Ici, on parle de tout dans la bonne humeur...
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Avr 2019, 03:58

A Zwickau...

"DKW Front F4 Meisterklasse Saloon Convertible."

Image

Image

"Emballage recyclé."

Gamme populaire chez DKW, la série "F" fera le gros des vente de la marque Allemande fraîchement rattachée à Auto Union en 1932. Au cours de l'année 1934 naît la "F4" qui succède à la "F2". Elle marque discrètement un changement en matière de style et d'évolution. La nouvelle "F4" est plus cossue, mieux habillée et d'aspect plus moderne. La calandre est plus ouvragée, les ailes ne sont plus simplement plates mais désormais enveloppantes, le pare-brise adopte des angles arrondis, la partie arrière du capot est maintenant inclinée et les portes adoptent une ouverture "suicide". Mise côte à côte, on reconnaît au premier regard la plus moderne, on pourrait leur donner 10 années d'écart!
En revanche les dessous n'ont guère évolués, le châssis séparé est habillée d'une carrosserie à la structure en bois et qui reçoit un habillage en simili dans sa partie arrière. DKW la propose en modèle 2 portes fermé, découvrable où bien directement en décapotable. Signalons quand même que la Front signifie qu'il s'agit d'une voiture dotée de roues avant motrices, ce qui à l'époque était encore à la marge et signe d'innovation.
L'intérieur reprends le levier de vitesses à col de cygne sortant de la planche de bord, un peu comme la "queue de vache" sur la Traction Citroën". Si elle n'a pas la prétention d'être une voiture de luxe, la finition et la présentation sont de très belle facture et la DKW "F4" pouvait être un choix pertinent et flatteur pour son propriétaire.
Le moteur par contre était sujet à plus de controverse, restant fidèle à son système 2 temps et son lot d'inconvénients, il freinera sans doute bon nombre de clients hésitants. Ce petit ensemble 2 cylindres de 690 Cc de 20 chevaux était bien étudié mais classait psychologiquement cette voiture au rang des petits modèles. Sa vitesse maxi était de 85 Km/h.
Pour résumer trivialement, la DKW "F4" était un bel emballage mais pas forcement un vrai cadeau.
Ce modèle découvrable joliment présenté dans sa livrée bicolore rouge et noire datait de 1935 et a été assemblé à Spandau dans la banlieue de Berlin. Produite entre 1934 et 1935, DKW en fabriquera 7900 exemplaires.

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 26 Avr 2019, 16:04

A Retromobile...

"GT by Citroën Concept."

Image

Image

Image

Image

"Bombe sensuelle."

