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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 22 Jan 2020, 19:17

A Turin...

Pour terminer ce tour d'horizon, ne passons pas à côté de la légendaire reine des Rallye dessinée aussi par Gandini, la Lancia Stratos.

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Le maestro face à une de ses plus grande réussite, la Carabo.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 22 Jan 2020, 19:35

A Turin...

"Lamborghini Countach 25Th Anniversary."

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"La fin des temps.."

Marylin Monroe, James Dean, nombreuses sont les icônes à nous avoir quittés jeunes en pleine gloire. Elles garderont à jamais un instantané intact, un visage parfait que le temps ne pourra jamais leur dérober. Faut il disparaître à son zénith pour laisser à jamais une trace dans l'histoire? Chez Lamborghini, cette question a sûrement été évoquée à maintes reprises dans ces années 80 si incertaines.
Pourtant tout commençait comme un compte de fée, la sortie de la Countach en 1973 laisse les journalistes et amoureux d'automobiles sur le c*l! Celle qui remplace la Miura n'est autre que le délirant concept-car présenté deux ans plus tôt au salon de Genève qui voit le jour sous la même forme, quel choc! Gandini à frappé si fort que son uppercut va faire du mal à son ennemi juré, Ferrari. La Countach c'est de la folie, une soucoupe roulante qui symbolise la ligne en coin des années 70. Tout y est, angles vifs, prises d'air multiples, phares basculantes, portes en élytre, le tout sur un ensemble au ras du sol où il faut se baisser pour monter à bord. C'est aussi là que l'on trouve les limites de l'engin, visibilité nulle hormis à l'avant et un mobilier qui pourrait sembler révolutionnaire s'il était signé Starck...sauf qu'ici c'est de l'artisanat automobile Italien, je ne vous fais pas un dessin...
Mais comme toujours c'est le cœur de ces modèles qui entretiennent le rêve et ici le V12 de 4.0 litres sortait 375 chevaux, c'était colossal en 1973. Du brutal aussi, aucune assistance, des commandes digne d'un engin de chantier de l'époque mais qui participent à l'ambiance et ne font qu'accentuer le sentiment de vitesses, c'est du sans filtre.
Le public est conquis mais peu peuvent l'acheter, cette nouvelle égérie est élitiste. Mais une voiture si folle trouve toujours des clients si bien que Lamborghini va réussir son coup, les commandes sont suffisamment nombreuses pour faire tourner la fabrique à plein régime.
La Countach va marquer tout le monde, elle devient une référence pour beaucoup et surtout ceux qui ne l'ont jamais prise en mains car c'est une voiture exigeante, pas du tout polyvalente, impossible à faire évoluer en milieu urbain et frustrante sur voies rapides...oui, rouler à 130 Km/h derrière une Twingo, ça vexe un peu, la Countach est en plus un gouffre. Oui, les icônes sont des diva et comme ces stars qui nous font fantasmer, elles nous décevrait certainement à une vitesse que l'on ne soupçonnerait pas. Faut il toujours réaliser un fantasme, même si l'on en a les moyens, je vous laisse seul juge mais le rêve est rarement à la hauteur de nos espérances.
