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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Mars 2019, 04:58

A Retromobile...

"Rolls Royce Silver Ghost Roi des Belge Tourer."

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"Ghost in the machine."

C'est en 1904 que Charles Rolls et Henry Royce fondent leur société automobile à Derby, au Royaume Uni. Dès 1907, un modèle va immédiatement établir en haut de hiérarchie la réputation de la marque, la 40/50 HP nommée également Silver Ghost. Pourquoi ce nom, et bien "ghost" symbolisait le silence absolu de sa mécanique lorsqu'elle évoluait sur la route et "Silver" faisant référence à la couleur de certains modèles dont la carrosserie était réalisée entièrement en aluminium poli et où les accessoires étaient recouvert d'argent. De l'argent il en fallait car si la moins chère des automobiles était déjà hors de prix, une Rolls Royce était réservée à l'élite, aujourd'hui d'ailleurs, rien n'a changé.
Le moteur des Silver Ghost était un six cylindres en ligne de 7036 Cc et développait entre 48 et 80 chevaux le tout dans un silence et un confort jusque là encore inégalé. D'ailleurs j'en ai été le témoin, c'est tout simplement stupéfiant, on croirait, à l'échappement près, une voiture électrique tant elle circule en silence et sans vibrations, hallucinant pour une auto de presque 110 ans!
Voiture des rois et autres empereurs du monde entier, elle établira pour toujours cette réputation inoxydable qui colle à la plus célèbre des marques Anglaise. Sa production durera près de 20 ans, jusqu'en 1926, il s'en vendra 7874 exemplaires et sera remplacée par la Phantom, bouhhh!
Malgré ce joli nombre de voitures vendues, peu sont identiques, toutes en effet pouvaient recevoir moult carrosseries, aménagements et accessoires différents, chaque Silver Ghost est une pièce unique. Très appréciée de la haute société Américaine, Rolls Royce installera même une usine d'assemblage sur le territoire Américain à Springfield dans le Massachusetts, ceci à fin de répondre à la grande demande du modèle sur le nouveau continent.
Mais alors c'est quoi qui singularise et justifie le prix d'une Silver Ghost? Et bien c'est une voiture de très grande taille, un châssis robuste mais étudié pour obtenir un maximum de confort et être capable de faire rouler à une vitesse relativement élevée cette lourde auto.
Son moteur de 7 litres coupleux avait l'objet de grand soins, son objectif, être silencieux et procurer le moins de vibrations, sa mise en route devait être le moins perceptible possible. Quand à sa fiabilité, elle sera démontré à ses débuts par un essai longue durée de 24.000 kilomètres attestant de sa robustesse au cours de cette épreuve d'endurance.
Installé à bord, les sièges offrent un moelleux exceptionnel, on est assis comme dans un canapé...anglais. Le chauffeur doit bien connaitre le fonctionnement de sa machine, la Silver Ghost demande un apprentissage, les multiples manettes, commandes et instruments en font presque un petit avion à piloter!
Mais c'est le souci du détail, les finitions qui expliquent son statut, les plus beaux matériaux sont employés, ils doivent être exclusifs et tenir dans le temps. Carrosserie en aluminium recouverte en certains endroits d'argent, pièces en laiton, cornières de finition, jantes artillerie "Warland", paillasson pour s'essuyer les pieds à l'arrière (!) et pièces d'accastillage de très haute qualité.
Le premier client d'une Silver Ghost sera le roi Belge Leopold II, par la suite ce type de carrosserie portera ce nom "Roi des Belges". C'est le cas de ce modèle de 1911 portant le numéro de châssis #1831. Carrossée à l'origine en limousine par Angus Anderson, elle endossera ensuite un costume de Shooting break avant d'adopter en 1966 cette carrosserie Tourer signée Wilkinson de Derby. Sa teinte bleu roi est soulignée par des filets rouge et l'avant de la voiture est en aluminium poli couleur argent. L'avertisseur type "boa" était très prisé de la clientèle Indienne, je trouve cet accessoire si kitsch et terriblement indispensable pourtant!
La sellerie recouverte de cuir rouge est aussi confortable que le Chesterfield de votre salon, on retrouve même cette peau de bête qui habille les lames de suspensions pour sans doute atténuer les bruits métalliques qu'elles peuvent provoquer. Cette voiture hors norme était affichée à 1.45 million d'Euros.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Mars 2019, 05:05

On reste dans la Rolls...mais version 2019!

