
Le X-Wing Transalpin est équipé d'un moteur V10 5.2 litres fort de 610 chevaux. Le châssis composé d'aluminium et de carbone fait baisser le poids à 1422 kilos. Le 0 à 100 se fait en 3.2 secondes et il en faut moins de 10 pour taquiner les 200 km/h, la vitesse maxi étant de 320 Km/h.
Tout concours à en faire un jouet redoutable mais comme toutes ses rivales elle se montre aussi douce en ville qu'une Fiat 500! Et oui, adieu le levier de vitesses, tout est automatisé, avec de nombreuses assistances un enfant de 12 ans pourrait en prendre les commandes sans la moindre difficulté, du moins sur circuit. Car n milieu urbain, si elle reste simple à diriger, on reste au ras du bitume et la visibilité arrière est quasi nulle, une sacré source de stress.
C'est au salon de Los Angeles 2015 que la version décapotable nommée Spyder est présentée. Avec sa pratique capote électrique, elle est l'arme fatale pour prendre d'assaut la route 1 qui longe le pacifique entre Los Angeles et San Francisco. Et puis le marché Américain en est très friand.
Notez l'immatriculation de ce modèle Luxembourgeois dont j'ai particulièrement aimé le look et la teinte. Il est évident que n'aurais jamais en ma possession une telle auto mais les admirer de temps en temps suffit à mon plaisir. Contemplatif et jamais frustré en quelque sorte...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 07 Août 2019, 18:50

A l'Autostadt...

On passe de Skoda à Seat.

On franchit une passerelle.

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Le mur constitué de rétroviseurs est des plus original.

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Madame Bubu immortalise.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 07 Août 2019, 18:51

Là encore l'intérieur donne le sentiment d'une belle coquille vide.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 08 Août 2019, 10:29

A Chantilly...

"Lotus Evora 2+2."

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"Une si talentueuse inconnue."