Chez Lamborghini, la Countach va devoir affronter sa pire épreuve, le temps. Avec le temps, oui vous connaissez la chanson, le belle de Sant'Agata va devoir se repoudrer le nez et faire des exercices afin de rester toujours aussi attrayante et conserver des performances hors du commun. En 1978, celle qui était née sous le petit nom de "LP400" devient la "LP400S", pour beaucoup, c'est la version de trop, pourtant ce n'est qu'un début. Cette version inaugure des pneus ultra large qui oblige la muse à se voir greffer d'énormes élargisseurs d'ailes. On en profite pour la moderniser dans les détails, une jupe avant est montée et ces petits riens qui font tout dénaturent pour beaucoup de coup de crayon magique de Gandini, surtout avec l'aileron optionnel qui sera certainement l'un des plus marquant de l'histoire.
La suite sera plus calme, il faudra s'habituer à cette Countach des années 80 et pour ne pas ternir le tableau, nombreux sont les amateurs à préférer ces modèles.
Mais en 1988, c'est un tragique coup de bistouri à Sant'Agata qui va frapper la Countach. Pour célébrer les 25 ans de la marque, les responsables vont remodeler le vaisseau spécial Italien...sauf que le chirurgien devait avoir peut être trop abusé sur le Chianti. Récupérant la base de la "5000 QV", on va lui imposer nombre de modification (in)esthétiques sensé lui rendre sa jeunesse passé, quelle erreur! Voyons ça dans le détail. Une nouvelle jupe avant s'équipe de feux longue portée au dessin différent, les côtés de cet appendice sont eux aussi redessinés avec un strie aiguisé, cet artifice sera dupliqué partout, beurk! Ils sont présents sur ces bas de caisse inédits qui n'allègent en rien sa plastique mais aussi sur ces nouvelles écopes d'air situées à l'arrière des petites vitres de custode. Mais le pire est à l'arrière, désormais elle reçoit un pare-choc, il était j'imagine destiné à poursuivre le kit carrosserie dans la continuité des bas de caisse. Coup de canif final dans la toile de maître, les feux arrières replâtrés d'une manière calamiteuse, mon beau frère Jacky aurait fait mieux! Ah oui, j'allais oublier l'énorme bosse sur le capot arrière, si on ne voyait pratiquement rien avant pour manœuvrer, là c'est plus rien tout court!
Mon dieu, quel massacre cette version qui se devait être collector et limitée. Enfin limitée, pour un modèle dit anniversaire, c'est un peu du bluff car elle sera proposée entre 1988 et 1990 pour un tirage certainement hasardeux à 650 exemplaires.
Alors y gagne t'on quelque chose sur les performances comparé à la "5000 QV"? A vrai dire non, le V12 5167 Cc affiche 455 chevaux et les chiffres ne bougent quasiment pas...bon, relativisons, ils sont quand même toujours d'actualité en 1988, la Countach demeure un véritable engin de dingue!
En fait, c'est la fiabilité qui va y gagner. Pourquoi donc? En fait le kit carrosserie aura un impact positif sur l'écoulement de l'air, la mécanique sera ainsi mieux refroidie, ce sera le seul véritable bénéfice de cette série bien spéciale. Ce modèle noire à l'intérieur blanc sera la dernière voiture de cette rétrospective dédiée à Marcello Gandini et aussi l'ultime modèle de cette série au musée de Turin, endroit que je vous conseille si vous avez l'occasion de passer dans le coin.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 23 Jan 2020, 10:15