A Munich...

Même Rolls Royce se lance dans le SUV avec son Cullinan...

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Rassurez-vous, l'honneur est sauf à bord.

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Pour les garnitures et habillages, faites votre choix.

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Mars 2019, 18:21

A Retromobile...

"Horch 930V Roadster Gläser."

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"Edition limitée."

L'histoire est parfois injuste, on retiens certains faits, certains noms, certaines marques et d'autres finissent souvent dans l'oubli collectif, c'est le cas de Horch, une grandiose marque automobile Allemande qui sera aussi en partie fondatrice d'Audi, mais qui s'en souvient?
C'est August Horch qui donne naissance à Horch Automobiles en 1899 mais des difficultés financières le feront renoncer en 1909, August Horch ira par lui même partir fonder Audi. De son côté, la marque Horch existe toujours à ce moment mais ses ventes restent très confidentielles pour ne pas dire en grande souffrance jusqu'en 1922 où Paul Daimler, fils du célèbre Gottlieb, décide d'en reprendre le contrôle.
Le nouveau patron réorganise la gamme et la dépoussière, les nouveaux modèles plaisent et attirent de nouveau la clientèle, cette dernière étant très fortunée d'ailleurs car les Horch sont des voitures de luxe qui rivalisent avec les marques les plus prestigieuses de l'époque.
La crise de 1929 va toucher Horch qui va devoir s'associer à Auto Union, entité qui possède plusieurs marques comme DKW, Wanderer et...Audi!
Née en 1933, la série 830 à moteur V8 permet à une clientèle de connaisseur de s'offrir l'une des meilleures voitures Allemande de l'époque. Cet excellent moteur verra au fil des années sa cylindrée augmenter, 3.0 litres, 3.25 litres puis 3.5 litres, leur puissances allant de 70 à 75 chevaux. C'est en 1937 qu'une variante est proposée basée sur la même auto mais avec un châssis raccourci de 10 centimètres et dont la puissance affiche maintenant 82 chevaux. Cette version adopte la numérotation 930 V. En 1938 on retravaille le moteur qui sort maintenant 92 chevaux, la 930 V enfonce le clou et affiche dans son catalogue bon nombre de versions, berline, berline découvrable, coupé où encore décapotable. C'est cette dernière déclinaison qui sera la plus représentée sur les 2000 modèles vendus en 1937 et 1940.
En 1937, Horch sollicite la carrosserie Gläser dont les ateliers sont situés à Dresde. La marque demande à l'artisan de lui réaliser une série de 30 pièces d'un roadster exclusif plus fin et désirable encore que le cabriolet usine mis au catalogue. La ligne dessinée par Gläser est remarquables mais reste relativement sobre sans se départir d'une classe remarquable. Avouez qu'avec une calandre Mercedes tout le monde où presque se serait fait avoir! Et c'est vrai qu'elle à des petits air de Mercedes 500K avec ses ailes bien charpentées et s'étirant sur les flancs mais aussi son long capot, son pare-brise en deux parties pointu et sa poupe inclinée qui inspire et respire la vitesse. La finition est de haute volée, les chromes sont épais, la peinture bicolore profonde et les pièces d'accastillage semblent moulés dans la masse.
A bord également on découvre un univers fait de cuirs de grande qualité et de boiseries haut de gamme avec de petites attentions comme la pendule ronde au centre de la planche de bord et qui bascule pour dissimuler un logement secret. Il y a aussi cette boit à gants transformée en véritable écrin fermant avec sa massive clé sans oublier la barre de maintient en acier chromé massif et recouvert du même matériau que les habillages, rien n'a été laissé au hasard. Fait assez rare pour l'époque, la capote se loge entièrement dans un compartiment et ne déborde pas. Autre détail amusant, une troisième place a été mise de travers derrière les deux sièges avant!
Cette luxueuse auto à été livrée à un client Allemand le 1er Juillet 1938 dans la même configuration qu'elle est aujourd'hui. C'est un militaire Allemand qui la rachètera à la paix signée et la superbe décapotable rejoindra l'est de l'Allemagne. Le cabriolet Horch passera ensuite de mans en mains mais ne quittera jamais le territoire Allemand. C'est finalement dans les années 90 qu'elle sera sérieusement restaurée mais c'est au milieu des années 2000 qu'elle le sera en profondeur pour atteindre de hauts critères d'exigence à l'Américaine.
Vue à Essen où elle était à vendre, on la retrouvait ici à Retromobile où là encore elle était proposée mais son prix restait à discrétion. Il faut dire que sur les 30 construites, il n'en est recensé plus que 5, messieurs, à vos chéquiers...