Qui aurait imaginé 10 ans plus tôt que Citroën expose sur son stand une supercar de rêve? Le travail en tout cas aura payé. En 20 ans, Citroën à réussi à faire oublier son image de constructeurs de voitures de papys. Des modèles au style affirmé, des solutions techniques plus classiques, une gamme riche et de formidables résultats en rallyes avec comme ambassadeur un jeune Sébastien Loeb à qui Citroën doit beaucoup.
Après la sculpturale C-Métisse présentée à Paris en 2006, voilà qu'en 2008 c'est un coupé hors norme qui joue sa star sur le chevronné stand de la porte de Versailles. Son nom, GT by Citroën.
Son histoire est originale car c'est un styliste Japonnais qui a dessiné ses lignes, Takumi Yamamoto. Le jeune homme travaille chez PSA pour Citroën au sein de l'équipe de Jean Pierre Ploué, lui aussi aura fait bougé les lignes à Velizy! Le styliste Asiatique à toujours ses contacts avec des amis de chez "Polygone Digital", ce bureau réalise des jeux vidéos dont le plus connu est sans doute "Gran Turismo". Un lien se noue pour que Yamamoto dessine une voiture de sport imaginaire à intégrer dans l'opus prêt à sortir. La voiture est présentée à Jean Pierre Ploué qui tombe sous le charme et valide l'idée, un partenariat serait fructueux pour les deux entreprises et Citroën rajeunirait encore plus son image, bingo.
Mais Ploué veut aller plus loin, faire que cette supersportive voit le jour en vrai. De l'esquisse à la voiture, il n'aura fallu que 8 mois pour passer du rêve à la réalité et le résultat était à la hauteur du coup de crayon, magique.
La GT by Citroën mesure un plus d'un mètre de haut pour près de 5 mètres de long. L'avant très sportif offre des optiques très discrets et qui pour une fois ne remontent pas sur les ailes. La calandre très classique à réussi ce tour de force, intégrer en toute fluidité un dessin époustouflant.
Les hauts passages de roues débordent en hauteur pour faire passer d'immenses jantes de 21 pouces. Le pare-brise se prolonge sur les vitres latérales à l'image d'une visière de casque de moto, le tout est surmonté d'un petit pavillon semblant tout juste flotter au dessus.
Les flancs ouvragés sont creusés pour laisser entrer un maximum d'air par de grandes écopes. Le dessin assez complexe mêle formes géométriques et arrondis mais de subtile manière, il faut vraiment la contempler pour comprendre la travail compliqué qu'à du déployer son géniteur pour parvenir à un résultat si réussi. Chaque détail a été soigneusement réalisé à l'image des rétroviseurs en carbone somptueusement ouvragés.
Pas de lunette arrière, on trouve une immense traîne qui s'achève en une sorte de longue queue de canard et percée d'écopes respirant la sportivité. Extracteurs et immense diffuseur en carbone affichent la couleur sur ses intentions mais des feux et un emplacement pour l'immatriculation pourrait rendre cette délirante création réelle. Après tout le look de certaines supercar est parfois guère plus sage.
On accède à bord par des portes en élytre et le pilote découvre une fois encore un univers futuriste et qui laisse rêveur tant il a été soigné. Coloré de tons cuivrés, ce cockpit est digne d'un avion de chasse mais aussi d'une voiture de course. Allongés au ras du sol, il est possible de donner vie à cette bombe sensuelle.
Et pour un fois pas de bloc électrique ni le bon vieux V6 PRV, c'est un moteur V8 qui loge à l'arrière. Bah d'où qu'il sort celui-là? Ah, vous allez être déçu, il n'a rien de Français et débarque des USA, c'est un moteur Ford "Triton" de 5.4 litres qui affiche 640 chevaux quand même. Et puis c'est aussi celui est abrité dans la Ford GT, elle même plus lourde que la Française. Capable de 3 secondes pour passer de 0 à 100, elle serait capable d'aller à 330 km/h.
Sous les lumières du salon de Paris, la GT by Citroën fait sensation, tous les visiteurs n'attendent qu'une chose, que le groupe annonce une commercialisation. Au départ, c'est un non ferme...mais qui au fil du "buzz" provoqué par la voiture fera changer d'avis Ploué. Pendant un moment, il parle d'une hypothétique petite série, on estime son prix à 1.5 million d'Euros...quand même!
Le chiffre de 50 modèles est évoqué...puis on passe ensuite à 6 pour un prix de 2.1 million d'Euros. Mais la crise Américaine est passée par là et contamine l'Europe, Citroën à aussi sous le coude la DS3 qui est prête à être commercialisée, le budget ne le permet et la fabuleuse GT ne restera qu'un prodigieux mirage.
Chez Peugeot on avait eu l'Oxia, ce sera la GT by Citroën dans l'autre marque du groupe PSA qui rejoindra le musée mais qui faisait plus de 10 ans plus tard son retour là où elle à officiellement été dévoilée dans le passé. Les visiteurs eux en tout cas ne désespèrent pas et imaginent qu'un jour une auto de ce calibre soit enfin mise en service et homologuée pour la route, l'espoir fait vivre parait il...espérons alors.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 09:38

A Zwickau...

Jolie mise en scène que ces quatre modèles Auto Union, sous chaque anneau une marque, Audi, DKW, Horch et Wanderer.

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 10:01

A Zwickau...

"Horch 830 BL Pullman Convertible."

Image

"En haut de l’organigramme."