Retour en Italie en juin dernier. Après la visite du musée de Turin, nous allons au fief d'Alfa Romeo à Arese.
Ici se trouve le musée de la marque...

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Alfa Romeo qui est dans le groupe FCA et qui serait peut être bientôt dans celui de PSA.
Du coup j'avais anticipé ma voiture de location aux USA en photographiant ce Jeep Compass.

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Allez, entrons.

[URL=https://www.casimages.com/i/200123101310413555.jpg.html]
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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 23 Jan 2020, 11:12

A Automedon...

"Talbot Solara 1.5 "Pullman"."

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"Comme un goût de surgelé."

Peugeot exhume en 1978 un nom prestigieux venu tout droit du passé, Talbot. Cette marque Franco-Britannique qui voit le jour en 1903 disparaît en 1960 sans vraiment mourir car détenue et mise au congélateur par Simca. On connaît la suite, Simca est repris par Peugeot qui range à son tour sa marque au fond du bac à légumes et fait décongeler Talbot! Ce nom plus chic et connu en Angleterre devait être un atout mais les deux marques ne pourront pas cohabiter ensemble et vendre des produits concurrents dans les mêmes concessions. Talbot retourne au rayons surgelés dix ans plus tard et on évoque depuis peu son retour sous un label bas de gamme pour la marque au lion, à suivre.
Retour à la fin des années 70, Talbot est (déjà!) en difficulté, il faut recycler les anciens modèles pour faire croire que la gamme évolue mais faire du neuf avec du vieux passe un moment.
La Solara, c'est en fait une 1510 à coffre, mais la 1510, c'était déjà une Simca 1307 remise au goût du jour, donc sa conception commence à vraiment dater...
Apparue en 1980, cette auto n'apporte rien de novateur mais essaye de rester dans l'air du temps. La Solara est une classique berline à 3 volumes dont la ligne n'a pas du faire passer des nuits blanches aux stylistes, quelques coups de crayons, une règle et une équerre suffiront à figer le dessin de cette bien banale berline. C'est une grande Horizon où une petite Tagora. L'avant est fait d'un capot sans relief, de gros phares rectangulaire de clignotants positionnés à côtés et d'une calandre sans la moindre inspiration. Le bouclier est lui en plastique. De profil la voiture offre une ligne d'une grande sagesse avec de longs porte à faux et de généreuses surfaces vitrées. Les montants sont fins ce qui favorisait largement la rétrovision. Pour le reste, quel ennui! N cherchons pas mieux à l'arrière où on découvre une malle lisse, de grands feux rectangulaires encadrant la plaque d'immatriculation et un épais bouclier, bref, on a assemblé des volumes façon "Tetris", ra-tio-nnel! C'est aussi l'époque où le plastique se généralise et devient moderne, on enlève alors un maximum de chromes et l'apport de boucliers en "ABS" noir où gris donne un aspect contemporain à l'auto à défaut d'être original.
L’intérieur est lui aussi baigné de plastiques, c'est dans l'air du temps mais pas franchement flatteur et peu qualitatif. Reste que la présentation est avenante et qu'un petit effort a été fait dans la présentation, on note une curiosité comme les aérateurs disposés sur un bandeau horizontal. Talbot joue alors sa carte de l'équipement toujours un un peu plus généreux que ses rivales généralistes, il faut bien attirer le client comme on peut. Là encore le style n'a pas semblé être la préoccupation première des ingénieurs fort pragmatiques avec cette voiture.
Ce sont 4 versions qui sont proposées au départ, les "LS", "GL", "GLS" et "SX". Chaque version à son moteur et dans l'ordre on trouve les puissances suivantes, 70, 85 et 88 chevaux, la "SX" étant une "GLS" à l'équipement plus abondant.
Malgré sa banalité, la Solara voit ses ventes débuter correctement et pour donner un petit coup d'accélérateur, on lui ajoute en 1983 deux séries spéciales, l'"Executive" et la "Pullman", c'est cette dernière que je vous présente.
La "Pulman" est une série limitée à 2000 exemplaires et est reconnaissable à sa peinture deux tons. Au choix on trouve "Gris Futura"/"Rouge de Chine" et "Brun Tibétain"/"Brun Colombie", c'est cette version que vous pouvez voir ici. Les deux couleurs sont délimitées par un filet. Des stickers "Pullman" sont positionnés sur les ailes arrières et un logo "T" est posé à côté du nom de la voiture, sur le coffre. Les pare-chocs sont peints couleur caisse et eun filet argenté y est associé. On note aussi la disparition des baguettes latérales. Enfin elle s'offre des jantes en alliage "Pedrini" de 13 pouces. Non, franchement elle avait un look sympa cette version, bien plus qu'une version standard.
Derrière les vitres teintées (et oui, si aujourd'hui toutes les voiture en ont, à l'époque c'était un luxe facturé en option!) de série, on trouve une belle sellerie en velours beige clair qui égaye l'habitacle et des garnitures assorties. Elle possède un pré-équipement radio (branchements, antenne et enceintes...mais pas de poste!) et des appuie-tête arrières, le "must" des grandes routières et un rétroviseur réglable de l'intérieur. Mais malgré sa belle présentation, l’équipement fait l'impasse sur les vitres électriques, la fermeture centralisée où bien encore la direction assistée et les enrouleurs de ceintures à l'arrière.
Un seul moteur proposé, le 1440 Cc de 70 chevaux, le plus petit de la gamme. Avec sa boite à 4 vitesses, elle pointe malgré tout à 157 Km/h grâce à un poids à peine supérieur à la tonne. Mais on prix attractif et sa présentation attirante en faisait un choix pertinent.
Mais hélas, Talbot à cette époque remplace la marque Simca et la fusion avec Peugeot désoriente la clientèle qui préféré se tourner vers des "valeurs sûres" comme la Peugeot 305 où la Renault 18, la Solara en paiera les pots cassés et en 1986, fin de l'aventure Solara et fin aussi de la marque Talbot, Peugeot ne pouvant plus jongler avec deux marques concurrentes et rivales, il fallait en "sacrifier" une.
Oubliée, les Solara ont disparues de la circulation. Certaines on été conservées, souvent comme première main et seront sauvées par des amoureux des causes perdues. Sans doute le cas de cette rare "Pullman" dont il ne doit subsister qu'une poignée d'exemplaires.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 23 Jan 2020, 16:10