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Mars 2019, 20:37

A Munich...

Ah, une remplaçante pour le X-Max, la teille est bonne en tout cas!

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Bienvenue dans l'univers Mini maintenant...

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J'avais jamais vu ce concept électrique encore.

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Rouge et noir pour moi.

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Certes on tourne en rond dans le design des jantes...ais celles de la 5 portes derrière sont une véritable copie de celles utilisées sur la Renault Wind!
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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 04 Mars 2019, 20:41

Ah, voilà vraiment un projet qui me tente, peut être qu'un jour si j'ai de la place je m'amuserais à décorer à ma manière une automobile, quel support!

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Mars 2019, 04:55

A Retromobile...

Une autre Silver Ghost débarque, son silence est absolument phénoménal!

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19 Fév 2015, 13:00

Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Mars 2019, 04:55

A Retromobile...

"Lamborghini Islero 400 GTS."

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"Délicate recette."

Les Lamborghini, on pense toutes les connaître mais en réalité la production a été bien plus variée que les 5 modèles de légende qui ont forgé la marque, retour sur l'une d'entre elle que peu connaissent...à tort!
Ferrucio Lamborghini n'en démord pas, il veut absolument régler ses comptes avec Enzo Ferrari qui n'a cessé de le snober et l'humilier, lui le simple fabricant de tracteurs! Si la première 350 GT sortit en 1964 n'est pas la déculotté espérée dans le cuisseau du cheval cabré, la Miura qui déboule en 1966 va renverser la vapeur et de quelle manière, voilà une voiture encore plus désirable qu'une Ferrari. Ligne à couper le souffle, moteur V12 350 chevaux, c'est un monstre, voilà celle que ne voulait surtout pas croiser Enzo sur son ascension vers les étoiles, Ferrucio lui à botté la croupe!
Ça y est, Lamborghini a établi en quelques années une image et une réputation mondiale aussi forte que celle de son rival, fallait pas l'énerver, il aura pourtant prévenu...
Du coup, il est temps à Sant' Agata Bolognese de faire monter la sauce et d'ouvrir une gamme de modèles et aux côtés de la berlinette, il faut désormais une GT digne de ce nom, ce sera l'Islero. La voiture fait son apparition au salon de Genève 1968, elle a été dessinée par Mario Marazzi, un indépendant, ce qui est rare mais ce dernier est un ancien élève de chez Touring, il n'est donc pas un "bleu". La voiture de forme tricorps est un classique coupé au costume parfaitement taillé, rien ne dépasse mais il n'en est pas pour autant austère. On trouve des phares escamotables indispensables sur une auto de ce rang à cette époque, un pli parfait qui ceinture la caisse, de larges baies vitrées, de nombreux chromes et d'audacieux feux arrières discrètement installés sous les fins pare-chocs. C'est cette partie que je trouve la plus originale, ces deux demi-lames chromées installées presque à la hauteur de la malle arrière, fallait le faire et je trouve cette poupe superbe. Seul reproche que je pourrais lui faire, son trop long porte à faux arrière qui tranche avec les roues avant très avancées mais on a vu bien pire. En revanche le détail qui tue est le triangle de tôle formé par les custodes arrière et où se loge la trappe à carburant, que c'est délicat.
A bord on trouve un habitacle typique de l'époque avec une très large console centrale, une flopée de compteurs ronds et un équipement riche. Mais si on ne peut rien reprocher à son look, la finition ne fait guère l'unanimité. Mais avec comme ici une restauration au top, on arrive aujourd'hui à gommer ces défauts. Certains reprocheront que c'est dénaturer la voiture, je dirais qu'elle est améliorée et va avec le standing du modèle, une sorte de correctif sur le tard. Petit pus, cette GT est une 2+2, on peut donc en profiter à 4 sauf si vos invités sont issus de la NBA évidemment, préférez donc des jockeys.
A l'avant, on découvre en basculant le capot la pièce de résistance, un V12 4.0 litres Bizzarini alimenté par six carburateurs double corps délivrant la redoutable puissance de 320 chevaux. Ses performances sont remarquable, 6.5 secondes à l'épreuve du 0 à 100 et plus de 250 Km/h en pointe, une GT qui n'a pas à rougir face à ses rivales, voyez de qui je cause.
Mais sa construction est bâclée, les clients s'en plaignent et sa réputation est entachée, après 125 exemplaires vendus difficilement en une année, Lamborghini rectifie le tir avec une version "S". Cette version améliore comme elle le peut sa finition globale et affiche aussi une puissance en hausse, elle sort maintenant 350 chevaux.
Mais le mal est fait, les potentiels acheteurs partent ailleurs et 100 modèles sont vendus avant de la retirer définitivement du catalogue en 1970, une étoile filante! Produit deux années, elle aura donc tentée 225 clients et est désormais l'une des Lamborghini de route les plus rare et l'une des moins connue.
Ce modèle de 1969 est une rare "S", sa restauration a été colossale et la voiture a été entièrement démontée jusqu'au moindre boulon pour arriver à ce résultat stupéfiant. De plus cette jolie couleur bleu clair métallisée mettait parfaitement en valeur le travail fait sur cette rare et méconnue Lamborghini.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Mars 2019, 05:11

A Munich...

On trouve ici le concept I Vision Dynamics de 2017.

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Mais pour moi ce sera plutôt ce roadster I8...

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Il a de l'allure cet électrisant safety car!

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 05 Mars 2019, 20:18

A Retromobile...

"Delahaye 235 Cabriolet Antem."

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"L'ultime tentative."