Fine fleur du récent groupe Auto Union, Horch reste au sommet de la hiérarchie et propose dans son catalogue des modèles aux gros moteurs 8 et 12 cylindres montés sur de solides châssis. Regroupée au sein d'Auto Union en 1932, Horch continue de se positionner comme une marque de très grand prestige, ses modèles revendiquent ce statut haut de gamme en s'affichant à des prix haut perchés.
Horch traverse la crise la tête haute et affronte sans le moindre complexe son rival direct, Mercedes-Benz. La nouvelle "830" est dévoilée à Berlin en 1933 et succède à la "430", principale différence, elle abandonne son 8 cylindres en ligne contre un système en V plus compact et moins cher à construire. C'est alors Fritz Fiedler qui est ingénieur en chef chez Horch. La cylindrée originelle est de 3.0 litres et la première mouture de ce V8 sort 70 chevaux, soit 5 de plus que l'ancien 8 cylindres en ligne. On trouvera également une version 3.5 litres de 75 chevaux dès 1935.
Différentes versions seront offertes, la "830", la "830 B", la "830 BL" et la "830 BK" sans omettre la "930 V" forte de 82 chevaux et à empattement raccourci. Quand aux carrosseries, c'est ainsi dire quasiment une combinaison infinie que Horch proposait à l'usine, berline, berline découvrable, décapotable, pullman et même des modèles profilés. Le moteur V8 de la 830 sera utilisé aussi sue la Horch "108", un engin militaire tout-terrain utilisé par la Wehrmacht. Enfin le Général de Gaulle roulera en "830 BL", un modèle qu'il récupérera d'un officier Allemand qui avait laissé sa voiture à Paris lors de l'occupation.
La gamme "830/930" aura une longue carrière, construite entre 1933 et 1940, elle sera à de multiples reprises remaniée et modernisée au cours d'une période où l'évolution stylistique fait une mutation importante. Au milieu des années 30, on commence à élaborer des voitures plus profilées, moins "rigides" et s'éloignant doucement de la bonne vieille "caisse carrée" d'antan. La 830 ne pourra pas s'offrir le luxe d'être modernisée à ce point et conservera tout au long de sa carrière ce look un peu daté mais fort statutaire emprunté à l'école Américaine.
La "830 BL" ici présente est une berline découvrable, sans doute la plus désirable de toutes, elle date de 1935 et sera produite sous cette forme entre 1935 et 1936. Horch la commercialise sous 3 formes, une Pullman 4 portes fermée, une autre découvrable et ce cabriolet à 4 portes que vous pouvez voir ici.
On voit au premier regard que cette auto est cossue, les finitions de qualité, les accessoires montés, le chrome de belle facture, c'est clairement Mercedes qui est la cible mais aussi les modèles Américains de prestige. La ligne "rigide" date quelque peu mais grâce à sa solide fabrication et une présentation classique de belle facture, elle masque derrière ses contours d'un autre âge une maturité assumée digne de son rang. On remarque une calandre légèrement inclinée, des ailes qui s'étirent, les superbes compas de capote où ce trait de peinture foncé qui "coupe" la voiture pour en alléger visuellement la masse.
Mais c'est à bord que le charme opère. En véritable voiture maître il y a deux compartiment, la classe "éco" pour le chauffeur qui doit encore se contenter de sièges en cuir mais qui dispose d'un poste de pilotage très soigné. Des habillages de cuirs et de bois recouvrent chaque recoin des lieux, la finition haut de gamme saute aux yeux. Le pare-brise peut s'entrouvrir et les jolis compteurs à fond ivoire apportent une classe bienvenue qui séduira l'acheteur s'il souhaite prendre la place du pilote histoire d'essayer sa si chère acquisition.
Mais c'est bien derrière que le confort s'invite. Le compartiment "business" est de grande taille et recouvert de chaleureux tissu. Les épaisses boiseries ouvragées attestent d'une volonté de bien faire tout comme le soin apporté à chaque accessoire, poignées où manivelles. une séparation vitrée coulissante cloisonne ces deux mondes qui e sont pas fait pour se mélanger...même si souvent une fois seul le propriétaire se confiait à son chauffeur qui lui servait aussi de fidèle domestique. Deux strapontins repliables sont fixés derrière la séparation afin de recevoir en tête à tête des hôtes à qui il est possible de faire des confidences loin d'oreilles indélicates.
Sous la pédale de droite le conducteur gère le V8 de 3517 Cc et offrant 72 chevaux, un chiffre respectable en ce milieu des années 30. C'est à Stuttgart, chez Baur que sera assemblé cette voiture de grand standing et qui ici symbolise la marque à travers la pluralité du groupe Auto Union formé en 1932.

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 10:25

A Zwickau...

Dans cette partie du musée on retrouve de l'outillage issu de l'usine d'assemblage Horch.

Image

Image

Ici un banc de contrôle pour le moteur.

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 10:41

D'autres machines outil.

Image

Image

Et les vestiaires des ouvriers de l'usine.

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 14:28

A Retromobile...

"Citroën Tubik Concept."

Image

Image

Image

"Devoir de mémoire."