A Arese...

Alors je vais faire la visite en respectant non pas le sens mais la chronologie...

Remontons le temps.

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"A.L.F.A 24HP Torpédo Castagna."

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"Les premiers tours de roue."

Le 24 juin 1910 est un jour à marquer d'une pierre blanche pour Alfa Romeo, c'est sa date de naissance. Le gouvernement Italien veut une marque nationale, elle prends le nom d'A.L.F.A pour "Anonima Lombarda Fabbrica Automobili". En réalité, c'est le fabricant et industriel Français Alexandre Darracq qui possède les infrastructures. Mais sa filiale Italienne n'est pas aussi lucrative qu'espéré, il la revends en 1909 à un groupe de financiers Italiens. Ces derniers mettent au point une nouvelle automobile dans l'usine de Portello et ainsi est mise sur la marché en 1910 l'A.L.F.A 24HP. Basée sur un excellent châssis et doté d'une belle mécanique 4 cylindres de 4084 Cc sortant 42 chevaux, la 24HP était une base de grande qualité qui fera rapidement ses preuves. Capable de franchir les 100 Km/h suivant les habillages des divers carrossiers habillant ce châssis, la 24 HP sera vue comme l'une des meilleurs auto de son époque.
En 1911 une 24HP "Corsa" est inscrite à la célèbre "Targa Florio". Pesant 870 kilos, les A.L.F.A étaient capable de dépasser les 110 Km/h. Les deux modèles hélas devront abandonner mais participer à un tel événement était déjà en soit une belle publicité.
La puissance de la 24HP augmentera au fil des des ans, 45 chevaux en 1915, 19 chevaux en 1914. En 1915 Nicolas Romeo devient propriétaire de d'A.L.F.A et la marque devient Alfa Romeo à partir de cette année là.
Produite sous l’appellation 20/30 HP dès 1914, cette Alfa Romeo sera produite jusqu'en 1920, la 24HP elle sera fabriquée jusqu'en 1913 et sera vendue à environ 200 exemplaires. La plupart seront parées de cette version Torpédo qui est ici construite par Castagna. L'allure est celle des grandes automobiles de cette époque, c'est à dire simple et rationnelle. Le style à proprement parler n'existe pas, on habille un châssis avec un minimum d'éléments de carrosserie en cachant la mécanique et en protégeant comme on le pouvait le conducteur et ses passagers. La voiture n'avait qu'un seul but, vous déplacer sans l'aide d'un animal et avec le plus de confort possible, le reste viendra plus tard. Un effort est toutefois apporté à la calandre qui est souvent le symbole d'une marque. Le capot s'aligne avec elle puis un pare-brise sert...à parer la brise! Les lanternes en laiton à acétylène servent plus à être vu qu'à voir et les épais marchepieds servent de marche pour grimper dans ces hauts châssis qui vous donnent accès un de véritables fauteuils et canapés de salon en cuir capitonné. Le conducteur ne dispose pas de planche de bord, les deux manomètres sont fixés sur le bas de la cloison de séparation du moteur. Le bois est utilisé comme support aux éléments métalliques, il est une part importante des matériaux utilisés. Comme il est trop compliqué de construire un grand pavillon, on préfère utiliser une capote plus simple et moins onéreuse à mettre au point et à construire. Les roues "artillerie" sont en bois peint tout comme la voiture, le seul véritable élément personnalisable d'une automobile.
Ce bel exemplaire de 1910 possédait une jolie patine et est surtout la toute première Alfa de l'histoire.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 24 Jan 2020, 04:23

A Automedon...