Fondée en 1952, la petite officine Britannique Lotus n'a jamais eu pour ambition de vendre ses voitures en masse. Le patron, Colin Chapman, était plus attiré par la compétition et ciblait la formule 1. Mais comme Ferrari, cette discipline demande des fonds et pour gagner de l'argent, il faut vendre des voitures et donc mettre sur le marché des modèles civils.
L'histoire débute avec la rudimentaire Seven puis après d'autres sympathiques modèles viendra celle qui rendra célèbre la marque à travers le monde, l'Esprit. Un coup de génie que de l'avoir mise en vedette au cinéma aux mains de Roger Moore. A partir de là, Lotus prends de l'ampleur, sa GT star à du succès et va beaucoup évoluer au cours de son interminable vie. Dans les années 80, Lotus monte une gamme avec des modèles au physique pas facile, qui se souvient par exemple de l'Excel où l'Eclat? Cette période sera compliquée, ces voitures ne se vendent pas et coûtent de l'argent à Lotus qui ne survit que grâce à l'Esprit qui n'est plus de première jeunesse.
Finalement, c'est la prise en mains de General Motors en 1986 qui va empêcher Lotus de mourir. A cette époque on mise sur le retour des petits Roadster et est lancé une nouvelle Elan. Hélas la petite décapotable ne séduit pas les foules, chère, motorisée par un ensemble Asiatique signé Isuzu, elle se fait dévorer par une Mazda MX5 au look bien plus Anglais que la Lotus dont le style Japonisant n'intéresse guère les fans de la marque. On connait la suite, la MX5 deviendra le roadster le plus vendu au monde et la Lotus Elan l'un des plus grand échec de l'entreprise Britannique.
Revendue en 1996 à un groupe Malaisien inconnu chez nous, Proton, on imagine voir Lotus finir lamentablement sa vie dans le fond d'un tiroir. Mais l'incroyable se produit, l'Elise est commercialisée la même année...et c'est le carton inattendu! La digne héritière de la Seven, c'est elle, un jouet ben placé côté tarif, une gueule irrésistible "so British" et un châssis extraordinaire, Lotus à réussi là où personne ne l'attendait.
Grâce à l'Elise, mais aussi à Proton, Lotus fait enfin du chiffre et ne vit que par elle. Les versions se multiplient et on envisage de nouveau le retour d'une nouvelle GT.
Elle arrive en 2008, c'est petit événement car peu attendaient l'arrivée de l'Evora, oui, le nom de chaque Lotus commence par la lettre "E". Russel Carr en dessine les contours, pourtant depuis son lancement, je n'accroche toujours pas avec son look sans avoir quoi que ce soit à argumenter. Quand je l'observe, je trouve qu'elle est finalement bien dessinée et que ses proportions sont équilibrées. J'avoue que le travail du pavillon et des vitres façon visière de casque de moto est joli et que les détails sont assez soignés. Prises d'air qui lui donne un vrai cachet sportif, petits feux arrières ronds, aileron joliment intégré et le compartiment moteur est visible à travers une lunette transparente. Ce qui est frappant, c'est que l'Alfa Romeo 4C lui est étrangement similaire sous bien des angles, je ne parlerais pas de copie mais avouez que les deux autos ont de nombreux points communs dans leur dessin, surtout à l'arrière! Mais rien à faire, je trouve l'Italienne beaucoup plus sexy et la Britannique peut être trop lisse. Pourtant mis à part leur style, ces deux voitures ne boxent pas dans la même catégorie.
L'Evora est plus grande, c'est une petite GT qui offre quatre places assises. Bon je vous l'accorde, à l'arrière seul le couple "Passe partout" et "Mimie Mathy" seront à peu près à l'aise, oui, ce sont deux places de dépannage.
La finition y est épurée mais est très agréable au regard. Les stylistes ont conçu un cocon très agréable qui ne respire pas l'artisanat de bas étage. Le cuir recouvre la planche de bord avec de belles surpiqûres, la moquette est épaisse, l'équipement complet et visuellement la finition fait sérieuse sans être austère.
On la voit à travers la petite vitre arrière, la mécanique prends place au dos des passagers. Il s'agit d'un ensemble V6 3.5 litres issu de chez...Toyota, au moins on sera rassuré pour la fiabilité, c'est déjà ça. Au départ, il affiche 280 chevaux mais au fil des années, les versions vont se muscler sérieusement. Il faut dire que Lotus à botte secrète qui en fait aussi sa marque de fabrique, des châssis issus des techniques de compétition qui sont capables d'encaisser de fortes puissances, l'Evora n'y échappe pas, l'honneur de Lotus est sauf. De plus avec 1380 kilos, le jouet de "Rosbifland" à de quoi énerver le Cayman Teuton.
En 2010 est lancé la "S" pour ceux qui en veulent plus. Avec 350 chevaux voilà une version qui envoie du bois, un joujou extra comme on en fait peu. Parfaite, la voiture restera cinq années au catalogue sans grandement évoluer, c'est en 2015 que la version "400" est mise en vente et comme son nom l'indique clairement, elle délivre 400 chevaux avec l'apport d'un compresseur, 406 exactement. Rarement une Lotus n'aura autant provoqué autant d'enthousiasme, pétrie de qualités, la "400" est certainement l'une des meilleures Lotus jamais commercialisée. Pour autant, sa carrière est discrète et ses ventes restent bien trop timides. Dans cette gamme de voitures, le nom compte beaucoup, Porsche n'a pas de soucis à se faire.
En 2016 elle devient "Sport 410" et monte encore d'un cran sa puissance, elle est capable de rouler à...305 Km/h!
Enfin en la "Sport 430" lui succède l'année suivante, elle devient la plus plus puissante et la plus performante des Lotus de route de l'histoire, ce qui est remarquable.
La Chine s'invite chez Lotus en 2017, le géant Geely, il rachète 49% de la marque Proton et 51% de Lotus, qui aurait imaginé il y a quelques années que Lotus serait majoritairement Chinois?! En tout cas ça n'empêche pas l'évolution de l'espèce, en 2018 est proposée la version "GT 410 Sport" qui affiche maintenant 416 chevaux. Jamais une Evora n'aura été aussi amusante à piloter et sa sonorité est juste fabuleuse, c'est fou mais ce modèle inconnu semble être l'une des meilleur Lotus jamais commercialisée!
Ce modèle exposé date de 2010, elle est motorisée par une évolution plus modeste du V6 Toyota qui sort quand même 280 chevaux, de quoi amplement s'amuser à son bord.

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