"TUB", trois lettres pour "Traction Utilitaire Basse". Mais pour la plupart d'entre nous le "Tube" Citroën, c'est cet engin utilitaire gris en tôle ondulé qui à arpenté la France pendant des décennies. Il sort en 1948, comme la 2CV...et est aussi laid! Pourtant il cache nombre de qualités sous son air rustique et vieillot. Son nom est le "HY", on le nomme aussi "Type H" mais peu importe, c'est un monument car sa carrière va durer jusqu'en 1981 sans jamais être relooké! Oh, on modifiera légèrement la forme de ses ailes arrières, son pare-brise sera d'une seule pièce mais le reste n'est que de subtils détails qui font que seul un œil avertit pourra faire la différence entre un modèle de 1950 et un autre de 1980!
Doté d'une traction avant, il offre un plancher plat à l'arrière et de caissons latéraux pour rigidifier sa structure. Il est aisé à transformer et peut se plier à tous les usages. Sa mécanique 4 cylindres issue de la traction est indestructible et son architecture avec ses portes arrière en 3 parties et sa porte latérale coulissante facilite la tâche de ses utilisateurs.
Il fera l'unanimité, sera un succès considérable et est encore utilisé 38 ans après sa fin de carrière par certains artisans! Le Type H est une légende.
Citroën à longtemps voulu effacer de sa mémoire son passé, comme s'il était honteux. Mais quand la marque renoue avec les bénéfices et se forge un image positive dans les années 2000, les responsables semblent subitement redécouvrir leur patrimoine.
Plus de tabou, après tout de nombreuses marques généralistes ont exhumées de leur passé des modèles passés à la postérité via la mode du néo-rétro. VW New Beetle, Fiat 500, Mini, même Renault était à deux doigts d'oser la 4CV avec son concept Fiftie.
En 2011, Citroën dévoile au salon de Francfort une évocation moderne de son "HY" et le nomme Tubik, on ne peut pas être plus clair. Les stylistes se sont bien amusés en tout cas mais n'ont repris de l'original que son "nez de cochon", tout le reste étant beaucoup plus moderne et futuriste. On y retrouve la grande calandre et ce capot avancé dont la partie supérieure s'offre même quelques arrondis simulant la tôle ondulée de l'original. Mais les optiques sont désormais intégrées et figurent sous la forme de fins traits lumineux, dommage de ne pas avoir au moins mis de gros projecteurs ronds mais "high tech". Le pare-brise fortement courbé s'étire sur des vitres latérales faisant penser aux vitrages d'un cockpit d'avion de ligne. Des arches flottants supportent les rétroviseurs caméra nous plongeant dans l'avenir, nous sommes loin du monde de Louis la brocante.
Cette partie avant peinte en blanc est soudain comme enchâssé dans une autre portion du véhicule qui elle est de couleur gris aluminium, une teinte qui rends sans doute hommage au brave Type H.
Adieu les plis de sa carrosserie, les flancs sont lisses et curieusement on ne distingue aucun ouvrants. Pourtant une grande vitre sans teint est bien dissimulée derrière. En réalité, c'est tout le flanc droit qui se lève comme une aile...où la partie vitrine d'un camion de marché. Le bas de caisse bascule lui vers le bas pour former une marche d'accès à bord. De l'autre coté, le conducteur dispose d'une porte en élytre, les flancs étant fixes et décorés par de petits motifs allongés vitrés. Les grandes roues à écrou central sont fort différentes des petits pneus de l'ancien modèle. Là encore je regrette que les stylistes n'ai pas repris le dessin des roues d'origine mais remis au goût du jour.
L'arrière est lui totalement différent, on retrouve la partie blanche de l'avant comme sortie de sa carapace d'acier. Ses larges hanches affirment un appui puissant mais à aucun moment sous cet angle on ne retrouve le modèle original, même les feux n'ont aucun rapport. Pas de lunette non plus, un énorme logo et les inscriptions du modèle du modèle et de la marque dans un rectangle central.
Mais c'est à bord (et c'est dommage de ne pas l'avoir présenté ouvert) que le Tubik dévoile ses charmes. Ici pas de service livraison mais 9 places confortables soulignées par du mobilier contemporain et coloré et illuminé par des leds de toutes les couleurs, un véritable lupanard...surtout quand on rabat toutes les rangées pour former un lit "king size". Les détails stylistiques sont innombrables, je citerais les appuie-têtes fixés au plafond et repliables, où le poste de pilotage constitué d'une sorte de cage circulaire nommé "Cyclotron" et dans lequel le siège est moulé. La planche de bord organique semble être sortie d'un film de la saga "Alien". Tout où presque est logé dans le volant, écran inclus en son centre.
Le moteur est plus terre à terre, c'est l'Hybrid 4 qui est constitué d'un bloc diesel et d'un moteur électrique dans les roues arrières.
Il ne fait aucun mystère qu'il restera à l'état de maquette et ne franchira jamais le cap de la série. Dommage car VW nous promet depuis des années le retour de son Combi. Si ce dernier est enfin commercialisé et qu'il se vends bien, il ne serait pas impossible de revoir une autre forme plus réaliste du Tubik plus tard mais celui-ci restera uniquement un objet artistique sans suite.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 16:27

A Zwickau...