Un joli plateau de Viper, une Américaine que j'aime beaucoup.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 24 Jan 2020, 05:25

A Automedon...

"Dodge Viper GTS-R Commemorative Edition ACR."

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"Ultime morsure."

Le reptile de Dodge fait valoir ses droits à la retraite en 2017 après avoir vécu sous 5 générations. La Viper rester comme l'une des voiture les plus culte jamais fabriquée. Bon, pour être honnête, c'est la version originale qui restera dans les mémoires, un look de show car, un V10 de camion revu à la sauce Lamborghini et des performances époustouflantes que seul un pilote chevronné pourra extraire au mieux tant elle était brut de décoffrage.
Ensuite la voiture va s'assagir, sa ligne sera toujours aussi sportive mais moins spectaculaire, les ventes ne suivent plus et la Viper à perdu le côté exclusif de ses débuts.
En 2013 la cinquième génération tente d'attirer à nouveau les lumières sur elle après avoir été disparue de la gamme pendant trois années, crise oblige. Entièrement redessinée, elle souffre à mon sens d'un regard évoquant trop la Corvette à tel point que dans le rétroviseur, la confusion est légitime. Dommage car elle garde ses fondamentaux comme son capot démesuré, ses échancrures sur les flancs, les échappements latéraux, le double bossage du toit et le dessin de sa poupe qui remémore la première génération.
A bord en revanche oublié les plastocs à trois cents qui habillaient la première mouture. Place à de jolis matériaux, un assemblage soigné et un riche équipement, autrement dit, elle s'est bien embourgeoisée.
Pesant plus de 1400 kilos, elle reste fidèle au V10 atmosphérique, un bloc en aluminium de 8.4 litres de cylindrée (pas de downsizing ici!) placé en position centrale avant et sortant 640 chevaux avec un couple de semi remorque. Les performances sont à la hauteur de ces chiffres impressionnants et sa conduite est moins piégeuse que jadis, bref elle s'est civilisée tout en restant une arme fatale!
Mais son prix à bien augmenté et la Viper dépasse allègrement les 120.000$, c'est beaucoup...pour une Dodge, et oui, l'image, toujours l'image. Les ventes son en deça des espérances de la marque et en 2017 on prends la décision de stopper définitivement sa carrière. Mais pour une question de dignité, on veux lui rendre un ultime hommage avec 5 séries limitées qui seront destinées à devenir collector.
Parmi celle-ci se trouve la GTS-R. Elle remémore son doublé aux 24 heures du Mans 1998 dans la catégorie GT2. Peinte en blanc "Pearl White" avec deux larges bandes bleues "Blue Pearl" qui la traverse, elle n compte surtout pas faire dans la discrétion, pas le genre de la maison. Les drapeaux Américain sont collés sur les custodes et le "pack "Aéro" lui donne un look de voiture de circuit. Rajouts en carbone, diffuseur et aileron gigantesque sont montés d'office et mieux vaut lever le pieds sur des ralentisseurs et faire attention où on se gare... Petite attention très délicate, une housse personnalisé couleur caisse est offerte avec le nom de son acquéreur marqué dessus, délicate attention.
A bord on trouve des sièges enveloppants, des éléments recouverts d'alcantara (façon damier sur les portières!) avec surpiqûres rouges et une plaque numérotée car il s'agit d'une série limitée à 100 exemplaires.
Le V10 affiche 645 chevaux et n'est disponible qu'avec une boite mécanique "Tremec" à 6 rapports. Les freins en céramique assurent un mordant...digne d'un reptile!
Vendue 145.000$, les 100 exemplaires sont partis comme des petits pains, en 24 heures exactement! Et chance énorme, quelques unes circulent en France. Celle-ci est la numéro 11 et vu son état, on peut penser qu'elle à eu peu l'occasion de finir son rodage. Une pièce d'exception à la hauteur de la démesure Américaine.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 25 Jan 2020, 18:39

A Arese...