A la fin de la guerre, les grands carrossiers et les marques de prestige Françaises ne sont plus à la fête, l'économie n'est plus à ce genre de voitures et c'est aussi un tournant dans la carrosserie du point de vue stylistiques, les formes baroques de l'avant guerre font place à des lignes modernes et simplifiées dût au passage à la ligne "ponton". On impose aussi le châssis monocoque ce qui va compliquer sérieusement les affaires des carrossiers.
Voilà qui ne va pas aider Delahaye, la brillante marque Française dont les origines remontent à 1894. Un départ réussi dans l'univers impitoyable des pionniers puis un positionnement luxueux et performant entre les deux guerres, c'est l'avènement de la 135. Un châssis fantastique associé à une mécanique parfaitement huilée et capable de hautes performances, elle sera l'une des bases les plus utilisée par les carrossiers les plus en vue du monde, l'Amérique adorait cette voiture souvent habillée de robes outrageusement extravagants et recouvertes de chromes dégoulinants, j'adore!
Delahaye tente de survivre à la sortie de cette guerre qui aura terriblement affaibli la marque. Il est englobé au sein du groupe "GFA" aux mains de Simca. "GFA" C'est LA "Générale Française Automobile", une entité dirigée par Simca et qui hérite dans le plan Pons des marques Unic, Bernard, Laffly, Delage et Delahaye, une curieuse équipe...
Delahaye reprends sa branche utilitaire et prépare la création d'un véhicule tout terrain léger pour équiper l'armée Française, la VLR...qui sera finalement mise de côté pour une Jeep sous licence fabriquée par Hotchkiss, un sale moment pour Delahaye où tout lui échappe.
Du côté des modèles de luxe, on lance en 1951 une évolution de la 135, la 235, il faut tenter le tout pour le tout afin de survivre. Son châssis est retravaillé et modernisé tout comme sa mécanique, le six cylindres en ligne reçoit une culasse en aluminium et un nouvel arbre à cames, il développe ainsi 152 chevaux et dépasse les 180 Km/h un chiffre qui fait bien rêver en ce temps. Mais Delahaye se voit confronté à des sous-traitants trop longs qui étirent les délais de fabrication mais aussi à un prix de vente très élevé et une lourde consommation, plus de 20 litres en moyenne. N'oublions pas une clientèle quasi inexistante en Europe et qui ne séduit plus en masse les Américains.
La 235 est un four, Delahaye en commercialisera seulement 84 châssis qui furent pour la plupart (33 exactement) carrossés chez Chapron de 1951 à 1954 date à laquelle la marque Française disparaîtra définitivement...hélas. La carrosserie Antem est située dans les hauts de Seine et Philippe Charbonneaux, un célèbre dessinateur y travaillera quelques années. Delahaye va collaborer avec Antem pour la fabrication de modèles de petite série sur la base de la 135 puis de la 235.