Cette Audi 22 roadster de 1935 dénudée nous montre comment ce genre de voitures était fabriqué à l'époque et la structure en bois sur laquelle était montée les panneaux de carrosserie.

Image

Image

Image

On comprends ainsi le temps qu'il fallait pour les fabriquer et le travail exigé, ce qui expliquait aussi le prix de ces modèles.
Une grande noblesse dans ce type de réalisations mais un vieillissement prématuré du bois les condamnaient souvent à pourrir de manière irréversible.
Ces voitures ne valant plus grand chose 20 ans après leur fabrication, elles coûtaient une fortune à réparer et finissaient de ce fait et en toute logique à la casse.
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 27 Avr 2019, 16:32

Ici un gabarit en bois pour former le galbe et la forme de l'aile.

Image

Là le cadre en bois d'un coupé fermé.

Image

Et une caisse sur laquelle on clouait un revêtement en simili.

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
User

bubu

Messages

3775

Inscription

19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 28 Avr 2019, 11:14

A Zwickau...

"Audi Front UW 225 Sedan."

Image

Image

"Self service."

Lorsque Audi intègre le groupe Auto Union en 1932, il compte sur l'appui d'une base solide mais ne souhaite à aucun moment modifier le statut de ses modèles. Marque bourgeoise, Audi se situe entre Wanderer et Horch, que ce soit en terme d'image mais aussi de prix. Reste que cette fusion offre un avantage, celui de pouvoir piocher dans les pièces et le patrimoine de ses nouveaux partenaires.
En 1933, Audi dévoile sa nouvelle UW 220. UW signifie "Umgekehrter Wanderer" soit "Wanderer inversé". Je développe, Audi à récupéré un moteur 6 cylindres en ligne de la banque de pièces Wanderer et il l'a positionné en sens inverse. otez que cette mécanique a été conçue à l'origine par Ferdinand Porsche. La raison de cette inversion, faire passer le couple aux roues avant car le UW 220 est une traction avant, technologie utilisée chez le partenaire DKW depuis un bon moment. Le chiffre 220 est celui de sa cylindrée, 2.0 litres, suivant les carrosseries la UW 220 pouvait atteindre le cap symbolique des 100 Km/h.
En 1935 le modèle évolue, présentée au salon de Berlin, elle devient la UW 225 pour 2.25 litres de cylindrée. La puissance passe à 50 chevaux et suis l'augmentation du bloc Wanderer dont il est directement prélevé.
Voiture de classe moyenne supérieure, elle est disponible sous diverses formes allant de la sage berline comme ici à un fabuleux roadster séduisant en diable. Le version à 4 portes présentée ici est nettement plus classique pour ne pas dire passe-partout. Les stylistes semblaient figés à cette époque, tous semblaient dessiner la même auto, seul la calandre, et encore, permettait de différencier les marques et bien malin celui qui au premier regard devinera quelle est la marque de cette voiture si on en cache le logo! Le style "caisse carré" est largement présent même si on commence en ce milieu des années 30 à gommer les angles et à incliner légèrement tout ce qui fait prise au vent, calandre et pare-brise. La malle arrière s'intègre elle aussi doucement à la caisse mais est encore bien débordante et visible. Un peu de chrome, une peinture bicolore, voilà comment donner un peu d'âme à ces modèles dont la véritable richesse se niche à l'intérieur, un vaste espace pour les passager.
Oui, c'était vraiment le seul bénéfice de ces automobiles, disposer d'un compartiment aéré, haut et avec avec une grande aisance pour les jambes, presque comme dans un wagon de train. Audi soignait ses finitions avec l'apport de valorisant tissus, de belles et épaisses boiseries pour masquer les disgracieuses tôles apparentes. Rien d'inutilement ostentatoire non plus, la branche luxe du groupe qui est Horch en à la charge.
Produite jusqu'en 1938, Audi vendra 2586 modèles de sa UW 225 toutes carrosseries confondues, cette berline exposée datait quand à elle de 1935.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
PrécédentSuivant

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)

Powered by phpBB ® | phpBB3 Style by KomiDesign - Classic'ment, YosheE pour le 205 GTI Classic Club :)
cron