"A.L.F.A 40/60 HP Aerodynamica."

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"Les aventures du Comte Ricotti."

La toute jeune marque A.L.F.A n'aura pas attendue longtemps pour proposer à ses clients un modèle à haute performances. En 1913, soit trois ans à peine avoir vu le jour, A.L.F.A commercialiser son nouveau châssis 40/60 HP. Giuseppe Moresi la met au point et la destine à un usage civile mais aussi afin d'être présente en compétition. Son robuste châssis en échelle supporte à l'avant un moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête et cubant 6082 Cc, il sort ainsi la colossale puissance de 70 chevaux, ce qui était un sacré chiffre en 1913. La boite de vitesses à 4 rapports est positionnée en décalé vers le milieu du châssis pour une meilleure répartition des masses.
La première guerre mondiale va interrompre sa commercialisation mais une fois la paix revenue la 40/60 HP verra ses modèles de corse briller au cours des nombreuses épreuves de l'époque. Sa puissance en piste atteindra ainsi 82 chevaux au début des années 1920. Un modèle de ce type pulvérisera le record d kilomètre lancé en 1921 à Brescia avec une vitesse de 147.54 Km/h.
Mais revenons en arrière, à la sortie de la 40/60 HP. La voiture est livrable en châssis nu mais il est possible de faire l'acquisition d'une voiture déjà habillée, on la propose ainsi en torpédo 4 places où compétition 2 places avec son "baril" d'essence positionné derrière les sièges avant. Chose qui se faisait beaucoup à l'époque sur les voitures de course.
Ce modèle à hautes performances restait élitiste, la 40/60 HP était très chère et jusqu'à la fin de sa production en 1927, seul 27 exemplaires verront le jour sous diverses formes et voici sans aucun doute la plus inouïe de toutes.
Le carrossier Castagna va donc à la demande d'un client, le Comte Marco Ricotti, fabriquer un engin absolument unique et révolutionnaire, pour beaucoup il s'agit du premier monospace au monde. Castagna s'est inspiré des aérostats de l'époque, ces ballons aux formes allongées qui étaient l'ancêtre des avions. Un moyen de transport par les airs qui permettait de relier un point A à un point B sans le moindre obstacle et à une vitesse impensable. Les distances deviennent courtes, c'est un moment très important dans l'ère du transport et ces ballons font rêver.
Mais on peut y voir aussi une torpille...où un sous-marin traité à la sauce Jules Verne avec ses vitres et hublots. Sauf que l'Aerodinamica n'est ni capable de voler où encore de naviguer, elle utilise ses 4 roues...pour rouler.
Sa forme est folle, sa carrosserie en aluminium bouchonné est ouverte vers l'extérieur avec des vitres rondes et un pare-brise on ne peut plus panoramique. On trouve la calandre traditionnelle qui est enfoncée dans le museau de la voiture, au bout du châssis. Des garde boue plats sont fixés au dessus des roues en bois peintes en rouge et l'accès se fait par deux portes coté gauche et une seule à droite. Il faut monter sur de petites marches pour monter à son bord. L'arrière en pointe est tout aussi prodigieux pour cette sorte de car ultra futuriste.
A travers le premier pare-brise panoramique de l'histoire in voit le "trucage" car on découvre que la calandre débouche sur le capot moteur qui abrite la mécanique. D'ici, on voit donc le châssis originel incroyablement habillé. On imagine aussi le bruit dans cette caisse de raisonnance un fois la voiture en route. Le conducteur est assis sur une banquette capitonnée de deux places et peut ainsi faire partager cette expérience unique avec un heureux passager. Derrière se trouve une banquette à 3 places puis une espace à bagage est aménagé dans la pointe. La visibilité à travers les hublots devait être étonnante et rare étaient en plus les voitures de cette époque entièrement fermées.
Le moteur reste le gros 4 cylindres 6.0 litres qui sortait 73 chevaux, la torpille roulante pouvait atteindre 139 Km/h grâce à son aérodynamique unique.
L'année suivante, son propriétaire prendra une décision radicale...il la fait transformer en torpédo en lui faisant découper son toit! L'Aerodinamica y perds tout son charme et par la suite on perdra trace de cette pièce unique d'anthologie. Une réplique fidèle sera reconstruite dans les années 70 d'après les schémas d'époque et des photographies, c'est celle qui est exposée ici à Arese.
Plus qu'une simple bête curieuse, cette A.L.F.A signée Castagna restera un monument de l'histoire de l'automobile, une auto que l'on retrouve dans la plupart des livres d'histoire traitant de l'histoire et de l'évolution de l'espèce. Car outre être une des premières automobiles entièrement dessinée dans un souci de coefficient de pénétration dans l'air, elle proposait une autre vision du voyage dans un grand espace fermé et confortable. Il faudra attendre le début des années 80 pour voir enfin en série les premiers véritables monospaces reprenant le concept général de l'Aerodinamica.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Jan 2020, 05:17