En 1952 un cabriolet sur base de 235 est exposé au salon de paris, c'est cette voiture ici présente. Antem va créer 13 coach et un seul et unique cabriolet, il est sou vos yeux. Le coup de crayon de Charbonneaux est un sans faute, la longue décapotable à la ligne entièrement "ponton" et au pare-brise incliné s'offre des airs d'Amérique. Sa bouche formée par sa calandre surdimensionnée, ses ailes allongées soulignées par un trait mais aussi des évents chromés décoratifs affirment un prestige qui replonge Delahaye dans la plus belle partie de son passé. La ligne de caisse horizontale installe l'auto dans le monde de l'après guerre et réussi parfaitement ce complexe virage culturel. On retrouve à l'arrière ce trait appuyé au dessus du passage de roue et de minuscules pousses d'ailerons sur lesquels sont logés de majestueuse manière des feux au design avant-gardiste et rappelant sans doute le monde de l'aéronautique.
La sellerie en cuir bleu fait face à une planche de bord épurée mas chic où la teinte des habillages est reportée sur la platine porte instruments. La fine grille de haut parleur est typique des années 50, on y voit aussi la fameuse boite électromagnétique "Cotal" tandis que Delahaye conserve la conduite à droite, signe des voitures de "connaisseurs" avant guerre.
Aussitôt quittée la voûte du grand Palais au salon de 1952, la Delahaye fait un "shooting" au parc de Bagatelle et est achetée par le patron de la société Ulmer & Cie, spécialiste de la signalétique sur les pistes des aéroports. En 1957, elle est rachetée par Victor Franssen, un acteur Belge. Puis en 1963 une avocate Parisienne s'offre la 235 avant d'être rachetée par son géniteur en personne, Philippe Charbonneaux qui l'exposera dans son musée de Reims. Une fois le musée fermé, la voiture sera vendue et son propriétaire la fera restaurer sans limite de coût, il la voulait la plus proche de sa sortie d'usine.
Exposée ici à Retromobile, elle était présentée dans le cadre d'une vente aux enchère de la maison Aguttes où elle avait été mise en vente en novembre mais ne sera pas adjugée. Son estimation était entre 180.000 et 280.000€.

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Re: Un coup d'oeil dans le rétro...

par bubu » 06 Mars 2019, 04:29

Deux jours plus tard, nous remontons de Munich pour faire une halte à Ingolstadt afin de visiter le musée Audi.

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Sur le parking deux anciennes Mercedes W123 sont venues en territoire ennemi.

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Une fois garés, nous sommes face à cet édifice de verre au sein d'un grand complexe et tout à côté des usines.

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Une Auto Union 1000 Coupé de 1959 attends les visiteurs dans sa cage de verre.

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