A Automedon...

"BMW 318iS."

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"Ticket d'entrée."

Lancée en 1975, la Série 3 de BMW à rencontrée un succès phénoménal. Une ligne simple mais réussie, un habitacle vaste, un grand coffre et surtout un choix de mécaniques vives en feront l'une voitures les plus excitantes des années 70/80 surtout quand cette dernière s'équipe du six cylindres en ligne maison.
Cette première génération dite "E21" culmine avec la pétillante 323i de 143 chevaux, le "must" du début des années 80, une sorte d'arme fatale qui aura rapidement une image de voitures de voyous.
En 1982 la Série 3 est remise entièrement au goût du jour, elle devient "E30". Si l'allure générale reste à quelques détails identique, la petite berline est profondément modifiée et améliorée. Le "best seller" a été choyé et on lui offre maintenant une version 4 portes et un vrai cabriolet, elle aura même droit en fin de carrière à un break!
Si la ligne de la série 3 n'est pas d'une grande modernité, elle reste un classique qui séduit. L'avant en pointe, la calandre légèrement inclinée, les quatre phares ronds, voilà l'ADN BMW et un désir fondamental pour une clientèle qui considère une BMW uniquement avec ces traits si caractéristiques. La ligne de caisse horizontale offre presque une parfaite symétrie avec cette malle qui lui donne une allure tricorps très marquée. Si la série 3 n'est pas d'une grande originalité au fond, son allure ramassée, trapue et compacte lui donne cet aspect nerveux et sportif. Et comme BMW lui offre des mécaniques remarquables, la Série 3 reste bel et bien une voiture de "rebelle". Ah oui, dernier détail, la position de conduite du pilote est idéale, tout tombe parfaitement sous la main et l'ergonomie est parfaite. Bien finie mais assez triste, la planche de bord dispose aussi d'un atout qui séduit, sa console centrale orientée vers le conducteur, un détail là encore mais une particularité typique de chez BMW.
La "E30" culmine au départ avec la 323i. Si en 1983 elle ne sort "que" 139 chevaux, sa puissance va augmenter, 150 chevaux en 1984 et c'est 170 qui en sont extraits en 1985 sur la nouvelle 325i. Mieux encore mais plus à la marge, la légendaire M3 et son 4 cylindres de 195 chevaux au départ la fait entrer à jamais dans l'histoire. Ses multiples évolutions qui verront au cours de sa carrière voir sa puissance aller jusqu'à 220 chevaux et son physique hypertrophié vont en faire l'une des plus redoutables sportives des années 90. N'oublions pas non plus les modèles "X" à transmission intégrale offrant une adhérence parfaite et pouvant donner sur chaussée humide ce que les "simples" propulsions ne pouvaient pas offrir en toute sécurité.
La carrière de la "E30" prends fin en 1994 et la génération qui lui succède prends un tournant stylistique majeur que de nombreux fans auront du mal à digérer...mais on en reparlera.
Mais dans la famille "E30" existe quelques versions "collector" qui intéressent aujourd'hui bien des amateurs, dans le lot se trouve la "petite 318 IS. Elle es dévoilée discrètement au salon de Francfort en 1989. Sa présentation très sobre n'était pas faite pour attirer les masses mais BMW lui avait donné bien des atouts pour donner envie à ses fans de s'approcher de cette nouvelle version joliment présentée.
Son atout principal était d'offrir à un prix contenu un coupé amusant, tonique, pouvant être une alternative décalée à la Golf GTi 16 soupapes se situant dans la même fourchette de prix.
La 318 IS c'est un seul modèle à 2 portes. Sa présentation est simple mais avenante, spoiler avant couleur caisse avec écopes pour refroidir les freins, jantes alliage BBS, rétroviseurs ton carrosserie et petit aileron sur la malle arrière. Rien d'extravagant mais un "combo" parfait qui, si le client faisait retirer le monogramme, pouvait passer idéalement pour une valorisante 320i 6 cylindres.
A bord le tissu à carreaux offre aujourd'hui un style très typé mais qui à l'époque faisait son petit effet. On trouve le joli volant 3 branches et le levier de vitesses "M-Technic", la direction assistée ainsi que les vitres et rétroviseurs électriques et la fermeture centralisée. L'essentiel mais pas de superflu. Les options sont nombreuses, une habitude maison qui perdure encore de nos jours mais la présentation déjà "culte" de la série 3 séduit nombre de fans de BMW qui n'ont pas besoin d'autre chose pour leur bonheur même si la fin de carrière approche.
Vu son appellation de 318, on comprends qu'il faudra oublier le moteur 6 cylindres mais à moins de 130.000 francs, il ne fallait pas rêver...où opter pour une voiture d'occasion. La 318 IS hérite du 4 cylindres de la 318 mais il s'agit d'un nouvel ensemble qui reçoit 4 soupapes par cylindres, ce moteur de 1795 Cc affiche une puissance de 136 chevaux. Sachez que la 318I en affichait 115, un joli bond en avant de 21 chevaux. Mieux encore, elle peux se targuer d'être plus puissante que la 320i 6 cylindres qui n'en offre que 129!
Amusante, la 348 IS est une propulsion à l'ancienne et même si côté chiffres elle reste inférieure à la Golf GTi 16S, elle reste une auto attachante au caractère affirmé. Bon, avec 10 secondes au 0 à 100 et 30 secondes au kilomètre départ arrêté ce n'est pas la reine des runs mais c'est un coupé vif qui donne à son conducteur beaucoup de plaisir. De plus la boite courte avec ses rapports précis et francs est comme toujours un régal. Alors oui, en 1990 arrivera une certaine Peugeot 309 GTi 16 qui l'atomise et est moins onéreuse mais dont l'image était tout autre, deux camps s'oppose, l'image où les chiffres!
Produite entre 1989 et 1990, cette version à la durée limitée est aujourd'hui un modèle assez rare. Comme toutes les BMW de cette génération, de nombreuses ont été modifiées et bolidées et il n'est pas simple de dénicher un modèle entièrement d'origine comme celui exposé ici et proposé à la vente. Ce modèle de décembre 1990 était l'une des dernières produite et était de couleur rouge. Seul 5 teintes étaient proposées sur la 318IS, du rouge, du blanc, du noir, du bleu et du gris métallisée. N'ayant que 111.000 kilomètres d'origine et de troisième main, elle était proposée à 19.900€, une jolie somme qui correspond à son prix neuf de l'époque au final. Certes elle n'était pas bon marché mais un modèle aussi sain et dans cet état se justifie sans doute, d'autant plus que la côte des "E30" est en constante hausse. Après tout une 205 GTi "concours" est dans la même fourchette de prix, cette 318I est donc une alternative valable bien que très différente de la proposition Sochalienne.

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bubu

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Jan 2020, 14:48

A Arese...

On visite ici une partie qui retrace les premiers moments de la marque...

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Pas de barrières, très bel éclairage, décor sobre, peu de public, bref, que du bonheur...
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